Des banques sauvées. Le patient (bientôt) mort !

Des banques sauvées. Le patient (bientôt) mort !
Depuis la crise de la dette nationale grecque, qui est devenue publique en 2010 et qui jusqu’à présent n’est pas résolue, l’économie de la Grèce a baissé d’un quart. Cela malgré le troisième programme d’ajustement économique du « Mécanisme européen de stabilité » d’un montant de 248 milliards d’euros.
Selon l’expert financier Marc Friedrich 90% de ces disponibilités ne sont jamais arrivées, sinon le chômage des jeunes ne dépasserait pas comme actuellement les 50%. L’argent a reflué vers des instituts financiers à Francfort, à Paris et à Londres et a sauvé ces banques et l’euro de la faillite. Dans une interview Marc Friedrich a dit :
« … et c’est un scandale en soi que nous essayions en fait toujours de sauver le patient, en ce cas la Grèce, par les mêmes médicaments qui ont échoué, c’est-à-dire par le médicament « Sauver les banques ». Mais dans ce cas la Banque centrale européenne (BCE), la Troïka (c’est-à-dire la coopération de la Banque centrale européenne, du Fonds Monétaire international et de la Commission européenne) et les responsables à Bruxelles et à Berlin continuent à essayer de retaper le patient avec le même remède qui a échoué, et ce jusqu’à ce que le patient tombe vraiment raide mort. »
Dans cette situation les responsables devraient être à l’écoute du journaliste suisse Ernst Reinhardt, je cite : « Celui qui est grand, c’est celui qui commande mais qui se laisse quand même dire quelque chose. »
Liens : www.kla.tv/9747
www.youtube.com/watch?v=sfeDxbupg4M&t=0s
www.griechenland-blog.gr/2016/09/jugendarbeitslosigkeit-in-griechenland-bleibt-bei-50-prozent/2138
source: https://www.kla.tv