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le blog lintegral

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Les 5 mensonges que vous allez entendre lors de l'effondrement économique

Publié par medisma sur 8 Septembre 2015, 16:47pm

(texte en français et en anglais)

Texte en français :

Les 5 mensonges que vous allez entendre lors de l'effondrement économique

C’est indéniable ; les déclencheurs de l’effondrement final sont sur nous, ceux même contre lesquels les économistes alternatifs nous avaient mis en garde depuis l’implosion initiale de 2008. Dans les années suivant la catastrophe autour des produits dérivés, il n’a pas été mis fin à la propagande absurde et ridicule provenant des médias financiers, et comme la situation sur les marchés empire, la propagande ne peut qu’augmenter. Cela peut sembler contre­-intuitif pour beaucoup. On pourrait penser que plus l’effondrement économique devient évident, plus les analystes alternatifs seraient vindicatifs et plus la personne moyenne serait éveillée et consciente. Pas nécessairement…

En fait, la machine de propagande dominante va accélérer le mouvement et les données les plus négatives seront exposées et absorbées par les marchés. Si vous connaissez votre histoire, alors vous savez que c’est une tactique classique des élites pour enchaîner le public avec de faux espoirs afin qu’ils ne se préparent pas ni ne prennent de mesures alternatives alors que le système se désagrège autour d’eux. Au début de la Grande Dépression, les mêmes stratégies ont été utilisées. Regardez, si vous avez entendu des citations pareilles à celles­-ci dans les journaux grand public au cours des deux derniers mois : John Maynard Keynes en 1927 : "Nous n’aurons plus de crash dans un proche avenir."

HH Simmons, président de la Bourse de New York, le 12 janvier 1928 : "Je ne peux pas m’empêcher de faire entendre une voix dissidente aux déclarations disant que nous vivons dans un paradis de dupes, et que la prospérité dans ce pays doit nécessairement diminuer et reculer dans le futur proche." Irving Fisher, premier économiste américain, le New York Times, le 5 septembre 1929 : "Il peut y avoir une baisse dans le cours des actions, mais rien qui ressemble à un krach." Et le 17 septembre 1929 : "Le prix des actions a atteint ce qui ressemble à un plateau élevé permanent. Je ne pense pas qu’il y aura bientôt, si jamais elle arrive, une chute de 50 ou 60 points par rapport aux niveaux actuels, tels que les ours l’ont prédit. Je pense voir le marché boursier à une valeur bien plus élevée dans quelques mois." W. McNeel, analyste de marché, tel que cité dans le New York Herald Tribune, le 30 octobre 1929 : "Il est temps d’acheter des actions. C’est le temps de rappeler les mots du vieux JP Morgan … que tout homme qui parie à la baisse sur l’Amérique va faire faillite. Dans quelques jours, on est susceptible de voir une panique baissière plutôt qu’une panique de taureau. Beaucoup de prix bas à la suite de cette vente hystérique ne sont pas susceptibles de revenir avant de nombreuses années." Harvard Economic Society, le 10 novembre 1929 : " … une grave dépression semble improbable face à la reprise de l’activité au printemps prochain, avec une nouvelle amélioration à l’automne."

Voici la question – comme je l’ai toujours dit, l’effondrement économique n’est pas un événement singulier, c’est un processus. L’économie mondiale a été engagée dans un processus d’effondrement depuis 2008 et elle n’a jamais quitté cette voie. Ceux qui étaient ignorants ont pris les statistiques du gouvernement pour argent comptant et le marché haussier manipulé comme légitime, et ont refusé de reconnaître les fondamentaux. Maintenant, avec les marchés qui ont récemment subi une des plus grandes chutes libres depuis le krach de 2008­-2009, ils sont les témoins de la folie de leurs hypothèses, mais cela ne signifie pas qu’ils vont les accepter ou présenter des excuses pour leurs errements. S’ il y a une leçon que j’ai bien apprise depuis que je participe au Mouvement pour la Liberté, c’est qu’il ne faut jamais sous-­estimer la puissance des biais à la normale. Il y avait beaucoup de jours positifs sur les marchés au cours de la Grande Dépression, et cela a gardé en vie le faux rêve d’une reprise rapide pour un grand pourcentage de la population américaine pendant de nombreuses années.

Attendez-­vous à de nombreux retournements de marché pendant que l’effondrement actuel se développe, mais il faut toujours se rappeler quelle est la tendance générale qui importe beaucoup plus que tout jour ouvré, positif ou négatif (sauf si vous ouvrez à la baisse de 1 000 points comme nous l’avons fait ce lundi), et même plus important que les tendances, il y a d’abord les fondamentaux économiques. L’establishment a fait tous les efforts possible pour cacher les fondamentaux au public par le biais de fausses déclarations sur les statistiques économiques. Cependant, les jours de la désinformation efficace du système financier arrivent à leur fin. Comme les investisseurs et le grand public commencent à absorber la réalité que l’économie mondiale est en effet confrontée à un vaste scénario de crise et connaît les nombres réels derrière les chiffres frauduleux, le seul recours des banquiers centraux et des gouvernements qu’ils contrôlent est de convaincre le public que la crise à laquelle ils assistent n’est pas vraiment une crise. Cela revient à dire que l’establishment va tenter de marginaliser les signaux d’effondrement qu’ils ne peuvent plus cacher, comme si ces signaux étaient d’une importance minime. Tout comme lors de l’apparition de la Grande Dépression, les mensonges seront omniprésents, et ce plus nous nous rapprochons de la fin.

 

Ce qui suit sont les 5 mensonges que vous entendrez probablement pendant que l’effondrement s’accélère …

 

Premier mensonge : La crise a été causée par la contagion de la politique chinoise

L’hypocrisie inhérente à ce mensonge est vraiment étonnante, pour le dire à minima, considérant qu’il est désormais prononcé par les mêmes médias sacs à merde qui, il y a quelques mois seulement affirmaient que l’agitation financière et le bouleversement du marché boursier de la Chine étaient sans conséquences et aurait «peu à pas d’effet» sur les marchés occidentaux.

Je me souviens précisément de ces citations hilarantes de Barbara Rockefeller en juillet : "S’il y quelque chose qui n’a pas beaucoup d’importance, c’est l’effondrement de la bourse chinoise – une fois de plus. La Chine peut être une grande et puissante, mais elle manque d’une solide base de marché au détail et de gestionnaires de fonds expérimentés dans les variations de prix, sans parler d’une véritable déroute … Les prophètes de malheur disent depuis longtemps que nous aurons une déroute boursière lorsque la Fed va finalement bouger et relever ses taux. Mais comme nous l’écrivions la semaine dernière, l’histoire ne corrobore pas la thèse, et vous ne pouvez pas vraiment compter sur l’histoire lorsque l’échantillon est limité à un ou deux points de données … " Oui, c’est un peu gênant. Un ou deux points de données ? Il y a eu de nombreuses interventions des banques centrales dans l’histoire. Quand est-­ce qu’une banque centrale, ayant déjà utilisé la relance pour manipuler les marchés par le biais de l’injection monétaire et mis en place un taux d’intérêt à zéro pour alimenter le rachat d’actions par les entreprises, ou bien un gouvernement qui a monétisé sa propre dette, ont-­ils effectivement réussi dans ces tentatives ? Quand a­-t­-on jamais vu des marchés accros aux stimulations, comme un trafiquant à son héroïne, conduire un retour à la normale ? Est­-ce que ce genre de comportement a jamais créé autre chose que des bulles budgétaires massives, une dégradation constante de la société locale, ou des calamités pures et simples? Soudain, selon les médias, l’économie chinoise nous affecte. Non seulement cela, mais la Chine est à blâmer pour tous les maux de la structure économique globale interdépendante. La simple mention, par un larbin de la Réserve fédérale, que celle-­ci pourrait retarder la fin des taux d’intérêt presque nuls jusqu’en septembre, faisant ainsi récemment plonger les marchés de 600 points après un bain de sang d’une semaine, signifie que la possibilité d’augmenter les taux d’intérêt ne tient aucun compte des implications plus larges pour les marchés. La vérité est que l’accident dans les marchés mondiaux qui va sans doute se poursuivre au cours des prochains mois, en dépit des retards sur le ZIRP par la Réserve fédérale, est le produit de la décomposition totale de l’infrastructure financière. À peu près chaque nation sur cette planète, chaque économie souveraine, a permis aux banques centrales et internationales d’empoisonner tous les aspects de leurs systèmes respectifs avec de la dette et de la manipulation. Ce n’est pas un problème de réaction en chaîne, c’est un problème systémique pour toutes les économies à travers le monde. L’accident de la Chine est important, non pas parce qu’il est à l’origine du crash de toutes les autres économies, mais parce que la Chine est le plus gros importateur/exportateur dans le monde et que c’est un test décisif pour la santé financière de tous les autres pays. Si la Chine se plante, c’est parce que nous ne consommons plus, et si nous ne consommons plus, alors c’est que nous devons être fauchés. L’accident de la Chine laisse présager pour nous des conditions économiques bien pires. C’est pourquoi les marchés occidentaux ont subi des pertes avec la Chine malgré les hypothèses des médias.

 

Second mensonge : la baisse des taux de la Chine va arrêter le krach

Non, ça ne va pas suffire. La Chine a réduit ses taux à cinq reprises depuis novembre dernier et cela n’a pas suffit à endiguer le flot de l’effondrement de son marché. Je ne sais pas pourquoi quelqu’un pourrait penser qu’une nouvelle baisse des taux pourrait accomplir quoi que ce soit d’autre que peut-­être un bref répit dans cette avalanche qui nous tombe dessus.

 

3e mensonge : Ce n’est pas un krach, c’est juste la fin

d’un cycle de marché

 C’est la non-­explication la plus ignare que je pense avoir jamais entendue. Il n’y a pas de cycle de marché alors que vos marchés sont pris en charge partiellement ou totalement par une manipulation de la planche à billets. Notre marché n’est en aucune façon un marché libre. Par conséquent, il ne peut pas se comporter comme un marché libre, et donc c’est un marché rachitique sans cycles identifiables. Les allers et retours sur les marchés jusqu’à 5% à 6% à la baisse ou à la hausse (parfois les deux en une seule journée) ne font pas partie d’un cycle normal. Ils sont un signe de la volatilité cancéreuse qui vient d’une économie au bord de la catastrophe. Les quelques dernières années ont été un bonheur apparemment sans fin sur les marchés dans lesquels un trader imbécile naviguant à vue ne pouvait pas aller mal tant qu’il achetait au plus bas et que les interventions monétaires de la Réserve fédérale maintenaient le cap en remontant artificiellement les cours. Ceci n’est pas normal, même dans la prétendue nouvelle normalité. Oui, la crise actuelle des actions est le résultat inévitable des marchés manipulés, des fausses statistiques et des espoirs mal placés, mais c’est en effet un accident inévitable de cette construction artificielle. Ce n’est en aucun cas un exemple d’un cycle de marché prévisible et non inquiétant, et le fait que les traditionnelles têtes de gondoles médiatiques et les perroquets à la mode n’avaient absolument aucune idée de ce qui allait advenir n’est qu’une preuve supplémentaire de cela.

 

4e mensonge : la Réserve fédérale ne relèvera jamais ses taux

Ne comptez pas la-dessus. Les déclarations publiques par des entités mondialistes comme le FMI sur la Chine, par exemple, ont fait valoir que leur crise actuelle est simplement un aspect de la nouvelle normalité ; un avenir dans lequel la croissance stagne et le niveau de vie se réduit est conforme à ce que les choses doivent être. Je pense que la Réserve fédérale va utiliser le même argument pour soutenir la fin des taux d’intérêt zéro aux États­Unis, affirmant que la baisse du niveau de richesse et de vie des Américains est une vision naturelle du nouvel ordre économique mondial dans lequel nous entrons. C’est vrai, je l’ai écrit, un jour prochain la Réserve fédérale, le FMI, la BRI et d’autres vont tenter de convaincre le peuple américain que l’érosion de l’économie et la perte du statut de réserve mondiale du dollar est en fait une bonne chose. Ils affirment qu’un dollar fort est la cause de toute notre souffrance économique et qu’une perte de valeur est nécessaire. En attendant, ils vont, bien sûr, minimiser les tragédies résulteront de ce virage vers la dévaluation du dollar qui va se fracasser sur la tête de la population. Une hausse des taux peut ne pas se produire en septembre. En fait, comme je le prévoyais dans mon dernier article, la Réserve fédérale a déjà fait allusion à un report en vue de stimuler les marchés, ou du moins de ralentir le carnage actuel à un niveau plus gérable. Mais, ils vont augmenter les taux à court terme, probablement avant la fin de cette année, après quelques réunions à haute tension dans lesquelles le monde financier siégera anxieux, attendant le mot vers le haut. Pourquoi devraient­-ils augmenter les taux? Certaines personnes ne semblent pas saisir le fait que le travail de la Réserve fédérale est de détruire le système économique américain, pas de le protéger. Une fois que vous comprenez cela, alors la dynamique de la banque centrale prend tout son sens. Une hausse des taux se produit justement parce que ce qui est nécessaire est de déstabiliser davantage la psychologie du marché des États­Unis pour faire place à une grande réinitialisation économique que le FMI et Christine Lagarde appellent de leurs vœux. En plus, beaucoup de gens semblent oublier que le ZIRP fonctionne toujours, la volatilité est une tendance négative de toute façon. Rappelez­-vous quand tout le monde était prêt à mettre son chapeau quand le Dow Jones est à 20 000 points, certain de la toute ­puissance des relances de la banque centrale et des QE à l’infini ? Ouais… clairement, c’était un rêve. Le ZIRP est en fin de course. Il n’alimente plus les marchés comme il le faisait et les fondamentaux sont trop évidents pour être niés. Les mondialistes de la Banque des règlements internationaux (BRI) ont ouvertement considéré au printemps l’existence de politiques de taux d’intérêt faible comme un déclencheur potentiel de crise. Leurs déclarations sont en corrélation avec la tendance de la BRI à prédire les événements terribles du marché qu’ils ont provoqués tout en déformant les raisons qui sont derrière. Le fait est que le ZIRP a fait le travail qu’il était censé faire. Il n’y a plus de raison pour que la Réserve fédérale le laisse en place.

 

5e mensonge : parés pour le QE 4 Encore une fois,

ne comptez pas sur lui.

Ou à tout le moins, ne vous attendez pas qu’un QE renouvelé puisse avoir un effet durable sur le marché s’il est lancé. Il n’y a vraiment aucun besoin de lancement d’un quatrième programme d’assouplissement quantitatif, mais attendez vous à ce que la Réserve fédérale évoque sa possibilité dans les médias avec l’intention de tromper les investisseurs. Premièrement, la Réserve fédérale sait que ce serait un aveu que les trois derniers QE sont un échec total, et admettre que son travail consiste à démanteler l’économie américaine, je ne pense pas qu’ils cherchent à prendre un blâme immédiat pour tout ce gâchis. Un QE4 serait d’autant plus une catastrophe que le dernier programme de relance de la BCE était en Europe, pour ne pas mentionner les dernières actions de relance par la PBOC en Chine. Je vais le dire une fois de plus: la relance avec de l’émission monétaire a une date de péremption, et cette date est arrivée dans le monde entier. Les jours ou les marchés étaient soutenus artificiellement sont comptés et ils ne reviendront plus jamais. Je vois peu d’avantages pour la Réserve fédérale de mettre un QE4 dans le tableau. Si l’objectif est de faire dérailler le dollar, l’action est déjà bien en cours et le FMI a balisé soigneusement le terrain pour faire entrer le yuan dans le panier de monnaie mondiale des DTS l’année prochaine, menaçant le statut de réserve mondiale du dollar. La Chine continue également de déverser des centaines de milliards de dollars en bons du Trésor américain, conduisant inévitablement à une ruée vers un larguage des Tresor US par les autres nations. Le dollar est une monnaie zombie en sursis, et la Réserve fédérale n’aura même pas besoin d’en imprimer comme l’Allemagne de Weimar afin de la tuer.

 

 Ultime mensonge : ce n’est pas aussi mauvais qu’il y paraît

Si, si, c’est exactement aussi mauvais qu’il y paraît, sinon pire. Lorsque le Dow Jones peut ouvrir en baisse de 1000 points un lundi et que la Chine peut perdre la totalité de ses gains de 2015 en l’espace de quelques semaines, en dépit des mesures de relance institutionnalisées ces dernières années, alors quelque chose va très mal. Cela ne peut pas être qu’un accident de parcours. Ce n’est pas une simple correction dont on a déjà touché le fond. Ceci est seulement le début de la fin. Les marchés ne sont pas un indicateur prédictif. Les marchés ne suivent pas les fondamentaux positifs ou négatifs. Ils ne se brisent pas avant ou pendant le déclin d’une économie chancelante. Les marchés se bloquent après que l’économie est déjà plongée dans le coma. Les marchés se plantent lorsque le système n’est plus récupérable. Depuis 2008, rien dans la structure financière mondiale n’a été redressé et maintenant l’édifice de la banque centrale est incapable ou refuse (je crois que c’est les deux) de fournir les outils pour nous permettre même de prétendre qu’il peut être sauvé. Nous allons sentir passer la douleur maintenant, tout cela alors que les élites nous disent que tout est dans nos têtes.

Article traduit sur Alt Market

Publié par GLOBAL SPACE

 

 

Texte en anglais : 

Lies You Will Hear As The Economic

Collapse Progresses

Par Brandon Smith

It is undeniable; the final collapse triggers are upon us, triggers alternative economists have been warning about since the initial implosion of 2008. In the years since the derivatives disaster, there has been no end to the absurd and ludicrous propaganda coming out of mainstream financial outlets and as the situation in markets becomes worse, the propaganda will only increase. This might seem counter-intuitive to many. You would think that the more obvious the economic collapse becomes, the more alternative analysts will be vindicated and the more awake and aware the average person will be. Not necessarily...

In fact, the mainstream spin machine is going into high speed the more negative data is exposed and absorbed into the markets. If you know your history, then you know that this is a common tactic by the establishment elite to string the public along with false hopes so that they do not prepare or take alternative measures while the system crumbles around their ears. At the onset of the Great Depression the same strategies were used. Consider if you've heard similar quotes to these in the mainstream news over the past couple months:

John Maynard Keynes in 1927: “We will not have any more crashes in our time.”

H.H. Simmons, president of the New York Stock Exchange, Jan. 12, 1928: “I cannot help but raise a dissenting voice to statements that we are living in a fool’s paradise, and that prosperity in this country must necessarily diminish and recede in the near future.”

Irving Fisher, leading U.S. economist, The New York Times, Sept. 5, 1929: “There may be a recession in stock prices, but not anything in the nature of a crash.” And on 17, 1929:“Stock prices have reached what looks like a permanently high plateau. I do not feel there will be soon if ever a 50 or 60 point break from present levels, such as (bears) have predicted. I expect to see the stock market a good deal higher within a few months.”

W. McNeel, market analyst, as quoted in the New York Herald Tribune, Oct. 30, 1929: “This is the time to buy stocks. This is the time to recall the words of the late J. P. Morgan… that any man who is bearish on America will go broke. Within a few days there is likely to be a bear panic rather than a bull panic. Many of the low prices as a result of this hysterical selling are not likely to be reached again in many years.”

Harvard Economic Society, Nov. 10, 1929: “… a serious depression seems improbable; [we expect] recovery of business next spring, with further improvement in the fall.”

Here is the issue – as I have ALWAYS said, economic collapse is not a singular event, it is a process. The global economy has been in the process of collapse since 2008 and it never left that path. Those who were ignorant took government statistics at face value and the manipulated bull market as legitimate and refused to acknowledge the fundamentals. Now, with markets recently suffering one of the greatest freefalls since the 2008/2009 crash, they are witnessing the folly of their assumptions, but that does not mean they will accept them or apologize for them outright. If there is one lesson I have learned well during my time in the Liberty Movement, it is to never underestimate the power of normalcy bias.

There were plenty of “up days” in the markets during the Great Depression, and this kept the false dream of a quick recovery alive for a large percentage of the American population for many years. Expect numerous “stunning stock reversals” as the collapse of our era progresses, but always remember that it is the overall TREND that matters far more than any one positive or negative trading day (unless you open down 1000 points as we did on Monday), and even more important than the trends are the economic fundamentals.

The establishment has made every effort to hide the fundamentals from the public through far reaching misrepresentations of economic stats. However, the days of effective disinformation in terms of the financial system are coming to an end. As investors and the general public begin to absorb the reality that the global economy is indeed witnessing a vast crisis scenario and acknowledges real numbers over fraudulent numbers, the only recourse of central bankers and the governments they control is to convince the public that the crisis they are witnessing is not really a crisis. That is to say, the establishment will attempt to marginalize the collapse signals they can no longer hide as if such signals are of “minimal” importance.

Just as occurred during the onset of the Great Depression, the lies will be legion the closer we come to zero hour. Here are some of the lies you will likely hear as the collapse accelerates...

The Crisis Was Caused By Chinese Contagion

The hypocrisy inherent in this lie is truly astounding, to say the least, considering it is now being uttered by the same mainstream dirtbags who only months ago were claiming that China's financial turmoil and stock market upset were inconsequential and would have “little to no effect” on Western markets.

I specifically recall these hilarious quotes from Barbara Rockefeller in July:

Something else that doesn’t matter much is the Chinese equity meltdown—again. China may be big and powerful, but it lacks a retail base and fund managers experienced in price variations, never mind a true rout...”

Doom-and-gloom types have been saying for a long time that we will get a stock market rout when the Fed finally does move to raise rates. But as we wrote last week, history doesn’t bear out the thesis, not that you can really count on history when the sample size is one or two data points...”

Yes, that is a bit embarrassing. One or two data points? There have been many central bank interventions in history. When has ANY central bank or any government ever used stimulus to manipulate markets through fiat infusion and zero interest fueled stock buybacks or given government the ability to monetize its own debt, and actually been successful in the endeavor? When has addicting markets to stimulus like a heroin dealer ever led to “recovery”? When has this kind of behavior ever NOT created massive fiscal bubbles, a steady degradation of the host society, or outright calamity?

Suddenly, according to the MSM, China's economy does affect us. Not only that, but China is to blame for all the ills of the globally interdependent economic structure. And, the mere mention that the Fed might delay the end of near zero interest rates in September by a Federal Reserve stooge recently sent markets up 600 points after a week-long bloodbath; meaning, the potential for any interest rate increase no mater how small also has wider implications for markets.

The truth is, the crash in global stocks which will undoubtedly continue over the next several months despite any delays on ZIRP by the Fed is a product of universal decay in fiscal infrastructure. Nearly every single nation on this planet, every sovereign economy, has allowed central and international banks to poison every aspect of their respective systems with debt and manipulation. This is not a “contagion” problem, it is a systemic problem to every economy across the world.

China's crash matters not because it is causing all other economies to crash. It matters because China is the largest importer/exporter in the world and it is a litmus test for the financial health of every other country. If China is failing, it means we are not consuming, and if we are not consuming, then we must be broke. China's crash portends our own far worse economic conditions. THAT is why western markets have been crumbling along with China's despite the assumptions of the mainstream.

China's Rate Cuts Will Stop The Crash

No they won't. China has cut rates five times since last November and this has done nothing to stem the tide of their market collapse. I'm not sure why anyone would think that a new rate cut would accomplish anything besides perhaps a brief respite from the continuing avalanche.

It's Not A Crash, It's Just The End Of A “Market Cycle”

This is the most ignorant non-explanation I think I have ever heard. There is no such thing as a “market cycle” when your markets are supported partially or fully by fiat manipulation. Our market is in no way a free market, thus, it cannot behave like a free market, and thus, it is a stunted market with no identifiable cycles.

Swings in markets of up to 5%-6% to the downside or upside (sometimes both in a single day) are not part of a normal cycle. They are a sign of cancerous volatility that comes from an economy on the brink of disaster.

The last few years have been seemingly endless market bliss in which any idiot day trader could not go wrong as long as he “bought the dip” while Fed monetary intervention stayed the course. This is also not normal, even in the so-called “new normal”. Yes, the current equities turmoil is an inevitable result of manipulated markets, false statistics, and misplaced hopes, but it is indeed a tangible crash in the making. It is in no way an example of a predictable and non-threatening “market cycle”, and the fact that mainstream talking heads and the people who parrot them had absolutely no clue it was coming is only further evidence of this.

The Fed Will Never Raise Rates

Don't count on it. Public statements by globalist entities like the IMF on China, for example, have argued that their current crisis is merely part of the “new normal”; a future in which stagnant growth and reduced living standards is the way things are supposed to be. I expect the Fed will use the same exact argument to support the end of zero interest rates in the U.S., claiming that the decline of American wealth and living standards is a natural part of the new economic world order we are entering.

That's right, mark my words, one day soon the Fed, the IMF, the BIS and others will attempt to convince the American people that the erosion of the economy and the loss of world reserve status is actually a “good thing”. They will claim that a strong dollar is the cause of all our economic pain and that a loss in value is necessary. In the meantime they will, of course, downplay the tragedies that will result as the shift toward dollar devaluation smashes down on the heads of the populace.

A rate hike may not occur in September. In fact, as I predicted in my last article, the Fed is already hinting at a delay in order to boost markets, or at least slow down the current carnage to a more manageable level. But, they WILL raise rates in the near term, likely before the end of this year after a few high tension meetings in which the financial world will sit anxiously waiting for the word on high. Why would they raise rates? Some people just don't seem to grasp the fact that the job of the Federal Reserve is to destroy the American economic system, not protect it. Once you understand this dynamic then everything the central bank does makes perfect sense.

A rate increase will occur exactly because that is what is needed to further destabilize U.S. market psychology to make way for the “great economic reset” that the IMF and Christine Lagarde are so fond of promoting. Beyond this, many people seem to be forgetting that ZIRP is still operating, yet, volatility is trending negative anyway. Remember when everyone was ready to put on their 'Dow 20,000' hat, certain in the omnipotence of central bank stimulus and QE infinity? Yeah...clearly that was a pipe dream.

ZIRP has run it's course. It is no longer feeding the markets as it once did and the fundamentals are too obvious to deny.

The globalists at the Bank for International Settlements in spring openly deemed the existence of low interest rate policies a potential trigger for crisis. Their statements correlate with the BIS tendency to “predict” terrible market events they helped to create while at the same time misrepresenting the reasons behind them.

The point is, ZIRP has done the job it was meant to do. There is no longer any reason for the Fed to leave it in place.

Get Ready For QE4

Again, don't count on it. Or at the very least, don't expect renewed QE to have any lasting effect on the market if it is initiated.

There is truly no point to the launch of a fourth QE program, but do expect that the Fed will plant the possibility in the media every once in a while to mislead investors. First, the Fed knows that it would be an open admission that the last three QE's were an utter failure, and while their job is to dismantle the U.S. economy, I don't think they are looking to take immediate blame for the whole mess. QE4 would be as much a disaster as the ECB's last stimulus program was in Europe, not to mention the past several stimulus actions by the PBOC in China. I'll say it one more time – fiat stimulus has a shelf life, and that shelf life is over for the entire globe. The days of artificially supported markets are nearly done and they are never coming back again.

I see little advantage for the Fed to bring QE4 into the picture. If the goal is to derail the dollar, that action is already well underway as the IMF carefully sets the stage for the Yuan to enter the SDR global currency basket next year, threatening the dollar's world reserve status. China also continues to dump hundreds of billions in U.S. treasuries inevitably leading to a rush to a dump of treasuries by other nations. The dollar is a dead currency walking, and the Fed won't even have to print Weimar Germany-style in order to kill it.

It's Not As Bad As It Seems

Yes, it is exactly as bad as it seems if not worse. When the Dow can open 1000 points down on a Monday and China can lose all of its gains for 2015 in the span of a few weeks despite institutionalized stimulus measures lasting years, then something is very wrong. This is not a “hiccup”. This is not a correction which has already hit bottom. This is only the beginning of the end.

Stocks are not a predictive indicator. They do not follow positive or negative fundamentals. Stocks do not crash before or during the development of an ailing economy. Stocks crash after the economy has already gone comatose. Stocks crash when the system is no longer salvageable. Since 2008, nothing in the global financial structure has been salvaged and now the central banking edifice is either unable or unwilling (I believe both) to supply the tools to allow us even to pretend that it can be salvaged. We're going to feel the hurt now, all while the establishment tells us the whole thing is in our heads.

  http://alt-market.com/

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