Le dégoût. Le dégoût, c’est ce qu’on ressent face à Nicolas Sarkozy, son
gouvernement en déliquescence et sa politique de démolition de l’état social, politique constituée sur la haine d’autrui, la loi du pognon et l’écrasement des précaires. Dégoût devant la bande à
Bettencourt, cette cour minable de ministres, conseilleurs fiscaux et gigolos qui virevoltent autour de sa fortune. Dégoût des Hortefeux et leur racisme. Dégoût avec Borloo et son Grenelle à
quatre sous, astuce pour mieux brader l’environnement aux intérêts économiques. Dégoût avec Bachelot qui troque notre santé contre les profits des puissances pharmaceutiques…..’’. Et dégoût
au regard de l’invraisemblable sentence d'une justice aux ordres dans l’affaire Société Générale et
enfin dégoût dans l’horrible affaire sanglante de Karachi ‘’ suivie de vols des ordinateurs de journalistes insoumis et du terme ''pédophile'' lancé à leur
encontre au hasard d' ''une rencontre fortuite''.
Le désespoir. Le désespoir face à un système qui nous soumet et exploite notre labeur grâce à notre docilité,
maintenue par un rapport de forces écrasant. Désespoir car il faut pouvoir acheter à manger jusqu’à la fin du mois et payer ses crédits ou ses loyers pour avoir un toit. Désespoir devant la
division des forces de gauche hantées davantage par la prochaine élection présidentielle et l'intérêt personnel étroit que par celui de tout un peuple souffrant et criant
son désespoir dans ses nombreuses manifs spontanées ou organisées , et ce dans l'indifférence des DSK et consorts.
La révolte. La révolte car nous sommes la masse. Révolte face au matraquage
‘’incessant d’un pouvoir économique et financier déréglé qui nous écrase et nous appauvrit chaque jour, usant en ce sens d’ une conduite licencieuse voire libertine’’. Le développement
économique, qui est en train d’épuiser la planète jusqu’à la moelle, est une connerie. Révolte car ils nous veulent consommateurs ignorants, serviles, individualistes et dénués de toute
solidarité...
L’espoir. L’espoir car nous savons que notre futur pourrait être dans nos mains et non plus dans les leurs. L’espoir, car nous
ne sommes pas condamnés à coopérer à leurs dessins mortifères . L’espoir, car nous avons la créativité pour inventer un autre futur..... '' Et ce pour notre grand
bonheur ''.