La fête des vainqueurs : Election d’un fou ? Les Français sont-ils morts ? Est-ce la fin des « Partis » ?
La fête des vainqueurs
Le soir du 7 mai, on fait la fête là où l’on est habitué à faire la fête. Le champagne doit couler à flot chez Bernard Arnault, la première fortune de France (et la onzième au monde), propriétaire, entre bien d’autres choses, des journaux Le Parisien, Aujourd’hui en France et Les Echos, tous fervents supporters d’Emmanuel Macron. Où qu’il se trouve, on doit trinquer aussi autour du milliardaire itinérant Patrick Drahi, né au Maroc, binational Franco-Israélien, résidant en Suisse, propriétaire d’un vaste empire de médias et de télécommunications, y compris du symbole même du retournement de veste post-68, le journal Libération, qui a consacré sa couverture à appeler à voter Macron après la fin légale de la campagne.
La liste est longue des milliardaires, des banquiers et des membres de l’establishment qui ont le droit de se réjouir du succès extraordinaire d’un candidat qui a été élu président de la République française en prétendant être un outsider alors que personne dans l’histoire n’a jamais été aussi unanimement soutenu par tous les insiders.
Toutes les ambassades des pays dont les dirigeants se sont ouvertement ingérés dans les élections françaises peuvent être contentes – les Etats-Unis bien sûr, mais aussi l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et le Canada, entre autres, qui ont exhorté les Français à faire le bon choix : Macron bien sûr. Tous ces champions de la démocratie occidentale peuvent se réjouir de l’échec de l’ingérence inexistante de la Russie – en effet, accuser les Russes d’ingérence est devenu un divertissement prévisible au moment des élections en Otanie.
En ce qui concerne les Français, l’abstention atteint un niveau record, vu que beaucoup d’électeurs de gauche ne pouvaient voter ni pour un ennemi déclaré du code de travail, ni pour la candidate d’opposition, Marine Le Pen, stigmatisée par tous les bien-pensants comme étant d’« extrême-droite » ou même « fasciste », bien qu’elle n’ait montré aucun signe de fascisme et que son programme soit favorable aux gens à bas revenus et à la paix mondiale. Le mot « fasciste » est magique en France où l’on y est terrorisé à l’idée d’être culpabilisé en lien avec la Seconde Guerre mondiale.
Des sondages indiquent que plus de 40% des électeurs de Macron l’ont choisi uniquement pour “bloquer” le soi-disant danger du vote Le Pen.
D’autres à gauche ont voté pour Macron en disant publiquement qu’ils vont le combattre une fois élu. Bonne chance.
Il peut y avoir des manifestations de rue dans les mois qui viennent, mais elles auront peu d’impact sur la promesse de Macron de démanteler le code du travail par décret et de laisser les travailleurs et les patrons régler les conflits entre eux, à un moment où le pouvoir de ces derniers est renforcé par les délocalisations et où le monde du travail est désorganisé et affaibli par les différents effets de la mondialisation.
Comme l’a dit Jean Bricmont, le président sortant François Hollande mérite le prix Nobel de la manipulation politique. A un moment où lui et son gouvernement étaient si impopulaires que tout le monde attendait l’élection afin de s’en débarrasser, Hollande, avec l’assistance zélée des principaux médias, des banques et des divers oligarques a réussi à promouvoir ce conseiller économique et ministre, qui n’était que récemment connu, en candidat du « changement », ni de gauche ni de droite, une star politique – soutenu par tous les vieux politiciens dont le public veut se débarrasser.
C’est une preuve éclatante du pouvoir de la “communication” dans la société contemporaine, un triomphe de l’industrie de la publicité, des médias de masse et des milliardaires qui les possèdent.
La France était perçue comme le maillon potentiellement faible dans le projet global d’élimination de la souveraineté nationale en faveur d’un règne mondial du capital. Suite à un effort extraordinaire, ce danger est aujourd’hui écarté. Au moins pour le moment.
Par Diana Johnstone
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Avons-nous élu un fou?
... Or, au regard de Monsieur Emmanuel Macron, que constatons-nous ?
– il est né en 1977, un an après un enfant mort-né, une fille, qui n’eut ni état civil, ni obsèques, et dont la gestation provoqua chez sa mère une septicémie ;
– selon le Quotidien du médecin, il dort 4 heures par nuit, à l’instar de Napoléon, celui-ci adepte, en sus, de brèves siestes ;
– au vu du spécimen d’écriture et de signature figurant sur sa profession de foi du premier tour, une analyse graphologique fera ressortir sa personnalité ;
– à l’âge de 5 ans, il demanda à ses parents de vivre chez sa grand-mère maternelle, Madame Germaine Noguès, à l’égard de laquelle il y eut, jusqu’au décès de celle-ci, une affection fusionnelle (cf., lors du second débat du premier tour, le choix de son objet fétiche, à savoir la grammaire de sa grand-mère) ;
– à l’âge de 12 ans, sans doute sous l’influence de sa grand-mère maternelle, il demanda à se faire baptiser ;
– à l’âge de 15 ans, il tomba amoureux de son professeur de théâtre, Madame Brigitte Trognieux, épouse Auzière, celle-ci mère de trois enfants, et aujourd’hui grand-mère de quatre enfants, professeur qu’il devait épouser en 2007, après avoir suscité chez celle-ci le divorce de sa première union ;
– selon le professeur Adriano Segatori, au même âge, il y aurait eu viol, doublé d’un détournement de mineur ; ne connaissant pas son dossier, je m’abstiens de commentaires ;
– à l’âge de 16 ans, il obtenait de ses parents de résider chez sa grand-mère maternelle, en région parisienne, afin de l’éloigner de son professeur de théâtre, augmentant de la sorte l’affection fusionnelle avec sa grand-mère ;
– en 2007, il épousait son professeur de théâtre, celle-ci, né en 1953, étant de 24 ans son aînée, adoptant (au sens extra-juridique du terme) les enfants du premier lit de celle-ci, ainsi que les petits-enfants de ceux-ci, comme les siens propres : à 39 ans , il est donc trois fois père et quatre fois grand père ; encore heureux , selon la formule de Jacques Lacan , « qu’il l’aima , nu , elle » !
– il porte en permanence deux alliances, l’une à l’annulaire de la main gauche, l’autre à l’annulaire de la main droite, accréditant ainsi l’hypothèse que l’une matérialise l’affection fusionnelle avec son épouse, l’autre, l’affection fusionnelle avec sa défunte grand-mère, accréditant ainsi que cette alliance caractérise, au sens psychanalytique du terme, l’union de la mère ;
– il n’évoque jamais, ni son père, ni le premier mari de son épouse, accréditant ainsi que cette omission caractérise, au sens psychanalytique du terme, le meurtre du père ;
– alors même que les villes de Paris et de Pau ont été gérées, à la satisfaction générale, par des maires notoirement homosexuels, et que les noms d’Hadrien, Alexandre le Grand, Akhenaton, Soliman, Sixte IV, Édouard II, Philippe Auguste, Philippe d’Orléans, le Grand Condé, le chevalier de Lorraine, Frédéric II, Louis II de Bavière, etc … , avaient une orientation analogue, le comportement de Monsieur Emmanuel Macron est déroutant : en février, il fait distribuer dans tous les salons de coiffure de France, un numéro de la revue « Closer », titrant : « non, il n’est pas gay ! », puis, en mai, laisse diffuser un numéro de « Garçon magazine », dont la couverture est explicite ; sincèrement, quelle que soit son orientation sexuelle , les citoyens sont indifférents à ce qui relève de sa vie privée ; la seule chose qu’ils requièrent, c’est un pilote capable de conduire l’avion ;
– ce que Sophocle (né en -495 et mort en -406), dans Œdipe roi (- 425), et dans Œdipe à Colone (pièce créée à titre posthume en – 401 par son petit-fils), expose magistralement, et qui constituera d’ailleurs l’axe essentiel de l’œuvre de Sigmund Freud (1856 – 1939), c’est que le complexe d’Œdipe, qui consiste à vouloir tuer son père, puis épouser sa mère (pour les garçons), schématiquement, de la part d’un enfant, s’opposer affectivement au parent du même sexe, avant de vouloir s’unir affectivement au parent du sexe opposé, est une étape fondamentale dans la construction de l’être humain ; dès lors, le constat, d’une part, d’un Œdipe tardif (39 ans), d’autre part, d’un double Œdipe (deux parents du même sexe tués, deux parents du sexe opposé, épousés), induit que Monsieur Emmanuel Macron est fondamentalement un sujet de thèse ; or, au risque de se répéter, la seule chose que les citoyens requièrent, c’est un siège ( même éjectable ) de pilote d’avion , non un divan de psychanalyste ;
– à ceci, s’ajoute le comportement intellectuel de Monsieur Emmanuel Macron, indiscutablement brillant depuis sa plus tendre enfance, topique de ce que l’on appelle « le cerveau droit » (à savoir le raisonnement par intuition, par opposition au « cerveau gauche », celui du raisonnement par déduction), le tout fonctionnant en mode neurotypique (trouble neurobiologique caractérisé par un souci de préoccupations sociales, des délires de supériorité, et l’obsession de conformité, ce qu’il ce qui expliquerait le fameux réflexe : « je suis d’accord avec vous ») ;
– à ce stade de l’exposé, il faut envisager une hypothèse qui pourra être, soit confirmée, soit infirmée, tant par une analyse sanguine (dosage des ions chlore dans le sang), que par l’imagerie médicale (électroencéphalogramme, scanner, I.R.M.) ; l’on sait, en effet, que, lors de sa gestation, le futur candidat avait pu être potentiellement perturbé par les circonstances de la précédente grossesse de sa mère ; or, la découverte majeure du Docteur Éric Lemonnier, potentiel prix Nobel de médecine, est que, tant chez l’homme, que chez l’animal, la formation du cerveau du fœtus, et notamment le développement des connexions neuronales, est stimulé par un surdosage du circuit sanguin en chlore ; cependant, ce qui déclenche l’accouchement est une hormone, l’ocytocine, puissant diurétique, qui purge le cerveau de sa sursaturation en ions chlore, et permet une naissance en état stabilisé ; à l’inverse, s’il y a un dysfonctionnement de l’ocytocine, la naissance s’effectue en état sursaturé, ce qui déclenche l’autisme, lequel peut être obvié par l’administration de bumétanide, diurétique en cours d’essais cliniques ;
– si cette hypothèse se vérifie, il faudrait alors envisager que Monsieur Emmanuel Macron soit un Asperger neurotypique, fonctionnant en mode « cerveau droit » c’est-à-dire disposant de facultés fulgurantes d’intuition (ce qui lui a permis d’anticiper l’anomie – au sens durkheimien du terme – de la société française, et donc, par anticipation sur l’éclatement des anciens partis de gauche à droite, de créer le mouvement « En Marche »), mais ledit cerveau droit, déconnecté du cerveau gauche, ayant besoin de l’assistance d’autrui pour effectuer une analyse en mode « déduction » ; après Sophocle , Eschyle , dans Les Perses :
« La démesure, en mûrissant, produit le fruit de l’erreur / Et la moisson qui en lève n’est faite que de larmes » ;
– à ce stade du raisonnement, rappelons que Monsieur Emmanuel Macron est fondamentalement ce que l’on appelle un « Young leader », c’est-à-dire un fils spirituel de John Negroponte, le grand manitou du renseignement américain, ensemble les trois institutions que constituent le Bilderberg, la Trilatérale et le Council for Foreign Relations ; cependant, comme le principal risque géostratégique, dans les années à venir, est la crise systémique du dollar (cf. les ouvrages de William Bonner), qui verra la monnaie américaine perdre 95 % de sa valeur, son statut impérial, ensemble l’avènement du rouble – or et du yuan – or, il n’est pas impossible que John Negroponte n’ait demandé à ses relais hexagonaux de porter au pinacle son protégé, afin de disposer d’un président de la République fonctionnant en mode « double commande », ce qui est le vecteur idéal pour maintenir le plus longtemps possible le statut impérial du dollar ;
– encore fallait-il un relais hexagonal : selon Sophie Coignard, la France compte 300 000 francs-maçons, dont 175 000 actifs ; ce dernier chiffre est corroboré par une récente interview du président du Grand Orient (170 000), ainsi que par un communiqué de la moitié des obédiences maçonniques, se déclarant au nombre de 90.000 (soit un chiffre total de 180 000) ; comme tous sont tenus d’un double devoir de secret et de solidarité, il s’explique, de la sorte, que tous les obstacles (évaporation patrimoniale, irrégularités fiscales, financement ad libitum, soutien massif de la presse prébendée, soupçon de prises illégales d’intérêts) disparaissent comme par magie, seul apparaissant le candidat christique, nouvel avatar du Deus ex machina ; en somme , confions à Aristophane la péroraison , avec « Le comique dans la tragédie » !
– à ce stade du raisonnement, rappelons que la franc-maçonnerie n’est, ni un gadget folklorique pour livres d’histoire, ni un sempiternel « marronnier » pour revues grand public, quand l’actualité est creuse ; tout au contraire, c’est une réalité sociologique, philosophique, politique, économique et financière ; à chaque fois que, dans ma carrière, j’ai été opposé au grand Orient, le scénario était immuable : des décisions juridiquement aberrantes par dizaines, des détournements d’argent par centaines de millions d’euros, des morts inexpliquées à la chaîne, et jusqu’à des rituels de magie noire, bref, tout ce qu’il faut pour bien s’amuser ; un seul exemple : quand, dans un procès de faillite, se produit une interruption d’instance, et qu’il faille nommer, aux fins de reprise d’instance, un administrateur judiciaire, il faut enchaîner à un train d’enfer pas moins de 21 procédures ; à la fin, ce n’était plus l’île de Guyane , mais celle de Queimada Grande ( https://www.youtube.com/watch?v=nIbaLjggXQ4 ) ;
– tout ceci expliquant que, compte tenu de la personnalité du candidat, il existe – du moins, après les élections législatives – une forte présomption que le premier ministre ne soit une éminence du Bilderberg, le tout afin de piloter l’État en double commande...
Benoit Deltombe / reseauinternational.net
Pourquoi les Français sont morts
"Je voulais aussi citer Dostoïevski après ce lecteur moins hébété que la moyenne, qui a compris que les Français se laissent tuer parce que les Français sont déjà morts, pour reprendre le titre d’un film célèbre ; 80 % d’entre eux environ sont morts en tant que Français et en tant qu’individus ; et c’est pour cela qu’ils rééliront Hollande."
C’est dans Souvenirs de la maison des morts (Dostoïevski) :
« L’homme est un animal vivace ! On pourrait le définir : un être qui s’habitue à tout, et ce serait peut-être là la meilleure définition qu’on en ait donnée. »
Car on peut vivre en enfer et s’y habituer ; on en fera même payer l’entrée au bourgeois, a dit Léon Bloy.
Fin de « partis »
Mais cette fois, ce sera la dernière. La dernière fois qu’on pourra parler de la France comme d’un pays. Parce ce que c’est comme ça… le peuple français, au comble de l’abêtissement, s’est tiré une balle dans la tête. Tranquillement. À la demande expresse des vieux crotales qui lui ont présenté ce serpent aux contours adolescents pour le subjuguer… ces vieux crotales qui lui inoculent savamment leur venin depuis des décennies et qui ont décidé cette fois de l’achever...
Marc-Albert Curial