Macron ou Micron ?
Claude Meunier-Berthelot enseignante, essayiste
♦ Monsieur Macron, candidat à la présidentielle et poulain de la Banque Rothschild, a fait cette déclaration ahurissante lors de son passage en Algérie :
Macron, ignorant ?
Est-ce que ce garçon, énarque de son état, et que l’on nous présente comme un brillant sujet, se rend bien compte de ce qu’il dit ?
Est-il à ce point ignorant ou bien est-il un traître ?
Sait-il que l’Algérie n’existait pas et que c’est l’œuvre de la France ?
Sait-il ce qui a justifié la présence des Français en Algérie ?
Sait-il que ce sont les Français qui l’ont rendue féconde ?
Alphabétisation en Algérie vers 1960. Cours en plein air pour enfants et adultes dispensés par l’armée française.
Sait-il aussi qu’après le départ des Français, toutes les structures existantes, créées et entretenues par les Français, ont été laissées à l’abandon, que désormais les Algériens viennent en France parce qu’ils ne peuvent pas subvenir à leurs besoins les plus élémentaires par eux-mêmes chez eux et que la pompe aspirante de tous les avantages sociaux, véritable caverne d’Ali-Baba, les précipite dans notre pays ?
Sait-il aussi que les Français ont été tellement regrettés dans tous les pays d’Afrique qu’on retrouve leurs ressortissants aujourd’hui en masse dans les banlieues et ailleurs ?
Sait-il, d’ailleurs, que l’on n’a encore jamais vu des populations souffrir du joug implacable de tortionnaires venir se remettre volontairement sous la houlette de ceux qui les ont torturés ?
Sait-il aussi que, dans les années qui ont suivi la décolonisation – dans les années 1970-1980 – les natifs des pays colonisés déploraient le départ de la France et auguraient de ce qui s’est passé : un naufrage généralisé, ce qui est corroboré par Kofi Yamgnage, ancien ministre du Togo, candidat à la présidence de la République, qui, dans l’émission Ça vous regarde sur LCP et dont le thème était « Afrique, qu’a-t-elle fait de la liberté ? », a répondu à la question du journaliste lui demandant « Qu’a fait l’Afrique depuis 50 ans ? » :
« Le Togo, mon pays d’origine, n’a rien fait des 50 ans, c’est 50 ans pour rien, puisqu’aujourd’hui, les plus vieux dans les villages – j’ai eu l’occasion de tourner dans l’ensemble des villages du Togo – les plus vieux disent : “Kofi, c’était tout de même mieux du temps des Blancs”. C’est extraordinaire comme aveu d’échec : “C’était quand même mieux du temps des Blancs”. (…)
« Dans nos dispensaires, on n’a pas un flacon de mercurochrome, les Blancs nous en donnaient ; on était vacciné, on ne l’est plus ; les écoles fonctionnaient, il n’y en a plus ; il y avait des pistes qui étaient entretenues, il n’y en a plus ; c’est vraiment… quand on regarde ça, on a envie d’en pleurer, effectivement… »
Sait-il aussi que dans ces mêmes années 1970-1980, les Français parcourant les pays qui avaient été colonisés ont pu faire le constat que partout où la France avait colonisé les Français étaient adorés, ajoutant par contre – sans vouloir être désagréable aux Anglo-Saxons – que partout où les Anglais avaient colonisé, ils étaient détestés ?
Sait-il aussi que c’est seulement à partir des années 1990 où les Africains sont arrivés en masse et à qui l’on pouvait être en droit de dire : « Si vous avez besoin de nous, nous pouvons vous aider chez vous » – qu’a été créée cette légende d’une colonisation faite au détriment des populations autochtones ? Jamais nous n’en avions entendu parler auparavant, seulement 30 ans plus tard… En réalité, c’est la caste mondialiste, dont l’objectif est de créer le chaos, qui a usé et continue d’user de ce subterfuge éhonté pour bloquer toute éventualité d’aide de ces populations dans leur propre pays.
Sait-il également que le multi-révisionnisme a fait passer la raison de cette présence étrangère sur notre sol du « C’est parce qu’on est allé les chercher » au « Ils fuient la guerre » – cela s’appelle de la désertion – en passant par le « C’est pour nous faire payer la colonisation » pour arriver aujourd’hui à prétendre que les colons français auraient commis un « crime contre l’humanité » ?
Jusqu’où ira ce révisionnisme forcené ?
Claude Meunier-Berthelot
Correspondance Polémia
Image : colonisation de l’Algérie au nom de la civilisation européenne – Document de 1830