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Bilan économique des deux premières années du Hollandisme : le crash

Publié par medisma sur 7 Mai 2014, 19:42pm

Bilan économique des deux premières années  du Hollandisme : le crash

 

422 000 chômeurs de plus depuis mai 2012, innombrables faillites d’entreprise, records battus pour la dépense publique, les prélèvements obligatoires et la dette : jamais la situation de l’économie française n’aura été aussi critique.

 

 

Chômage : l’explosion

François Hollande s’y était engagé : la courbe du chômage serait inversée fin 2013. À l’automne, avait-il promis dans un premier temps, avant de se donner jusqu’à la fin de l’année. Les résultats sont calamiteux, l’échec est cuisant. Loin de s’inverser, la courbe du chômage n’a cessé de monter, jusqu’à battre tous les records : 3,3 millions d’inscrits en catégorie A à la fin de ce premier trimestre. Malgré des chiffres améliorés par les emplois d’avenir — des emplois aidés, rémunérés en faisant gonfler une fois encore la dépense publique —, depuis mai 2012, ce sont 421 700 personnes de plus qui sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A, celle des chômeurs qui ne déclarent aucune activité. Ce qui représente une hausse du taux de chômage de 14,4 % en seulement vingt-deux mois !

Le gouvernement tente de faire croire que, malgré tout, sa politique a permis de progresser dans le domaine du chômage des jeunes. Faux : ils sont 5,9 % de plus qu’en mai 2012. Sans compter tous les décrocheurs de 18 à 25 ans qui ont disparu des écrans radar : sans emploi, sans formation, inscrits nulle part puisque a priori ils n’ont droit à aucune aide. Leur nombre est estimé à 900 000.

Mais c’est du côté des seniors que la situation est devenue critique. Dans la même période, le taux de chômage des plus de 49 ans a augmenté de près de 29 % ! Au total, ce sont maintenant 5,9 millions de personnes qui sont inscrites à Pôle emploi, dans les cinq catégories, y compris les Dom. L’équivalent de la population totale des onze plus grandes villes de France.

 

Faillites d’entreprise : le record

La situation s’est nettement dégradée dès 2012 : à l’automne, les observateurs notaient que les défaillances de sociétés de plus de 250 salariés avaient explosé, en hausse de 34 % sur l’année. Doux, Caddie, Evasol, Sernam, Surcouf… Après les PME, de grandes entreprises tombaient à leur tour. Au total, on enregistrait 59 780 faillites au cours de l’année. Et 2013 a été plus catastrophique encore. Le mouvement s’est poursuivi, amplifié, pour atteindre 61 468 faillites, battant le record de 2009, année noire de la grande crise économique planétaire déclenchée en 2008. Les premiers chiffres de 2014 ne sont guère encourageants : pendant les deux premiers mois de l’année, le nombre de faillites a encore augmenté de 3,7 %, comparé à la même période l’année dernière.

Alors qu’en 2009 les entreprises au tapis étaient concentrées dans certains secteurs, immobilier, industrie et construction en tête, tous sont dorénavant touchés. Aujourd’hui, « 20 % des PME sont dans un état de grande fragilité et voient leurs taux de marge continuer à baisser, dans un contexte de croissance quasi nulle », note Vincent Battle, associé du cabinet Deloitte.

La faiblesse des marges des entreprises françaises est un autre signal alarmant. En 2012, elles ont atteint leur plus bas niveau depuis le milieu des années 1980, à 28 %, plaçant les profits des firmes françaises comme les plus faibles de tous les pays de la zone euro. L’écart avec la marge moyenne des autres pays atteint 10 points. Un handicap de 100 milliards pour les entreprises françaises !

La perte de compétitivité des entreprises trouve encore sa traduction dans la chute libre des chiffres du commerce extérieur : 67 milliards de déficit en 2012, 61 milliards en 2013, où la légère amélioration est due, non pas à une reprise de nos exportations, mais à un ralentissement des importations, parce que les Français consomment moins.

Dépense publique : toujours plus

Les entreprises souffrent, quand elles ne meurent pas, et, malgré les grands discours vertueux sur la cure d’amaigrissement de l’État, absolue nécessité si l’on veut voir notre économie redémarrer, la France continue de battre des records de dépense publique : 57,1 % du PIB en 2013, un des plus forts taux de l’Union européenne. C’est 12,4 points au-dessus de la dépense publique allemande, soit une dépense supérieure de 250 milliards d’euros ! Et 7,3 points au-dessus de la moyenne des pays de la zone euro. Le taux de prélèvements obligatoires atteint lui aussi des sommets, à 46,1 % du PIB (encore un record historique), 5 points au-dessus de la zone euro, 7 au-dessus de l’Allemagne, 11 de plus qu’au Royaume-Uni. En un peu moins de deux ans, les socialistes ont augmenté les impôts de 33 milliards. Et ce n’est pas fini, contrairement aux promesses du président, qui assurait, le 30 août dernier, que le temps était venu de faire une pause fiscale : augmentation de la TVA au 1er janvier 2014, nouvel abaissement du plafond du quotient familial de 2 000 à 1 500 euros, suppression de l’exonération fiscale des complémentaires santé sur la part de l’entreprise, augmentation des droits de mutation pour les départements. En réalité, les ménages français vont payer une dizaine de milliards d’impôts supplémentaires en 2014…

 

Dette : l’affolante progression...Lire la suite...

 

Source : Josée Pochat / valeurs actuelles

 

 

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