Lisez plutôt ceci : Dubaï écarte le haut gouverneur du Centre Financier
International Financial Times rapporte que les autorités de Dubaï ont procédé à la destitution du haut
gouverneur du Centre Financier International de Dubaï en raison des problèmes financiers de l'émirat. Omar bin Sulaiman, gouverneur de ce Centre
depuis 2004, a été remplacé par Ahmed Al Tayer, un ancien ministre des Finances et président d'Emirates NBD, la plus grande banque de
Dubai.
Le scénario d’effondrement global de l’économie selon la Société Générale La
SocGen, dans un rapport intitulé « Le pire scénario de la dette », considère entre autres que les plans de sauvetage mis en place par les
gouvernements mondiaux constituent tout simplement un transfert de dettes privées vers les dettes publiques. Et le pire pourrait être devant nous. Dans ce scénario de la banque française, le dollar continuerait sa baisse, les marchés financiers
subiraient un nouvel effondrement, l’immobilier continuerait à chuter, le baril de pétrole redescendrait à 50 dollar et la dette publique devrait exploser, et ce dés 2010…
Crise systémique globale - Les Etats face aux trois « options terribles » de 2010 : Inflation, forte pression fiscale ou cessation de paiement(Communiqué public GEAB du 15 novembre
2009) …Le monde est bien en train d'entrer actuellement dans la
phase de dislocation géopolitique mondiale de la crise systémique globale. Pour l'année 2010, sur fond de dépression économique et sociale, et de protectionnisme accru, cette évolution va ainsi
condamner un grand nombre d'Etats à choisir entre trois options brutales, à savoir : l'inflation, la forte hausse de la pression fiscale ou la cessation de paiement. Un nombre croissant de pays
(USA, Royaume-Uni, Euroland , Japon, Chine,…), ayant tiré toutes les cartouches budgétaires et monétaires dans la crise financière de 2008/2009, ne peut en effet plus s'offrir d'autre
alternative. Cependant, par réflexe idéologique et pour tenter d'éviter par tous les moyens d’assumer des choix aussi douloureux, ils vont néanmoins tenter de lancer de nouveaux plans de
stimulation économique (souvent sous d'autres appellations) alors même qu'il est devenu évident que les formidables efforts publics de ces derniers mois visant à relancer la croissance ne seront
pas relayés par le secteur privé. En effet, le consommateur-tel-qu'on-le-connaît-depuis-plusieurs-décennies est bel et bien mort, sans espoir de ressusciter. Et comme près de 30% de l'économie
des pays occidentaux n'est plus aujourd'hui constituée que de « zombies économiques » - institutions financières, entreprises ou même états dont l'apparence de vie n'est due qu'aux flots de
liquidités injectées quotidiennement par les banques centrales, l'inéluctabilité de l' « impossible reprise » est donc confirmée. Le chacun pour soi international et social (au sein de chaque
pays) est ainsi programmé tout comme l'appauvrissement généralisé de l'ex-Occident, Etats-Unis au premier chef. C’est en fait à un sabordement de l'Occident qu'on assiste en direct, avec des
dirigeants incapables de d'affronter la réalité du monde d'après la crise et qui s'obstinent à répéter les méthodes du monde d'hier dont, pourtant, tout le monde peut constater
l'inefficacité. Ce rapport développe les anticipations sur l'évolution
générale de l'année 2010 qui sera caractérisée par ce choix des principaux Etats limité aux trois options brutales que sont l'inflation, la forte pression fiscale ou la cessation de paiement, et
leurs vaines tentatives d'éviter ces choix douloureux. L'une des causes de
cette impasse des plans de relance étant la mort du consommateur-tel-qu'on-l'a-connu depuis une trentaine d'années…. La possibilité pour les Etats d'échapper aux trois options brutales se résume donc à deux espoirs très simples : que la consommation reprenne ou
que l'investissement privé redémarre. Sans l'une ou l'autre de ces dynamiques positives, les Etats n'auront en effet pas d'autre choix en 2010 que d'augmenter fortement les impôts pour faire face
à leurs énormes déficits publics, de laisser l'inflation filer pour diminuer le poids de leur endettement ou bien encore de se déclarer en cessation de paiement. Certains d'entre eux, comme les
Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Irlande, l'Argentine, la Lettonie, voire même l'Espagne, la Turquie, Dubaï ou le Japon, pourraient devoir assumer deux voire les trois options à la
fois…. Des Etats, assumant sans sourciller toutes les fautes des banques et
suivant néanmoins encore et toujours les conseils des banquiers, qui se sont donc endettés d'abord au-delà du raisonnable, puis au-delà du supportable, et qui aujourd'hui s'apprêtent à couper
drastiquement les dépenses publiques tout en augmentant fortement les impôts, afin d'essayer d'éviter la banqueroute. Des « zombies économiques », privés ou publics, qui composent désormais une part considérable des économies occidentales et chinoises : Etats en
cessation de paiement objective (comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis) mais que personne techniquement ne déclare comme tels, entreprises en faillite mais qui continuent à opérer comme si de
rien n'était pour éviter un chômage encore plus massif , banques insolvables pour lesquelles on modifie les règles comptables et qu'on fait grossir pour mieux cacher leurs actifs désormais sans
valeurs, afin de repousser à plus tard leur inévitable implosion. Des marchés
financiers qui nourrissent leur hausse des liquidités offertes gracieusement par les banques centrales soucieuses de redonner au consommateur/boursier le sentiment de richesse afin qu'il
recommence à être lui-même et à consommer massivement alors que toutes les catégories d'actifs, comme l'or par exemple, sont également en hausse (et souvent encore plus forte), signe d'une
inflation déjà bien vigoureuse. Des chômeurs qui s'accumulent par dizaines
de millions dans et hors les statistiques officielles, garantie d'une année 2010 socialement brutale et commercialement placée sous le signe du protectionnisme pour la sauvegarde de l'emploi (via
des barrières tarifaires, environnementales ou sanitaires, ou via de simples dévaluations compétitives), tandis que les gouvernements se demandent combien de temps ils vont pouvoir encore assumer
le coût global de l'indemnisation de ce chômage massif, sans aucune reprise à l'horizon….