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Insidieuse manipulation médiatique sur la Syrie par des médias devenus de grandes poubelles…

Publié par medisma sur 21 Août 2016, 20:22pm

La Désinformation

Les medias français sont des plates-bandes "monstrueuses de la désinformation" 

Alep, Syrie – L’information mensongère continue...

La manipulation de l’information par les groupes de pression dominants n’a jamais été aussi massive

 

I- Derrière la photographie d’Omran Daqneesh

 

La société Innovative Communications & Strategies (InCoStrat), créée par le MI6 pour organiser la propagande de l’Otan à propos de la Syrie [1], a diffusé une vidéo et une photographie du jeune Omran Daqneesh (5 ans), secouru par les White Helmets, dans une ambulance à Alep.

Cette documentation a fait le tour du monde et la « une » de la plupart des journaux du bloc atlantiste. Elle est devenue le symbole des enfants massacrés par le « régime de Bachar el-Assad ou ses alliés russes ».

Selon InCoStrat —qui avait déjà publié la photographie du jeune Aylan Kurdi, mort sur une plage turque en essayant de traverser la Méditerranée —, la maison de l’enfant aurait été bombardée et ses parents seraient morts.

Les White Helmets sont une « ONG » servant de couverture à la CIA (États-Unis), au MI6 (Royaume-Uni) et à l’IDB (Pays-Bas).

Selon l’agence états-unienne Associated Press, la photographie d’Omran Daqneesh a été réalisée par Mahmoud Raslan, dont les propos sont largement cités par l’agence et repris dans la presse atlantiste.

Mahmoud Raslan est un jihadiste du groupe Harakat Nour al-Din al-Zenki (soutenu par la CIA qui lui a fourni des missiles antichar BGM-71 TOW). Il y a un mois, le 19 juillet 2016, Mahmoud Raslan égorgeait lui-même un jeune enfant palestinien, Abdullah Tayseer Al Issa (12 ans).

Les enfants, qui ne peuvent choisir dans quel camp ils se trouvent, sont toujours les victimes des guerres. Utiliser leur image hors du contexte constitue un acte de propagande visant à fausser la compréhension des faits [2].

 

[2] « Les techniques de la propagande militaire moderne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mai 2016.

 

Source : RÉSEAU VOLTAIRE 

 

II- Des rebelles syriens «modérés» se seraient filmés en train de décapiter un enfant à Alep

Selon des vidéos diffusées sur internet, des rebelles syriens auraient égorgé un enfant d'une dizaine d'années dans la ville d'Alep, au motif qu'il serait un combattant palestinien pro-gouvernement.

Dans une vidéo mise en ligne dans la journée du 19 juillet, cinq hommes peuvent être observés en train de poser à l'arrière d'un pick-up rouge, aux côtés d'un enfant d'environ 10 ans, visiblement effrayé et dont une main est ensanglantée.

L'un des adultes, qui saisit le garçon par les cheveux dans cette vidéo, affirme que celui-ci est un combattant de Liwa al-Quds (La Brigade de Jérusalem), une milice palestinienne soutenant le gouvernement syrien. Le même homme apparaît dans une autre vidéo diffusée dans la journée, où on le voit décapiter l'enfant à l'arrière du pick-up, alors que celui-ci est allongé sur le ventre.

D'après le site pro-rebelles Enab Baladi cité par la BBC, l'enfant aurait été capturé à Handarat, dans le nord de la ville syrienne d'Alep, par les combattants d'un groupe insurgé appelé Mouvement Nour al-Din al-Zinki (ou Harakat Nour al-Din al-Zenki). La zone, qui abrite un camp non-officiel de réfugiés palestiniens du nom d'Ein El Tal, a été le théâtre d'intenses combats entre les forces pro-gouvernementales et les rebelles le 19 juillet.

Le site a également rapporté les propos publiés sur Facebook par Yasser Ibrahim Youssef, un membre du bureau politique du Mouvement Nour al-Din al-Zinki, assurant qu'une commission de justice indépendante avait été chargée d'enquêter sur cet événement sinistre.

Un groupe rebelle financé par la coalition internationale menée par les Etats-Unis

Le groupe rebelle est, déjà, dans le collimateur des ONG de défense des droits de l'Homme. Début juillet, un rapport d'Amnesty International avait fait état d'un certain nombre d'exactions commises par le Mouvement Nour al-Din al-Zinki, parmi lesquelles des actes de torture.

Dans le cadre de sa lutte contre le gouvernement syrien, la faction antigouvernementale a reçu une aide financière et militaire de la coalition internationale menée par les Etats-Unis. Le groupe avait notamment reçu des missiles anti-chars américains.

Interrogé en conférence de presse suite à la diffusion de ces vidéos choquantes, le porte-parole du département d'Etat américain – l'équivalent du ministère des Affaires étrangères en France – Mark Toner a annoncé que les Etats-Unis feraient à tout le moins une «pause», si ce n'est un arrêt permanent de l'appui octroyé à ce groupe, si l'enquête déterminait la responsabilité de membres de cette faction dans cette exaction.

 

 

 

III- Le photographe du petit garçon d'Alep serait en lien avec les rebelles décapitateurs d'enfants

 

Le photographe dont les images du petit garçon blessé d'Alep ont fait le tour du monde, serait un sympathisant du groupe rebelle qui a décapité un enfant en juillet dernier. Sur son compte Facebook, l'homme pose fièrement avec ses membres.

La photo du petit Omrane 4 ans, le visage hagard, couvert de sang et de cendres à l'arrière d'une ambulance à Alep a fait le tour de la toile en quelques heures, devenant un véritable symbole de l'horreur de la guerre en Syrie.

Dans une vidéo tournée au moment où le petit Omrane a été transporté des gravats vers une ambulance, on peut voir brièvement le photographe, qualifié par l'AFP d'«activiste anti-régime», pointer son objectif vers lui. 

Il s'agit en fait de Mahmoud Rslan, un photographe syrien de 27 ans dont la réputation est aujourd'hui entachée par d'impensables soupçons. L'homme serait un sympathisant du groupe rebelle Noureddine Al-Zinki, qui a décapité un petit enfant palestinien en juillet.

 

 

 

 Suivre

Rubén González @rubenglez

El autor de la foto del niño sirio. Mahmud Rslan.
Ese que posa con quienes decapitaron a un niño palestino en Siria.

 

Sur une photo publiée sur son compte Facebook le 5 août dernier, le photographe pose tout souriant aux côtés de membres de Noureddine Al-Zinki, dont deux commandants du mouvement à Alep, Omar Salkho et Mohammed Mayuf. «La victoire vient avec la permission d'Allah», peut-on voir écrit en légende.

Or, Omar Salkho et Mohammed Mayuf sont tous deux impliqués dans la décapitation d'un enfant, Abdallah Issa, à Alep, dont le film avait été posté sur YouTube en juillet, suscitant l'indignation générale. 

La vidéo de l'exécution montre bel et bien les commandants Omar Salkho et Mohammed Mayuf, même si le porte-parole du groupe Noureddine Al-Zinki a insisté sur le fait qu'il s'agissait d'un «abus» et d'une «erreur individuelle».

«Cet enfant comme tous les enfants en Syrie est le symbole de l'innocence. Ils n'ont rien à voir avec la guerre», avait pourtant affirmé le photographe à l'AFP. 

Christophe Schmidt, adjoint à la direction de l'information au sein de l'AFP, explique comment l'agence a travaillé avec Mahmoud Rslan. 

«Nous avons un bureau à Damas qui nous permet de couvrir la zone contrôlée par le régime. Nous avons aussi un bureau à Beyrouth, au Liban, par le biais duquel nous rendons compte de ce qui se passe sur les autres parties du territoire. Nous avons enfin une spécialiste des réseaux sociaux et des UGC [contenus générés par les utilisateurs], à Nicosie (Chypre)», peut-on lire dans Le Parisien.  

Selon Christophe Schmidt, Mahmoud Rslan ne participe pas à des opérations militaires, mais fréquente des tas de combattants, ce qui est le cas de nombreux photographes et journalistes. C'est ainsi qu'il serait entré en relation avec Noureddine Al-Zinki. Mais les véritables liens que le photographe entretient avec ce groupe barbare ne sont pour l'instant pas définis.

Ainsi, selon le journaliste de l'AFP, le photographe, en posant aux côtés d'un groupe islamiste décapitateur d'enfant, serait en fait un journaliste humaniste qui ne ferait que son travail en fréquentant des terroristes sans pitié. 

 

Source : francais.rt.com

 

IV- Le «petit garçon blessé dans le siège orange» – Un nouveau coup monté des «Casques blancs»?

Cette photo fait le tour des médias « occidentaux » accompagnée du récit larmoyant de « militants » d’un quartier d’Alep-est, occupé par al-Qaïda.

Un petit garçon, apparemment blessé, est assis tranquillement dans une ambulance flambant neuve et très bien équipée. À un moment donné, il touche ce qui ressemble à une blessure à la tempe gauche. Ce geste ne provoque chez lui aucune réaction.

Dans la vidéo de deux minutes, d’où provient la photo, on voit que le petit garçon est remis, dans l’obscurité, à une personne vêtue d’une veste de sauvetage qui le transporte dans l’ambulance. Il est assis là tranquillement, sans recevoir de soins, pendant que plusieurs personnes prennent des vidéos et des photos de lui. Un autre enfant, qui n’a pas l’air d’être blessé, est ensuite amené dans l’ambulance.

 

Voilà comment l’histoire est racontée:

Mahmoud Raslan, le photojournaliste qui a fait la photo, a déclaré à Associated Press que les urgentistes et les journalistes avaient essayé d’aider l’enfant de 5 ans, identifié comme Omran Daqneesh, ainsi que ses parents et ses trois frères et sœurs, qui ont, respectivement, 1, 6 et 11 ans.

« Nous les avons passés d’un balcon à l’autre », a déclaré Mahmoud Raslan (*), « Nous avons envoyé immédiatement les plus jeunes enfants à l’ambulance, mais la fillette de 11 ans a attendu que sa mère soit dégagée. Sa cheville était coincée sous les décombres. »

Quand on recherche « Mahmoud Raslan », le prétendu «  photojournaliste », sur Internet on ne trouve aucune autre photo ou vidéo à ce nom.

Il y a une quinzaine d’hommes debout autour de la scène qui ne font rien. (tout près d’un site  « qui vient juste d’être bombardé » dans une zone de guerre? Sans aucune crainte d’un nouveau bombardement ?) Au moins deux autres hommes, sans compter le vidéographe, prennent des photos ou des vidéos.

Un autre enfant est transporté dans l’ambulance. On voit quelqu’un qui porte un casque blanc et une chemise des « Casques blancs [The White Helmet, alias « la défense civile syrienne »], une ONG [*] financée par les Etats-Unis et l’Angleterre.

Un homme blessé, mais qui se déplace normalement, est amené à l’ambulance.

Comme le petit garçon, l’homme semble avoir une blessure à la tête. Mais comme le garçon, il ne saigne pas du tout. Il y a quelque chose de rouge sur son visage, mais le sang ne coule pas. C’est étonnant. Quand j’étais ambulancier urgentiste, les personnes atteintes de blessures à la tête saignaient toujours comme des porcs (elles mettaient souvent du sang partout dans la voiture que je devais alors à nettoyer). Comme le note WebMD:

Les petites coupures sur la tête saignent souvent abondamment parce qu’il y a beaucoup de vaisseaux sanguins sous la peau du visage et sous le cuir chevelu. Bien que l’importance du saignement puisse être impressionnante, souvent la blessure n’est pas grave …

La quantité de substance rouge qu’on voit sur le garçon et sur l’homme ne correspond pas à la quantité de sang habituelle d’une blessure, même mineure, à la tête. On ne voit pas non plus de bandages, ni rien d’autre qui aurait pu servir à arrêter le saignement d’une vraie blessure à la tête.

Comparez les photos ci-dessus à cette photo récente d’un garçon prise dans Alep-ouest. (aucun média « occidental » n’a fait état de ce jeune garçon et de sa souffrance. Il n’est pas de « notre côté ».) L’enfant souffre d’une blessure à la tête infligée par un missile improvisé d’al-Qaïda et de ses associés qui a frappé son quartier. On le soigne.  L’écoulement de sang a été stoppé. La quantité de sang qui a coulé sur son corps et trempé son  vêtement est sans comparaison avec celle qu’on observe dans les images précédentes. On voit aussi que le sang se mélange sur son visage, à la poussière, qu’il n’est pas comme appliqué dessus. Cela ressemble aux patients de mon ambulance. Cela semble vrai.

Tout ce qu’on voit dans la scène du «  petit garçon sur le siège orange » et sur la vidéo se retrouve à l’identique dans des dizaines de vidéos des  « Casques blancs ». C’est le même thème que nous retrouvons encore et encore dans notre collection de photos de Sauvetage dramatique! Un homme portant un enfant se dirige vers la caméra !

Je pense que la vidéo ci-dessus est une mise en scène tout comme les autres vidéos et images des « Casques blancs ». La blessure de l’enfant semble un peu plus réaliste que d’habitude, mais le manque d’épanchement de sang, le fait que personne ne soigne l’enfant, son absence de réaction quand il touche sa « blessure » et le cadre général de la scène vidéo me permettent de conclure qu’il s’agit bien d’une mise en scène.

Cette nouvelle vidéo de propagande, largement diffusée, arrive encore à un moment où al-Qaïda et ses associés en Syrie sont en difficulté. La force aérienne russe les frappe à l’arrière de leur attaque contre Alep-ouest, et elle leur fait beaucoup de mal. Un « cessez-le-humanitaire», qui pourra ensuite être utilisé pour se réorganiser et se réapprovisionner, leur est absolument nécessaire. La propagande contribue à augmenter la pression pour l’obtenir.

Certains de leurs sponsors veulent que les « Casques blancs » soient nominés pour le Prix Nobel de la Paix. L’organisation elle-même fait du lobbying dans ce but sur son site Web. Quelqu’un d’autre a-t-il jamais fait une chose pareille?

 

N’ont-ils pas honte de se proposer eux-mêmes pour le prix? La photo juste ci-dessus est une autre version de leur principale image de marque, le « Sauvetage dramatique! Un homme portant un enfant se dirige vers la caméra! ». Est-ce que cette dernière mise en mise a pour but de soutenir leur candidature au prix Nobel ?

Et pourquoi pas? Obama n’était rien d’autre qu’un produit de marketing  lorsqu’il a reçu  le prix Nobel de la paix. Il a ensuite réduit en poussière des habitants dans sept pays à majorité musulmane. Il n’y a vraiment aucune raison de ne pas remettre ce prix à un autre instrument de propagande guerrière.

Mais je trouve tout de même qu’une nomination aux Oscars, peut-être dans la catégorie des « effets spéciaux les mieux commercialisés » serait plus appropriée.

Moon of Alabama

Article en anglais :

The “Wounded Boy In Orange Seat” – Another Staged “White Helmets” Stunt

Traduction : Dominique Muselet

Version française publiée par Arrêt sur Info.

Mondialisation.ca, 22 août 2016​

Note de Mondialisation.ca :

Le quotidien Le Parisien a publié des informations à ce sujet dans un article intitulé :

Syrie : la face obscure du photographe qui a immortalisé l’enfant blessé

La source originale de cet article est moonofalabama.org

Copyright © Moon of Alabamamoonofalabama.org, 2016

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