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Top 500 du Classement mondial 2007 de l’université de Shanghai |
Rang national |
Université ou Ecole |
Rang européen |
Rang mondial |
1 |
Université Paris VI |
6 |
39 |
2 |
Université Paris XI |
10 |
52 |
3 |
Ecole Normale Supérieure |
26 |
83 |
4 |
Université Strasbourg I |
33 |
99 |
5 |
Université Paris VII |
35-56 |
102 |
6 |
Université Grenoble I |
57 |
151 |
6 |
Université Paris V |
57 ex aequo |
151 ex aequo |
8 |
Ecole Polytechnique |
81 |
203 |
8 ex aequo |
Université Lyon I |
81 ex aequo |
203 ex aequo |
8 ex aequo |
Université Méditerranée |
81 ex aequo |
203 ex aequo |
8 ex aequo |
Université Montpellier II |
81 ex aequo |
203 ex aequo |
8 ex aequo |
Université Toulouse III |
81 ex aequo |
203 ex aequo |
13 |
Ecole nationale supérieur des Mines - Paris |
124 |
305 |
13 ex aequo |
Université Aix Marseille I |
124 ex aequo |
305 ex aequo |
13 ex aequo |
Université Bordeaux I |
124 ex aequo |
305 ex aequo |
13 ex aequo |
Université Nancy I |
124 ex aequo |
305 ex aequo |
13 ex aequo |
Université Paris IX |
124 ex aequo |
305 ex aequo |
18 |
Ecole Normale Supérieure Lyon |
172 |
402 |
18 ex aequo |
Université Bordeaux II |
172 ex aequo |
402 ex aequo |
18 ex aequo |
Université Lille I |
172 ex aequo |
402 ex aequo |
18 ex aequo |
Université Nice |
172 ex aequo |
402 ex aequo |
18 ex aequo |
Université Rennes I |
172 ex aequo |
402 ex aequo |
Source : Classement de Shanghaï / 2007 |
Les principaux changements par rapport au classement 2006
Quelles sont les universités qui gagnent des points, en 2007, par rapport à l'année dernière ? En premier lieu, Paris V, qui passe de la tranche 201-300e rang mondial à celle des rangs 151
à 202. Ce qui lui permet notamment de dépasser Polytechnique. De même, l'Université Aix Marseille I passe de la tranche 401-500e à 205-401e.
D'autre part, les universités de Rennes I et Lille I font leur apparition dans le classement.
En revanche, l'ESPCI Paris (Ecole supérieure de Physique et de Chimie industrielle de Paris) qui, en 2006, était dans la
tranche 301-400e, ne fait plus partie des 500 meilleures universités du monde cette année.
Quant aux écoles considérées comme « prestigieuses » telles que Centrale, Ponts et Chaussées ou Supelec, elles n’ont
jamais pu figurer parmi les 500 meilleures écoles et universités du monde. Quel
gâchis !
Les écoles et universités françaises restent donc à la traîne du classement mondial des 500 meilleurs établissements
d'enseignement supérieur publié par les chercheurs de l'université de Shanghai.
La France, qui consacre moins de 2,5% de son PIB à la recherche, a encore du pain sur la planche si elle veut se hisser au hit parade des meilleurs mondiaux.
Les trois premières universités de ce top 500 restent américaines : Harvard, Stanford et Berkeley. Et ces établissements se taillent la part du lion en occupant 17 des 20 premières places. L'université britannique Cambridge arrive en quatrième position et la première européenne, tandis que sa compatriote Oxford occupe le dixième rang. Ce sont les deux seuls établissements européens à faire partie du top 20. En tête des universités françaises, Paris VI, est à la trente-neuvième place seulement. Ce rang, bien que modeste, marque une réelle amélioration, puisque l'établissement gagne six places par rapport au classement 2006.
Sur les cinquante premières universités, trente-sept sont américaines, cinq britanniques, deux canadiennes, deux japonaises, une suisse, une néerlandaise, une suédoise et enfin une française.
Les quatre critères d’évaluation retenus par l’Université de Changhai sont : la qualité de l’éducation, celle du
personnel enseignant, l’impact de la recherche et, enfin, la taille de l’institution évaluée.
L’image relativement médiocre des universités et écoles françaises au niveau international a été par ailleurs mis en exergue dans le récent rapport de l’OCDE ‘Regards sur l’éducation’. En effet, le rapport pointe du doigt la trop faible part d’investissements dans les établissements de l’Hexagone. La réflexion sur le modèle universitaire français doit impérativement être poursuivie.
La France est également mal classée dans d'autres palmarès. Elle est absente du top 100 de Webometric, qui mesure la puissance sur le web des universités mondiales.
Et l'on continue à chanter cocorico..... !