Le ministre iranien des Affaires
étrangères Ali Akbar Salehi a mis en garde contre les conséquences des interventions militaires étrangères à Bahreïn, a rapporté jeudi la chaîne locale Press TV. Dans les conversations téléphoniques mercredi respectivement avec son homologue syrien Walid Mouallem, son homologue irakien Hoshyar Zebari, et le vice-Premier
ministre koweïtien Mohammed al-Sabah, M. Salehi a fustigé l'ingérence militaire étrangère à Bahreïn, appelant à la poursuite des consultations entre les pays de la région pour prévenir une crise
humanitaire dans le royaume du golfe Persique.
Mardi, M. Salehi a écrit des lettres à l'ONU, à l'Organisation de la conférence islamique et à la Ligue arabe, à propos de la situation à Bahreïn. Le ministre iranien a dénoncé la "répression" de Bahreïn sur les manifestants contre le gouvernement, et l'intervention militaire étrangère dans le pays, demandant à l'ONU de prendre des mesures immédiates pour arrêter cette incursion.
L'Iran a rappelé mercredi son ambassadeur à Manama pour discuter des derniers développements, selon Press TV.
Après l'envoi des troupes
par le Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Bahreïn pour y maintenir ‘l'ordre et la sécurité’, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a jugé "inacceptable" une
intervention militaire étrangère.
Et selon notre propre analyse, il s’avère que la situation à Bahrein ira en empirant jusqu’à menacer la paix dans la région.
Les forces saoudiennes et autres, dont le nombre dépasse actuellement les 2.000 et dont l’effectif est certainement appelé à croître, connaitront à coup sûr de grandes difficultés pour s’y maintenir...
Cette situation enfantera un front de guerre au golfe persique.