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Le cri de désespoir silencieux des néocons

Publié par medisma sur 7 Mars 2017, 20:51pm

 

Le cri de désespoir silencieux des néocons

Voyez où nous en sommes à présent. Voyez où nous en sommes à présent.

– Président Donald J. Trump

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Que voulait dire Donald J. Trump, Président des États-Unis d’Amérique, quand il a répété cette forte injonction lors de sa conférence de presse du 16 février ?

Le président ne voulait pas dire que les USA se trouvent dans une situation sociale ou économique désastreuse. Il ne voulait pas dire non plus que les USA s’enfoncent politiquement ou diplomatiquement. Cette injonction concernait les appels téléphoniques de son conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, ancien militaire et président de l’arrangement de détente avec la Russie. Le Président Trump ne parlait pas de la situation des USA, sauf pour dire qu’elle résulte des harcèlements, des sanctions et des agressions directes des anciens présidents contre la Fédération de Russie.

Les anciens présidents, Barak Obama, George W. Bush et Bill Clinton (tous néocons), s’en sont pris à la Fédération de Russie, et leurs agissements nous ont amenés « là où nous en sommes ».

Mais où en sommes-nous… ?

Réponse : « Dans le collimateur » [Under the gun = le couteau sous la gorge, NdT]. Le ton exaspéré du président confirme que c’est précisément ce dont il parlait.

En d’autres termes, les programmes de traitement de choc lors de la débâcle du communisme, la dislocation de la Yougoslavie par l’OTAN, le terrorisme dans le Caucase, l’avancée de l’Alliance atlantique vers les frontières russes, la guerre de Géorgie, les révolutions colorées, et tout particulièrement le coup d’État nazi tramé par l’Occident en Ukraine, tout cela a acculé la Fédération de Russie. Tenue du 4 au 15 mars 2015, sa conférence secrète de planification de campagne a saisi le taureau par les cornes et a lancé le compte à rebours d’une véritable guerre nucléaire.

Les USA ont rapidement fait savoir leur volonté de faire tout ce qu’il fallait pour éviter d’en arriver là. Négocié par le Secrétaire d’État John Kerry, le « traité » qui est sorti par la suite est connu sous le nom de Yalta-2. Ce traité, dont Trump a parlé dans sa séance de questions-réponses avec la presse, doit être négocié ou renégocié, afin que les USA obtiennent le meilleur accord possible. En fait, le Président Trump a accusé la presse de trahir les intérêts US, en rendant plus difficile la réalisation du meilleur accord possible.

Comprenez qu’avant la visite obséquieuse de John Kerry à Sotchi, le 12 mai 2015, Trump n’était pas accusé de contact avec la Russie. Ces allégations se sont multipliées près d’un an plus tard, après que les articles du traité furent concrétisés et mis au point à Moscou. D’abord sont venues des rumeurs sur des subordonnés de Trump se rendant à Moscou, des subordonnés comme Flynn, Paul Manafort et Carter Page. Ensuite, la Maison Blanche a affirmé que la Russie avait piraté ses communications. En juin, la Russie a été accusée d’avoir piraté les fichiers des recherches anti-Trump des démocrates, pendant qu’il était dit que Trump lui-même avait des relations commerciales en Russie. Juillet a amené la fameuse plainte de piratage du serveur du Comité national démocrate, et août a vu le FBI annoncer qu’il enquêtait pour voir si la Russie était derrière les piratages médiatiques du New York Times. En octobre, juste quelques semaines avant le jour de l’élection, les USA ont accusé officiellement la Russie d’avoir piraté le Parti démocrate et les systèmes électoraux. Plusieurs fois au cours des derniers mois de sa campagne ratée, Hillary Clinton a lancé des accusations contre Vladimir Poutine, le Président de la Fédération de Russie. Après la débâcle du 8 novembre, en représailles pour avoir tenté de faire que Trump obtienne un avantage à l’élection, le Président Obama a expulsé trente-cinq diplomates russes.

C’est cette expulsion qui faisait l’objet de la conversation téléphonique du général Flynn avec l’ambassadeur russe, Sergey I. Kislyak.

Suite à cela, c’est la démission de Flynn qui a entraîné la conférence de presse de soixante-dix-sept minutes, le 16 février 2017, au cours de laquelle le mot « Russie » a été prononcé environ une fois par minute par la presse et le Président Trump. Puisque les grands médias sont les porte-parole des néocons, le fait que l’effervescence ait refait constamment surface au sujet de l’accord de l’administration Trump avec la Russie, révèle des vérités essentielles sous-tendant les événements actuels (comme le fait, d’ailleurs, la mise sur écoute téléphonique de Trump par l’administration Obama).

Les néocons, qui n’étaient pas au courant du traité Yalta-2, qui fait d’eux les principaux sujets à éradiquer, ont découvert son existence et couinent à son sujet. Leurs jérémiades contre le procureur général Jefferson B. Sessions, ne sont que le dernier refrain des sirènes d’alarme impérialistes.

Ironiquement, ils ne peuvent rien dire et crier ouvertement : « Nous abdiquons devant la Fédération de Russie ! » Cela révélerait au monde entier leurs trahisons envers la sécurité US et européenne.

Selon les sources, Yalta-2 sera suivi par Nuremberg-2 (c’est-à-dire des procès pour crimes de guerre, comme ceux qui furent tenus après la Seconde Guerre mondiale).

Ainsi, toutes les convulsions actuelles ne sont rien de plus que le « cri silencieux », du bétail à l’approche de l’abattoir.

Malgré tout le foin silencieux qu’ils font actuellement (et cela inclut le retour de « dossiers déloyaux » et la mise en accusation de Trump pour trahison), les hommes et les femmes qui jusqu’ici depuis 1992, furent responsables de la politique étrangère US, britannique, otanienne et israélienne, seront arrêtés, traduits devant le tribunal de La Haye, et jugés. Beaucoup se retrouveront en prison. Certains paieront de leur vie.

Les articles secrets de Yalta-2 exigent l’éradication des néocons, leur mort devant être une leçon pour tous. Cela explique pourquoi le Président Trump refuse de faire des compromis à propos de la paix avec la Russie. Ce n’est pas parce que, homme d’affaires, il considère que le conflit est une gabegie et lui préfère l’aubaine de l’Union économique eurasienne. Des USA victorieux développeraient les vastes espaces sibériens à leurs propres conditions et au profit de leurs propres zélites [qui n’ont rien à voir avec les élites, mais ne sont pas non plus des hellites, NdT]. Ce ne peut pas non plus le résultat de l’estimation des coûts de la guerre froide au cours des vingt-cinq dernières années, faite par le Secrétaire d’État Tillerson. Aussi coûteux fut-il, le quart de siècle de guerre froide a fourni : l’argent blanchi des narcotiques internationaux aux banques ; de nouveaux contrats non concurrentiels aux sociétés d’armement ; des investissements cherchant la stabilité de Wall Street aux fonds spéculatifs (par opposition aux zones de chaos) ; et des stratégies sur l’or et le pétrole aux politiciens. En dernier lieu, l’obstination de Trump ne peut pas être l’épanouissement d’un grand isolationnisme US. Les partisans de cette croyance sont vilipendés dans tout Washington, New York, et aux USA en général. Le Président Trump reste inébranlable parce que, dès le départ, il a été mis au pouvoir pour plier fidèlement les USA aux clauses du traité Yalta-2 (donc pour sauver les USA).

Les USA ont besoin d’être sauvés parce que, dans leur arrogance, les néocons ont provoqué la Fédération de Russie qui, depuis 1999, a en grand secret reconstruit une puissance militaire (en se cachant derrière EMERCOM pour le faire) que les USA n’ont aucune chance de vaincre. Ce n’est pas pour remplir des missions sur le champ de bataille que les USA achètent des armes, mais plutôt pour faire profiter les grands groupes. Voyez juste le F-35 ! La Fédération de Russie, en revanche, conçoit des armes qui carburent sur le champ de bataille, qui sont fiables et aussi peu coûteuse que possible. Il y a tout juste quelques semaines, il a été confirmé que la totalité du territoire de la Fédération de Russie est désormais protégé par ses systèmes antiaériens S-400. Les experts conviennent que dès que les batteries de missiles S-500 sortiront, l’espace aérien russe sera absolument inviolable. En parallèle, l’ogive nucléaire hypersonique russe, Object 4202, va être prochainement produite en série, bien avant la date planifiée (grâce à l’implication personnelle de Vladimir Poutine). L’idée est d’armer les Sarmat – les énormes missiles balistiques intercontinentaux russes – avec ces ogives. Dès que ce missile arrive, c’est la fin de la partie : le Royaume-Uni est à portée en à peine treize minutes ; la côte ouest des USA peut être atteinte en encore moins de temps. Arrivant de directions inattendues depuis des altitudes hors de portée des missiles intercepteurs, Sarmat et Object 4202 sont aussi conçus pour déjouer la défense de missiles antibalistiques US.

Comme il est certain que les missiles russes voleront (sans doute dès 2018), l’a vraiment effrayée, la classe des grands propriétaires US a ordonné de manipuler les élections nationales de 2016, de manière à assurer la victoire de Trump. Le jour de l’élection s’est déroulé de la façon prévue par tout le monde, Hillary Clinton gardant une légère avance jusqu’à ce que, soudainement, tandis que la nuit avançait, plusieurs États ont coché Trump, comme mus par l’intermédiaire d’un signal. Trump a remporté la Floride, la Caroline du Nord, la Pennsylvanie et l’Ohio, et, avec ces États, l’élection.

Au début, les néocons ont été choqués et consternés, mais ils ont ensuite commencé à comprendre les implications de leur défaite. L’élection suspecte a confirmé ce qu’ils ne faisaient que craindre auparavant : l’existence de Yalta-2. Leur éviction des couloirs du pouvoir signifie aussi leur élimination physique et la mort de l’Empire US (et de ses acolytes : UE, OTAN et Grand Israël). Sans le risque de violence US, rien n’empêche les autres nations – dont la mémoire est grande – de chercher à se venger. La Chine se souvient du lien US avec Chiang Kai Shek (une alliance à l’origine de neuf millions de victimes chinoises) et des guerres US tout aussi meurtrières en Indochine. La Russie se souvient que l’Allemagne nazie a été encouragée par l’Occident soi-disant civilisé à attaquer l’URSS (vingt-sept millions de morts). Selon des estimations prudentes, dans la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, les USA sont responsables de la mort de quarante millions d’innocents. Les néocons ne sont pas stupides ; ils se rendent sûrement compte que les peuples lésés les retrouveront bientôt.

Et c’est pourquoi ils se lamentent.

Parce que la classe de grands propriétaires US exerce le pouvoir réel, et non pas l’autorité déléguée aux néocons, qu’ils ont confondue avec le pouvoir, leurs cris d’angoisse ne mènent à rien.

Peu importe que le Président Trump soit médiocre porte-parole public et crée des bouleversements ; il remplira pleinement son mandat.

Et par conséquent, les cris des néocons sont comme le silence.

 

Katehon, David Lemire
Original : katehon.com/article/silent-scream-neocons
Traduction
Petrus Lombard

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