Il jette à la poubelle 7,5 millions de dollars en bitcoins
Pensant se débarrasser d'un simple disque dur, un Britannique du pays-de-Galles a en réalité abandonné un vrai trésor: il contenait 7500 bitcoins, qui valent aujourd'hui 1.000 dollars chacun.
Et le Gallois de rechercher désespérément son disque dur qu'il a jeté par mégarde. A l’intérieur se trouvait ce trésor de 7,5 millions de dollars en bitcoins, la monnaie virtuelle utilisée sur Internet.
Le Gallois n'avait pas pensé aux 7500 bitcoins que contenait le disque dur qu'il a jeté à la poubelle et qui feraient de lui un millionnaire en puissance.
Sous une montagne de déchets d’une décharge municipale du Pays-de-Galles (Royaume-Uni) se trouve sans doute un trésor sous la forme d'un disque dur qu’un certain James Howells a jeté cet été.
Ce Gallois, âgé de 28 ans, n'avait pas pensé aux 7500 bitcoins qu'il contenait, qui feraient de lui un millionnaire en puissance, a-t-il expliqué à la BBC.
En surchauffe
James Howells avait commencé en 2009 à collectionner le bitcoin, monnaie virtuelle prisée des férus d'Internet, qui valait trois fois rien à l'époque. Il a arrêté un an plus tard lorsque son ordinateur est entré en surchauffe et a fini à la casse.
Cet ingénieur informatique a gardé le disque dur, qu'il a rangé dans un tiroir, pour finir par en oublier l'existence. Jusqu'à ce qu'il se rende compte que le bitcoin, hautement volatile mais très tendance, avait gagné beaucoup de valeur: il dépassait mercredi 27 novembre le seuil symbolique des 1000 dollars.
Trop tard, puisqu'il s'est débarrassé du disque dur «entre juin et août, sans doute en juillet», lors d'un grand nettoyage, et avec lui d'un trésor évalué en ce moment à environ 7,5 millions de dollars (6,8 millions de francs).
Sous une immense décharge
Or, James Howells sait parfaitement où se trouve son disque dur: dans une déchetterie informatique à Newport, au Pays de Galles. Cette décharge fait «la taille d'un terrain de football», a-t-il précisé.
«Quand je l'ai vue, ma première pensée a été de dire: c'est foutu», explique l'informaticien. «Le manager a confirmé mes pires craintes lorsqu'il m'a expliqué que les déchets qui ont été déposés ici il y a trois ou quatre mois croupissent aujourd'hui sous un mètre voire un mètre et demi de détritus».
Son unique espoir réside dans l'organisation d'une fouille à grande échelle. «Ils le font lorsqu'ils sont à la recherche d'indices», dit-il. «Mais ils sont alors entre 15 et 20 à s'y mettre, équipés de combinaisons spéciales et avec pelles mécaniques et chiens. Je n'ai pas les moyens de financer une telle opération, sans avoir l'assurance de toucher mon chèque à la fin», déplore James Howells.
Interview de James Howells diffusée sur la BBC
(J.-C. M. avec afp/Newsnet)