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Situation éco-financière mondiale : Etat actuel et futur

Publié par medisma sur 18 Avril 2015, 13:03pm

Situation éco-financière mondiale : Etat actuel et futur

La hausse du dollar US a fait monter en monnaies dévaluées les indices boursiers européens et japonais. ces derniers ont été inondés de liquidités à taux voisins de zéro du fait des QE pratiqués par les banques centrales européennes et japonaise. A noter, au passage, que, si on prend en considèration la chute des monnaies européennes et du yen japonais, les indices boursiers de ces pays n’ont pas rapporté plus aux investisseurs depuis le début de 2014 que ce qu’a pu rapporter la hausse des obligations d’Etat US en dollars US pour ceux qui ont « sagement » préféré rester investis de façon conservatrice en obligations et en monnaie US . Ce qui apparaitra évident lorsque les marchés d’actions précités entameront leur inévitable et forte correction à la baisse en liaison avec la correction du dollar US… Comme les obligations d’Etat européennes et japonaise ne rapportent plus rien, les obligations d’Etat US (TLT, TMF) devraient produire des gains significatifs en capital.

Le meilleur investissement depuis début 2014: le TMF en USD, ce qui n’a pas de raison de changer tant que la Déflation-Récession-Stagnation occidentale et japonaise ne donnera pas de signal de fin de cycle.

C’est à présent au tour des indices boursiers des pays émergents à savoir les 21 pays de l’indice EEM (Brazil, Chile, China, Colombia, Czech Republic, Egypt, Greece, Hungary, India, Indonesia, Korea, Malaysia, Mexico, Peru, Philippines, Poland, Russia, South Africa, Taiwan, Thailand, Turkey) d’entreprendre leur rattrapage à la hausse étant donné que, restés pour la plupart d’entre-eux à l’écart de la bulle boursière US, européenne et japonaise, ils sont encore globalement bon marché, et que le potentiel de croissance de leurs économies (l’Inde surtout qui est en passe de dépasser en terme de croissance la Chine) est bien plus fort que celui des économies US, européennes et japonaise lesquelles restent plongées dans la Grande Stagnation. Et elles n’en sortiront que lorsque leurs consommateurs (représentant près de 70% de leur PIB) verront leurs pouvoirs d’achat (salaires) et leurs emplois croitre à nouveau, que leurs banques centrales et leurs gouvernements cesseront de détruire leurs monnaies, arrêteront leurs manipulations de la plupart des actifs (métaux précieux par exemple), mettront un terme à leurs pratiques de répression financière à outrance (taux d’intérêt négatifs, impôts massifs, politiques d’austérité, etc.), réformeront leurs structures dangereuses et obsolètes (Union européenne, zone euro, mondialisation monopolistique, Système monétaire international d’endettement sans fin, « Big Brother » mondial contrôlé par la NSA et les grandes sociétés US d’internet et communication, etc.), bref lorsqu’ils rétabliront la LIBERTÉ économique et la DÉMOCRATIE politique authentiques susceptibles de leur permettre  de sortir de la déflation auto-entretenue … 

Et ce n’est pas en pratiquant l’ « euthanasie du rentier », c’est-à-dire la ruine de l’épargne, et en sacrifiant la souveraineté des Nations à un environnement globalisé de misère et d’iniquité que l’on redonnera la confiance nécessaire et tant souhaitée…
D’autant que, après les QE successifs aux USA, en Grande-Bretagne, au Japon et en zone euro, il semblerait que ce soit maintenant au tour de la Chine de se lancer dans cette folle expérience du QE à grande échelle de destruction de son yuan-renminbi pour, croit-elle,  « relancer son économie et lutter contre sa déflation ». Cette façon de faire est de nature à déstabiliser un peu plus le Système monétaire international (au bénéfice des obligations d’Etat US,  l’actif de « dernier ressort ») et de propulser les actions émergentes et chinoises beaucoup plus haut !!!

CETTE FUITE EN AVANT DE LA CHINE DANS LE QE MASSIF DONNERAIT A SES MARCHES FINANCIERS (et à ceux des autres émergents EEM) UNE ULTIME BOUFFÉE D’OXYGÈNE, OU PLUTÔT DE DROGUE. MAIS EN RÉALITÉ ELLE CONSTITUERAIT LA DERNIÈRE ÉTAPE AVANT LE COMMENCEMENT DE LA FIN DES MANIPULATIONS DU SYSTÈME FINANCIER GLOBAL PAR LES BANQUES CENTRALES. CES DERNIERES, AYANT UTILISÉ LE QE ET GONFLÉ AU MAXIMUM LEURS BILANS POURRIS, ELLES N’AURAIENT PLUS BEAUCOUP DE MUNITIONS SUPPLÉMENTAIRES… Sauf à jeter des milliards de billets de banque par hélicoptère sur les grandes villes mondiales, selon la métaphore de Bernanke !!!

C’est alors que pourrait commencer, BIEN APRÈS LA CONTRACTION DÉFLATIONNISTE FINALE DU CRÉDIT, CARACTÉRISÉE PAR LA CHUTE DE LA VITESSE DE CIRCULATION DE LA MONNAIE VERS ZÉRO (expliquant la baisse des taux d’intérêt à 10 ans et + également à zéro un peu partout dans le monde en parallèle avec la hausse stratosphérique des obligations d’Etat) ACTUELLEMENT EN COURS , L’ÉPISODE INFLATIONNISTE voir hyperinflationniste avec la perte finale de valeur des monnaies et des obligations d’Etat les unes après les autres, situation extrême dont on est encore éloigné pour plusieurs années à l’évidence. Ce qui conduirait inéluctablement à la réforme du Système monétaire international et à la suppression des banques centrales, alors qu’il faudrait prendre ces décisions tout de suite « à froid » sans attendre le pire !!!

En ce qui concerne les métaux précieux et/ou les matières premières, désavantagés par les flux de capitaux qui les abandonnent parce qu’ils trouvent de bien meilleures opportunités de placement à court terme plutôt que de s’enliser en actifs « réels » dans la conjoncture déflationniste actuelle qui n’a que peu de chance de se modifier rapidement (LES QE NE SERVANT PAS A PRODUIRE DE L’INFLATION OU DE LA CROISSANCE RÉELLE MAIS SEULEMENT DE L’EXUBÉRANCE BOURSIÈRE POUR FAIRE CROIRE A « L’EFFET RICHESSE » QUI N’EXISTE QUE POUR QUELQUES BÉNÉFICIAIRES DE LEURS LARGESSES -les banques « too big to fail » en particulier- COMME A PERMETTRE AUX ÉTATS DE FINANCER A TAUX ZÉRO LEURS DETTES PUBLIQUES), même si métaux précieux et matières premières pourraient remonter ponctuellement du seul fait de la correction du dollar US. Tant que l’or restera en-dessous de son plus haut de 2015 vers 1.300-1.310 USD l’once, il ne donnera pas de signal haussier.

 

(FMG)

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