Que valent aujourd’hui les prix Nobel, Goncourt et bien
d’autres récompenses?
Pour cette saison, le prix Goncourt a été décerné à un islamophobe de renom : Michel Houellebecq.
C’est en effet lui qui avait écrit :
"Chaque fois que j’apprenais qu’un terroriste palestinien, ou un enfant palestinien, ou une femme enceinte palestinienne, avait été abattu par balles dans la bande de Gaza,j’éprouvais un tressaillement d’enthousiasme à la pensée qu’il y avait un musulman de moins. "
Et d’ajouter :
"L’islam ne pouvait naître que dans un désert stupide, au milieu de bédouins crasseux qui n’avaient rien d’autre à faire – pardonnez-moi – que d’enculer leurs chameaux".
Houellebecq, cet admirateur déclaré de Nicolas Sarkozy et coauteur d’une correspondance avec Bernard-Henry Lévy, accorda une interview au magazine Lire, publiée le 1er septembre 2001 , et ce bien avant l’attentat du Twin Center, dans laquelle il crache toute la haine qu’il porte aux mahométans.
En voici quelques extraits :
Pour l’Islam, ce n’est plus du mépris que vous exprimez, mais de la haine ?
M.H. Oui, oui, on peut parler de haine.
Est-ce lié au fait que votre mère s’est convertie à l’islam ?
M.H. Pas tant que ça, parce que je ne l’ai jamais prise au sérieux. C’était le dernier moyen qu’elle avait trouvé pour emmerder le monde après une série d’expériences tout aussi ridicules. Non, j’ai eu une espèce de révélation négative dans le Sinaï, là où Moïse a reçu les Dix Commandements... subitement j’ai éprouvé un rejet total pour les monothéismes. Dans ce paysage très minéral, très inspirant, je me suis dit que le fait de croire à un seul Dieu était le fait d’un crétin, je ne trouvais pas d’autre mot. Et la religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le Coran, on est effondré... effondré ! La Bible, au moins, c’est très beau, parce que les juifs ont un sacré talent littéraire... ce qui peut excuser beaucoup de choses. Du coup, j’ai une sympathie résiduelle pour le catholicisme, à cause de son aspect polythéiste. Et puis il y a toutes ces églises, ces vitraux, ces peintures, ces sculptures...
Votre personnage principal en arrive à prononcer cette phrase : « Chaque fois que j’apprenais qu’un terroriste palestinien, ou un enfant palestinien ou une femme enceinte palestinienne, avait été abattu par balles dans la bande de Gaza, j’éprouvais un tressaillement d’enthousiasme... »
M.H. La vengeance est un sentiment que je n’ai jamais eu l’occasion d’éprouver. Mais dans la situation où il se trouve, il est normal que Michel ait envie qu’on tue le plus de musulmans possible... Oui... oui, ça existe, la vengeance. L’islam est une religion dangereuse, et ce depuis son apparition. Heureusement, il est condamné. D’une part, parce que Dieu n’existe pas, et que même si on est con, on finit par s’en rendre compte. A long terme, la vérité triomphe. D’autre part, l’Islam est miné de l’intérieur par le capitalisme. Tout ce qu’on peut souhaiter, c’est qu’il triomphe rapidement. Le matérialisme est un moindre mal. Ses valeurs sont méprisables, mais quand même moins destructrices, moins cruelles que celles de l’islam.
A rappeler aussi que Houellebecq a tenu d’autres propos du même calibre quand il affirma : « L’islam ne pouvait naître que dans un désert stupide, au milieu de bédouins crasseux qui n’avaient rien d’autre à faire – pardonnez-moi – que d’enculer leurs chameaux(…).»
Invités
le 8 septembre 2001 dans l’émission « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson, l’actrice Lubna Azabal et le comédien Daniel Prévost, ont réagi avec indignation aux propos du romancier.
Un an plus tôt, c’est encore chez Thierry Ardisson « qu’un aveu inattendu de la part d’un invité se produit. Interrogé sur un prix Goncourt manqué de peu, Michel Houellebecq révèle tout haut ce qui apparaît alors comme un secret de polichinelle : il ne pouvait pas obtenir le prestigieux prix car sa maison d’édition, Flammarion, n’avait « pas de ligne budgétaire pour acheter les jurés ». Dix ans plus tard, l’auteur est revenu dans le même groupe éditorial. A présent il s’estime « profondément heureux » et pour cause. Si l’on en croit ses propos antérieurs, il est à considérer que cette récompense ne serait finalement que la consécration de la Haine et de la Corruption ! Et ce par l'institution même que l’écrivain prétend abhorrer. "Merci" donc Messieurs-dames les membres du Jury de l’académie Goncourt (photo ci-contre) !