La France impose le blackout médiatique sur la guerre au Mali
La France aurait imposé un
blackout médiatique sur son invasion au Mali alors que la guerre prend de l'ampleur dans le pays d'Afrique occidentale.
Le 11 janvier, la France a déclenché une guerre sous le prétexte d'arrêter l'avancée de combattants au Mali. Mais, bien que Paris ait intensifié son offensive au sol et ses frappes aériennes au
Mali, peu d'images nous sont arrivées du pays africain.
Les chaînes françaises, TF1 et France Télévision, ont aussi envoyés plusieurs équipes à Bamako mais l'interdiction de prendre des photos du conflit a confiné tous les journalistes dans
Bamako.
L'interdiction arrive en même temps que la déclaration du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian selon laquelle le nombre de soldats français
sur le terrain au Mali pourrait dépasser les 2 500 soldats prévus au départ.
"Au départ, on avait annoncé l'envoi de 2 500 soldats, mais il y en aura peut-être plus," a-t-il déclaré à la télévision samedi.
Et dimanche, Le Drian a ajouté que l'objectif de Paris dans le pays africain "est la reconquête totale du Mali" et que "nous ne laisserons pas de poches" de résistance.
L'Agence onusienne pour les réfugiés (UNHCR), quant à elle, a déclaré se préparer à accueillir environ 700 000 personnes fuyant les violences au Mali.
Les Etats-Unis, le Canada, l'Angleterre, la Belgique, l'Allemagne et le Danemark se sont engagés à soutenir la guerre française au Mali.
La Communauté Economique des états d'Afrique occidentale (ECOWAS) a aussi promis de soutenir la guerre française en envoyant 5 800 soldats au Mali.
Selon certains analystes, les ressources naturelles en déshérence du Mali, notamment ses réserves d'or et d'uranium, pourraient expliquer en partie la décision de la France d'envahir ce pays.
Source : alterinfo.net