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Bernard-Henri Lévy persona non grata en Tunisie

Publié par medisma sur 1 Novembre 2014, 19:43pm

Bernard-Henri Lévy persona non grata en Tunisie

 

I- Bernard-Henri Lévy accueilli en Tunisie aux cris de "Dégage !"

 

Dans la soirée du vendredi 31 octobre 2014, l’information s’est répandue comme une traînée de poudre d’abord sur les réseaux sociaux puis fut reprise par la presse en ligne en Tunisie. Bernard-Henri Lévy, l’écrivain français notoire pour une fortune personnelle inversement proportionnelle à son talent et à l’intérêt intellectuel qu’il suscite, est en Tunisie.

Il semble être arrivé dans la nuit de vendredi à l’aéroport de Tunis-Carthage. Lorsqu’il ne cite pas pour appuyer ses livres qui sont des échecs retentissants en librairie, des philosophes inventés tel que Jean-Baptiste Botul, il utilise ses réseaux soit pour se maintenir de manière omni-présente dans les médias notamment français malgré le discrédit intellectuel qui le frappe, soit pour encourager des régimes à entrer dans des conflits armés meurtriers. Son intervention auprès de Nicolas Sarkozy par exemple aura en effet été cruciale pour aller mettre la Libye à feu et à sang, de même pour son obsession de l’invasion et/ou du bombardement (pudiquement appelé intervention armée) en Syrie comme « solution » contre le gouvernement syrien.

Se disant en outre volontiers sioniste et sachant le passif qu’a la Tunisie avec l’État sioniste, qui a fait montre de toute sa barbarie et de son mépris total pour le droit international en bombardant la Tunisie en 1985, sans déclaration de guerre préalable et en faisant des dizaines de morts et de blessés et des dégâts considérables (tout en refusant toujours d’appliquer la résolution des Nations unies au sujet de cette agression) il semble assez évident qu’un tel personnage est tout sauf le bienvenu sur le sol tunisien : l’époque de la dictature de Z. Ben Ali où il était question d’inviter le criminel de guerre Ariel Sharon en 2005 à l’occasion du SMSI est en effet bien lointaine. Les postures coloniales, racialistes (a fortiori sionistes) et néo-coloniables n’ont plus le vent en poupe en Tunisie, du fait de la proximité de ceux qui en font montre avec le régime de la dictature, c’est un acquis certain par ailleurs.

La société civile tunisienne s’est donc mobilisée comme personne et à une vitesse folle, se rendant en nombre à l’aéroport de Tunis-Carthage pour protester et dire toute sa colère contre la présence de BHL dans son pays.

À côté des anonymes, les célébrités aussi ont leur place dans une telle protestation. Sur cette vidéo on peut voir l’artiste, comédien et humoriste Lotfi Abdelli qui explique les griefs qu’ont les Tunisiens quant aux prises de position de BHL et pourquoi il n’est et ne sera pas le bienvenu en terre carthaginoise, tout en prenant soin et c’est tout à son honneur, de bien rappeler la différence, claire dans l’esprit de tous en Tunisie, entre les Tunisiens de confession juive et les étrangers aux orientations sionistes et donc coloniales, quelle que soit leur religion par ailleurs, le sionisme, comme le terrorisme d’ailleurs, n’ayant pas de religion attitrée, quoi qu’on en dise.

Sur cette autre vidéo du reportage de notre confrère Moez Hrizi, il est possible de constater l’ampleur de la mobilisation à une heure très tardive de la nuit, c’est dire si la question est importante en Tunisie et comme il est visible que dans cette nouvelle démocratie, le peuple a conquis le droit de s’exprimer et il l’exerce sans réserves :

 

·         Source : mena-post.com

 

 

II- Bernard-Henri Lévy ‘’Dégage’’

 

Le philosophe français aurait débarqué, dans la soirée du 31 octobre 2014, à l’aéroport de Tunis-Carthage où de nombreux manifestants étaient venus lui crier «Dégage!»

L’alerte avait été donnée par des activistes en France. Des dizaines de représentants de la société civile tunisienne, dont l'humoriste Lotfi Abdelli, se sont déplacés à l’aéroport pour manifester contre sa visite dont l’objet reste inconnu et le timing pour le moins douteux, au lendemain des législatives du 26 octobre 2014 et à la veille de la constitution d’un nouveau gouvernement.

Pour les manifestants, M. Lévy est connu pour son hostilité aux Arabes et aux musulmans. Il a trempé dans tous les complots contre la stabilité de la région, en Irak, en Syrie et en Libye, où il a apporté son soutien aux groupes terroristes et à leur chef Abdelhakim Belhaj.

Les manifestants rappellent aussi sa rencontre, en août 2013, à Paris, avec Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha, qui a perdu les dernières législatives, et voient dans sa visite une tentative pour s’immiscer dans les affaires tunisiennes, en se donnant pour mission de rapprocher les positions des laïcs et des islamistes.

«Les Tunisiens n’ont pas attendu M. Lévy pour faire tomber la dictature. Ils n’ont pas eu besoin de M. Lévy et encore moins de la France pour organiser leur première alternance politique, en 2011. Et ce n’est pas aujourd’hui qu’ils vont permettre à un sioniste notoire de fourrer son nez dans leurs affaires», a lancé l’un des manifestants.

Finalement, nous n’avons pas eu de confirmation du débarquement de Bernard Henry Lévy à Tunis. En tout cas, On ne l'a pas vu quitter l’aéroport par la porte de sortie des voyageurs.

Fausse alertes? Certains affirment que la police l’a exfiltré par une porte de service. Tous s’interrogent sur les raisons de son hypothétique visite et sur la partie qui l’a invité et se promettent d’abréger le maximum son séjour en Tunisie et de mener une campagne contre toute personne ou partie qui accepterait de le recevoir.

 

III- Le gouvernement tunisien ouvre une enquête sur la visite de BHL en Tunisie

Après la mobilisation de la société civile contre sa venue en Tunisie, Bernard Henri Lévy a été prié par le gouvernement tunisien de quitter le pays.

Le philosophe français, débarqué à Tunis dans la soirée du vendredi 31 octobre 2014, doit plier bagage et quitter la Tunisie par le premier vol vers Paris. Une source officielle a indiqué à Kapitalis que le gouvernement tunisien a déjà ouvert une enquête pour déterminer la partie qui a invité l’agitateur politique français sans en informer préalablement les autorités.

Mehdi Jomaâ, chef du gouvernement provisoire, n’a pas apprécié, en effet, cette visite intempestive, organisée secrètement par des parties louches, impliquées dans les affaires libyennes.

Accusé par la société civile d’être derrière l’invitation de M. Lévy, un sioniste notoire semeur de désordre dans le monde arabe, Moncef Marzouki, président provisoire de la république, a nié, dans un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence, tout lien avec cette invitation.

L’enquête officielle ne tardera pas à dévoiler la partie qui a payé le billet d’avion de M. Lévy et les frais de son séjour à l’hôtel The Residence, à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis, où une chambre lui a été réservée jusqu’à jeudi prochain.

On saura aussi l’objet exact de sa visite, qui prévoyait une tournée à Bizerte, Nabeul et Sfax.

 

 

IV- Après la mobilisation de la société civile contre sa venue en Tunisie, Bernard Henri Lévy a été prié par le gouvernement tunisien de quitter le pays.

Le philosophe français, débarqué à Tunis dans la soirée du vendredi 31 octobre 2014, doit plier bagage et quitter la Tunisie par le premier vol vers Paris. Une source officielle a indiqué à Kapitalis que le gouvernement tunisien a déjà ouvert une enquête pour déterminer la partie qui a invité l’agitateur politique français sans en informer préalablement les autorités.

Mehdi Jomaâ, chef du gouvernement provisoire, n’a pas apprécié, en effet, cette visite intempestive, organisée secrètement par des parties louches, impliquées dans les affaires libyennes.

Accusé par la société civile d’être derrière l’invitation de M. Lévy, un sioniste notoire semeur de désordre dans le monde arabe, Moncef Marzouki, président provisoire de la république, a nié, dans un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence, tout lien avec cette invitation.

L’enquête officielle ne tardera pas à dévoiler la partie qui a payé le billet d’avion de M. Lévy et les frais de son séjour à l’hôtel The Residence, à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis, où une chambre lui a été réservée jusqu’à jeudi prochain.

On saura aussi l’objet exact de sa visite, qui prévoyait une tournée à Bizerte, Nabeul et Sfax.

 

V- Chafik Jarraya nie tout lien avec la visite de Lévy en Tunisie

 

L’homme d’affaires tunisien Chafik Jarraya nie avoir un quelconque lien avec la visite à Tunis du philosophe et activiste politique français Bernard Henri Lévy.

Joint au téléphone par Kapitalis, M. Jarraya a déclaré être passé, ce samedi 1er novembre 2014, à l’hôtel The Residence à Gammarth (nord de Tunis), mais pas pour y rencontrer M. Lévy, qui y réside depuis la veille au soir.

«C’était pour prendre un café avec le journaliste Ramzi Bettibi avec qui j’avais rendez-vous, et puis l’hôtel se trouve à côté de chez moi. J’ai remarqué un mouvement bizarre dans l’établissement et dans ses environs, mais je n’y ai prêté aucune importance», a-t-il précisé, en prenant soin d’ajouter: «D’ailleurs, je ne sais même pas m’exprimer en français pour pouvoir discuter avec lui». C’est bon à savoir...

Sauf que la présence des deux hommes, qui sont impliqués dans les affaires libyennes et sont très copains avec le dirigeant islamiste libyen Abdelhakim Belhaj, a alimenté les rumeurs sur les réseaux sociaux.

Selon ces rumeurs, reprises par certains médias, MM Lévy et Jarraya seraient impliqués dans des négociations entre les parties impliquées dans le conflit libyen.

 

Sources pour II, III, IV et V : http://www.kapitalis.com/

 

 

VI- BHL est-il le mal personnifié ?

http://www.youtube.com/watch?v=01fi3_BmlMc

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