« La France, déjà en déclin, devrait voir sa chute s'accélérer après les élections
présidentielles et son rang dans le monde se dégrader.
Menacée par sa lourde dette, son système bancaire fragilisé, ses inévitables plans de rigueur drastiques à venir et par une grave récession qui pointe déjà le bout du nez, elle pourra même basculer dans un chaos social et économique tel qu’elle n’a pas connu depuis fort longtemps… voire depuis la Révolution de 1789.
Ne vous y trompez pas : la faillite de la France est proche. Et elle est bien réelle.
Le processus pourrait même s'enclencher prochainement.
Et cette annonce se base sur une réalité implacable :
- Une dette de 1 700 milliards d’Euros (en réalité beaucoup plus), soit plus de 26 000 € à rembourser par chaque homme, femme et enfant du pays et dont les seules charges s’élèvent à plus de 45 milliards !
L'emprunt est donc colossal... et les intérêts gigantesques, et ce en dépit d’une pression fiscale qui est l’une des plus élevées d’Europe.
Français ! Soyez donc prêt à travailler encore plus... pour payer plus. Quant aux riches, ils continueront de jouir de leurs niches fiscales !
Ce serait tout simplement l’écrasement des plus modestes et surtout de la classe moyenne....
Les politiques inévitables d'austérité provoqueraient inéluctablement leur appauvrissement...
Et sachez qu’un pays sans classe moyenne est un pays pauvre. Et Un pays dont la classe moyenne diminue est un pays qui s’appauvrit !
- A ce formidable endettement, s’ajoute la récession qui frappera à coup sûr la France sur une longue période :
Sans croissance appréciable et avec un chômage en hausse ! C’est toute la misère qui est au bout du chemin. »
Chers amis,
« C’est en usant d’une expression crue, directe et sans tergiversation que nous souhaitons nous adresser à vous.
La situation est désormais politiquement ingérable. Et notre ami le Président n’a pas assez de tripes pour regarder la situation en face !
Prédire la crise, annoncer des mesures d'austérité, inciter la population à se serrer la ceinture... comment se faire élire sur un tel programme ?
Conscient de son impuissance à régler le problème qu’il a fait grossir, il ne lui reste guère que les promesses farfelues d’un Sauveur !
Sauveur d’une France dégradée : Une dégradation à laquelle il a largement contribué cinq années durant.
Tout en gardant espoir que le peuple ne lui tiendrait pas rigueur !
Mais le peuple n’a pas la mémoire courte.
Et il (Sarko) use du même stratagème qu’il ya cinq ans : Le ‘J’ai changé’ !
Tout en continuant à mentir comme à l’accoutumée, à tromper le peuple avec des déclarations absurdes, ringardes et sottes tout en se présentant comme le sauveur à la fois d’une ‘planète’ dite Europe et d’une France dite forte. Nous gardons en mémoire ses promesses de 2007 et nous tenons à les lui rappeler :
Vous nous aviez promis l’abondance, la baisse du chômage, l’élévation de notre pouvoir d’achat, l’égalité, la sécurité, la liberté, la paix et la justice.
Et nous avons subi in fine l’écrasement des libertés, la baisse de notre pouvoir d’achat, la mainmise honteuse sur la justice et les médias, la formidable ascension de votre salaire, le faste prodigieux que vous menez inconsidérément , le gonflement insensé des dépenses, l’augmentation de la fiscalité, les cadeaux fiscaux aux super-riches, l’augmentation du chômage, les guerres gratuites et les règlements de compte irraisonnés, les débats scandaleux, le rejet de l’autre, les menaces insensées, l’affaiblissement moral et économique du pays....
Le pays est à présent au bord de la faillite !
Où sont donc les victoires que vous avez emportées, les grandes choses que vous avez promises ?
Nous les cherchons en vain dans vos véritables actions.
Tout en constatant que
Les hommes de génies se sont presque tus. Les victoires font place aux crises, l’industrie se délocalise ou périclite, l’argent se raréfie, le pouvoir d’achat s’amenuise, l’enseignement décline....
Et le hic, c’est que vous avez trop parlé mais peu agi !
Certes, ‘vous avez eu tout en trop, vous avez été violemment critiqué, beaucoup injurié et soupçonné de toutes sortes de crimes’.
Qu’importe ! Vous avez fait en sorte que le Président’ règne’ sur un pays dont les plaies sont couvertes de lauriers et les gémissements étouffés par les cris de victoires ».
Vous avez usé les ressorts d’une république où il faisait bon d’y vivre par une tension trop longue et un exercice de pouvoir trop violent. Vous avez tout simplement préparé votre départ forcé.
« Vous avez rendu, sire, votre nom odieux et la nation française, insupportable à ses voisins. La guerre, les impôts, la tyrannie n’avaient servi qu’à faire aimer la liberté. Le plus despote des souverains avait, à son insu, préparé la révolution. »
[Fénelon dans sa célèbre lettre adressée à Louis XIV]
Finalement, la France sera ce que les français auront mérité !
Des magistrats interpellent Sarkozy
Le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) adresse ce 2 mai une lettre ouverte incendiaire à Nicolas Sarkozy, que publie Mediapart. Le SM détaille le bilan de l'actuel président de la République et ancien ministre de l'intérieur, dénonce « la particulière nocivité de(sa) politique pour la justice et les libertés dans ce pays», et appelle à voter contre lui.
L'ex-Premier ministre libyen confirme le versement de 50 millions d'euros à la campagne 2007 de Sarkozy
L'ancien premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi (photo ci-dessus) a confirmé le financement par le régime de Moammar Kadhafi de la campagne électorale du président français Nicolas Sarkozy en 2007, a-t-on appris jeudi auprès de son avocat Béchir Essid, qui a également transmis ces déclarations à Mediapart.
Lors d'un entretien téléphonique jeudi avec l'Associated Press, l'avocat a déclaré que cette question avait été évoquée avec son client depuis déjà quelque quatre mois lorsqu'il lui rendait visite en prison pour examiner les moyens d'assurer sa défense.
Incarcéré depuis plus d'un an dans la prison de Mornag, près de Tunis, pour "franchissement illégal de la frontière", M. Mahmoudi est sous le coup d'une extradition décidée par la justice tunisienne. Selon son avocat, il craint d'être livré aux nouvelles autorités libyennes "en raison probablement des secrets qu'il détient".
"M. Mahmoudi était peiné et perplexe de voir M. Sarkozy s'en prendre au régime libyen (déchu) et être l'instigateur de l'offensive de l'OTAN contre son pays, alors que, disait-il, nous l'avons aidé et contribué à sa réussite" électorale, a relaté l'avocat.
Il a ainsi assuré à son défenseur que "l'opération (de financement) a bien eu lieu", confirmant l'existence d'un document signé par Moussa Koussa dans le cadre de "la valise africaine" en notant que le montant se situait aux alentours de 50 millions d'euros.
Mediapart a publié samedi dernier le fac-similé d'un document présenté comme une note officielle du régime du défunt dirigeant libyen Moammar Kadhafi, datée de décembre 2006, qui donnerait son accord de principe pour financer à hauteur de 50 millions d'euros la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat a dénoncé un "faux grossier".
Le parquet de Paris a annoncé lundi soir avoir ouvert une enquête préliminaire après avoir reçu la plainte du président sortant contre le site Internet pour "faux et usage de faux" et "publication de fausses nouvelles". Mediapart a répliqué par une plainte pour "dénonciation calomnieuse" mercredi.
AP/03-05-2012
II- Révélations : La preuve et l’urgence d’une enquête
Kadhafi - Sarkozy : financement de la Campagne 2007
Selon un document officiel libyen (ci-dessus) daté du 10 décembre 2006 et publié par Médiapart le 28 avril 2012, le régime Kadhafi a décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.
Ce sont d’anciens responsables libyens, aujourd’hui dans la clandestinité qui ont communiqué le document officiel libyen, révèle Médiapart, « ces tous derniers jourd. »
Dans cette note, Moussa Koussa, alors chef des services de renseignements extérieurs libyens, autorise le directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Béchir Saleh, à entreprendre les versements secrets. Moussa Koussa évoque dans ce document des réunions préparatoires avec Brice Hortefeux et l’intermédiaire et homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine.
Ce document issu des archives des services secrets libyens et traduit en français par Médiapart, « prouve qu’on est en présence d’une affaire d’Etat », confirme Ziad Takieddine à Mediapart.
Et l’urgence d’une enquête officielle
Il faut prendre la mesure exacte de l'enquête que nous publions sur les liens financiers Kadhafi/Sarkozy. De quoi s'agit-il ? D'une possible entreprise de corruption massive, par une puissance étrangère, d'un ministre français devenu président de la République et, aujourd'hui, candidat à un second mandat. D'où la nécessité impérieuse d'ouvrir des investigations officielles. [28 AVRIL 2012 / Source et détails : voir site mediapart.fr]
Sentant le danger, le ‘dog’ sort les crocs
III- Recherché par Interpol, il trouve refuse en France. Mais pour quelle raison ?
Ex-dignitaire libyen proche du colonel Kadhafi, Bachir Saleh, qui a démenti avoir été destinataire d'une note citée par Mediapart à propos d'un soutien libyen à la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, est recherché par Interpol pour fraude et se trouve actuellement en
France
L'ex-trésorier de Mouammar Kadhafi "se trouve en France", a déclaré dimanche à l'AFP son avocat, Me Pierre Haïk, confirmant une information déjà publiée début avril par le Canard
Enchaîné.
L'avocat s'est adressé à l'AFP pour diffuser une déclaration de son client mettant en doute l'authenticité d'un document cité par Mediapart.
Celui qui a servi comme directeur de cabinet de Kadhafi et comme président d'un fonds d'investissement libyen en Afrique, est visé à la fois par des sanctions économiques de Washington et par une
"notice rouge" d'Interpol en vue de son extradition vers la Libye pour "fraude".
Ses photos publiées sur le site internet d'Interpol ont été authentifiées par l'AFP à Tripoli. Toutefois, sur la fiche d'Interpol, il est identifié sous le nom de Bashir Al-Shrkawi, né en 1946 à
Agadez, au Niger, de nationalité libyenne.
Le Niger lui a délivré un passeport "sur le conseil et la pression d'un pays européen" avant de l'annuler, avait déclaré en mars un haut responsable militaire nigérien, le colonel Djibou Tahirou,
à l'AFP en refusant de révéler le nom de ce pays européen. Le passeport "disait qu'il était un conseiller (politique) bien qu'il n'ait jamais été" conseiller du gouvernement du Niger, a souligné
le responsable nigérien.
A Paris, le ministère de l'Intérieur n'a pu être joint pour confirmer cette présence en France de Bachir Saleh et son statut.
"regroupement familial"
Le Canard Enchaîné avait affirmé début avril que Saleh avait obtenu "au nom du regroupement familial" un titre de séjour en France où il serait arrivé en provenance de l'île tunisienne de Djerba
dans des conditions difficiles à établir.
Saleh a démenti dimanche avoir été le destinataire d'une note publiée par Mediapart sur un accord libyen pour financer la campagne de M. Sarkozy en 2007. Il a émis "les plus expresses réserves
sur l'authenticité de la note publiée par Mediapart et opportunément présentée comme constituant la preuve d'un financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy", selon sa déclaration transmise
par son avocat. M. Sarkozy a qualifié d'"infamie" les accusations sur un soutien libyen à sa campagne de 2007.
En outre M. Saleh, a démenti "catégoriquement avoir participé à une réunion le 6 octobre 2006 au cours de laquelle un accord aurait été conclu en vue de déterminer les modalités d'un soutien
financier à la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy".
Selon le document en arabe publié samedi par Mediapart, ont participé à cette réunion côté libyen, "le directeur des services de renseignements libyens (Abdallah Senoussi, ex-chef du
renseignement militaire et beau-frère de Kadhafi actuellement détenu en Mauritanie, ndlr) et le président du Fonds Libyen des investissements africains (Bachir Saleh, ndlr), et du côté français
M. Brice Hortefeux et M. Ziad Takieddine".
La note porte la signature de Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye.
L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, mis en examen dans le volet financier du dossier Karachi, a dit reconnaître la signature de M. Koussa sur le document, mais qu'il n'avait "pas
assisté à cette réunion", qui cependant "a pu avoir lieu".
L'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a dit à Mediapart n'avoir "jamais rencontré Moussa Koussa et Bachir Saleh".
AFP / 29.04.2012
IV- Si Sarko perd, il pourrait être convoqué par la justice
En cas de défaite le 6 mai, le président perdrait son immunité pénale et redeviendrait un citoyen ordinaire. Il pourrait ainsi se voir convoquer dans deux affaires judiciaires, Karachi et Bettencourt, où son nom plane fréquemment.
Dans l'affaire Karachi, Me Olivier Morice, avocat des familles des victimes de l'attentat en 2002, avait lancé une première banderille en décembre 2009, affirmant lors d'une conférence de presse que "Nicolas Sarkozy était au coeur de la corruption".
La justice soupçonne l'existence de rétro-commissions, liées à deux contrats d'armement, qui auraient pu alimenter la campagne présidentielle de l'ancien Premier ministre Edouard Balladur en 1995, ce que ce dernier a toujours démenti. Ces deux contrats, signés sous son gouvernement, portaient sur la vente de sous-marins au Pakistan en 1994 (Agosta) et sur la vente de frégates à l'Arabie Saoudite en 1995 (Sawari II).
D'après l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, Jacques Chirac avait fait cesser le versement des commissions liées à ces contrats après son élection à l'Elysée en 1995, car il soupçonnait l'existence de rétro-commissions. Selon une des hypothèses aujourd'hui avancées mais qui n'est étayée par aucun élément matériel, cet arrêt pourrait être une cause possible de l'attentat, qui a coûté la vie à 15 personnes dont 11 Français.
Sarkozy dénonce
Après être resté longtemps muet sur le sujet, Nicolas Sarkozy, ancien ministre du Budget de Édouard Balladur, a parlé de "fable" et de "calomnie" en octobre 2011. "Je trouve particulièrement odieux qu'on utilise la douleur de familles -qui ont perdu leurs proches dans un attentat ignoble- au service d'intérêts politiciens, de magouilles et, pour tout dire, dans la volonté de salir les gens".
Peu de temps avant, Thierry Gaubert et Nicolas Bazire, deux proches du président de la République, avaient été mis en examen pour "recel d'abus de biens sociaux" dans ce dossier dont "il ne sortira rien", selon le chef de l'Etat.
Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire poursuivent leurs investigations. Deux jours après le premier tour de la présidentielle, l'homme d'affaires Ziad Takieddine, l'un des intermédiaires des contrats, a été mis en examen pour blanchiment aggravé pour des faits datant de 1992 à aujourd'hui, après des mises en examen pour recel, complicité d'abus de biens sociaux et faux témoignage fin 2011.
Système mafieux
A sa sortie du pôle financier du palais de justice de Paris, il a, une nouvelle fois, dénoncé un "système mafieux" à la tête de l'Etat visant un "triumvirat" composé du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, du patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini et de Nicolas Sarkozy.
"Une alternance politique pourrait nous aider, je pense, à avancer dans ce dossier", avait déclaré Sandrine Leclerc, dont le père est mort dans l'attentat de Karachi, lors d'une rencontre avec le socialiste François Hollande en mars dernier. "Dès que nous sommes déclarés recevables dans une procédure judiciaire, le parquet fait systématiquement appel", a-t-elle dénoncé. "Nous ne posons absolument plus la question de savoir d'où viennent les ordres", a-t-elle ajouté, en visant implicitement l'exécutif.
A l'époque des faits, Nicolas Sarkozy était ministre. Seule la Cour de justice de la République (CJR), compétente pour des crimes et délits commis par des ministres dans l'exercice de leurs fonctions, pourrait donc le poursuivre. François Hollande veut la supprimer car les ministres sont des "citoyens comme les autres".
Affaire Bettencourt
Le nom de Nicolas Sarkozy plane également sur l'affaire Bettencourt. Dans ce dossier tentaculaire, le juge bordelais Jean-Michel Gentil enquête notamment sur des retraits en espèces de la fortune de Liliane Bettencourt, qui suscitent des interrogations sur un éventuel financement illicite de la campagne présidentielle de 2007.
Son ancien gestionnaire de fortune, Patrice de Maistre, est mis en examen pour abus de biens sociaux et abus de faiblesse dans cette affaire. Il est incarcéré depuis le 23 mars.
Selon une ordonnance du juge Gentil, dévoilée par le "Journal du Dimanche", des témoins attestent que Nicolas Sarkozy, à l'époque ministre de l'Intérieur, s'est rendu au domicile de l'héritière pendant la campagne électorale de 2007. Il observe que des investigations sont "nécessaires" concernant deux retraits effectués cette année-là pour la famille Bettencourt, de 400'000 euros chacun.
Le président sortant rejette ces accusations et parle de "boules puantes". "Ces comptes de ma campagne de 2007 sont tellement exacts que personne n'y a retrouvé à redire. Il n'y a pas eu un contentieux", a-t-il insisté fin mars.
En cas de défaite au second tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy gardera son immunité pendant un mois puis, le cas échéant, pourra répondre aux juges s'il est convoqué.
L'article 67 de la Constitution stipule que le président de la République "ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite". Ces procédures peuvent être reprises ou engagées contre lui à l'issue "d'un mois suivant la cessation des fonctions".
[(ap/Newsnet)/ tdg]
Invité dans les locaux du quotidien L’Equipe, le président sortant parlait sport quand il a fait le parallèle avec le monde la politique. C’est au moment d’évoquer l’Américain Bob Beamon, recordman du monde du saut en longueur de 1986 à 1991, que Nicolas Sarkozy s’est laissé à aller à cette pensée. "Je pense que les records sont faits pour être battus. Et donc, par conséquent, on ne peut pas être triste que quelqu'un d'autre prenne votre place parce que de toute manière, c'est la règle", a confié le président sortant. C’est la seconde fois de la campagne qu’il évoque sa défaite.
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin se déclare "effrayé" par la campagne du président-candidat Nicolas Sarkozy et ses "gages à l'extrémisme", dans une tribune publiée vendredi dans Lemonde.fr. "Halte au feu ! (...) Mon rôle n'est pas de dire pour qui voter, car chacun doit prendre ses responsabilités (...). Le 6 mai, que chacun vote en pensant à la France et à ce qu'elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs de respect, de dignité et d'humanisme, parce que, en conscience, il faut bien choisir", souligne-t-il.
VI- Austérité ou Croissance : La première vous écrase, la seconde est introuvable !
La politique de fuite en avant ne résoudra pas les problèmes économiques de la France :
La croissance ne se décrète pas .... Et la situation de l’économie et des finances françaises, héritée du quinquennat précédent, est tout simplement CATASTROPHIQUE....
Attendez-vous à des lendemains qui déchantent !
Ecoutez plutôt Olivier Delamarche (24 avril 2012) :
VII- L’étau juridique se resserre autour de Sarko
I- La bombe de l’entre deux tours de la présidentielle : le système Sarkozy mis en cause par M. Ziad Tiakeddine dans le « karachigate » !
Une dépêche de l’agence Reuters émise en fin de matinée du 24 avril, nous apprend que M. Ziad Tiakeddine, homme d’affaire franco-libanais spécialiste de l’achat et la vente d’armes, a mis en cause le président de la République dans une déclaration à la presse, à son arrivée au pole financier du tribunal de Paris.
Crédits photo : Miguel Medina / AFP
Plusieurs juges enquêtent depuis des mois sur l’existence d’éventuelles rétro-commissions versées par des intermédiaires dans l’affaire de la vente de sous-marins au Pakistan et de frégates à l’Arabie Saoudite. La suspension du versement de ces rétro-commissions sous l’ère Chirac aurait pu avoir pour conséquence la réalisation d’un attentat au Pakistan en 2002, au cours duquel le car qui transportait des coopérants Français avait été soufflé par une explosion entrainant la mort de onze d’entre eux. L’hypothèse actuellement étudiée par les magistrats est qu’une partie au moins de ces rétro-commissions, ayant transité par divers intermédiaires internationaux, aurait été réacheminée vers Paris en espèces pour financer la campagne de M. Edouard Balladur en 1995.
Selon Reuters, le résultat d’enquêtes à l’Etranger demandées par le juge R. van Ruymbeke, révèle que « des sommes soupçonnées provenir [de ces rétro-commissions] sont sorties d'un compte en Suisse d'Abdul Rahman Al Assir, ex-associé de Ziad Takieddine. L'argent est ensuite parti au Koweït, puis a été retiré en espèces, opération qui constituerait le blanchiment ». Au total, les sommes reversées au bénéfice de la campagne de M. Balladur en 1995 atteindraient 20 millions de Francs. Dans cette affaire, M. Nicolas Bazire, ex-directeur de campagne de M. Balladur et M. Thierry Gaubert, un proche de Nicolas Sarkozy, sont déjà mis en examen. Rappelons aussi que, selon un rapport de la police luxembourgeoise, l’actuel président de la République Française pourrait avoir contribué - es qualité de ministre du Budget de l’époque - à la création au Luxembourg de structures liées à ces manœuvres, ce que M. Sarkozy réfute.
Or, à son arrivée au pôle financier du tribunal de Paris, M. Tiakeddine a directement mis en cause M. Nicolas Sarkozy, n'hésitant pas, selon Reuters « à s'adresser aux électeurs pour leur demander de le chasser de l'Elysée ». Il a déclaré aux journalistes présents : « Je m'adresserai aux Français pour leur dire à qui ils vont avoir affaire s'ils ne font pas les choses qu'on leur offre de faire, (...) éradiquer ce système de corruption qui vous mène depuis quelques années, depuis 1995, et en tous cas fortifié aujourd'hui ». Evoquant « un système qui gère la France », il ajoute que celui-ci a à sa tête « quelqu'un qui s'appelle peut-être le président de la République ».
L’étau juridique se resserrant autour de l’actuel Président, on comprend mieux son désir absolu de réélection, qui lui confèrerait de droit une immunité aux poursuites qui pourraient être engagées contre lui. Tous les arguments, toutes les manœuvres politiques seront donc bonnes pour éviter que M. F. Hollande occupe le siège de Président de la République, ce qui peut expliquer l’hyper-droitisation du discours de M. N. Sarkozy. Ce dernier ne peut en effet gagner le second tour de la présidentielle que s’il « siphonne » au moins 80% des voix des électeurs ayant choisi M. M. Le Pen au premier tour. On peut donc s’attendre à une poursuite de campagne nauséabonde de la part de l’actuel occupant de l’Elysée, qui pourrait être, toujours selon Reuters « interrogé comme témoin par le juge Van Ruymbeke à partir de juin mais pas poursuivi, les faits relevant a priori de la Cour de justice de la République, seule compétente pour les anciens ministres ».
Sources : Agoravox / Reuters
II- Affaire Bettencourt : Patrice de Maistre reste en prison
La cour d’appel de Bordeaux a rejeté mercredi la demande de mise en liberté de Patrice de Maistre. L’ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt est écroué depuis le 23 mars dans le cadre de l’affaire d’abus de faiblesse au détriment de l’héritière de l’Oréal.
La cour d’appel avait déjà rejeté le 30 mars une première demande de mise en liberté, et demandé au juge d’instruction en charge de l’affaire de mener des investigations urgentes pour éclaircir la situation de Patrice de Maistre.
VIII - Même la droite, majoritaire en suisse, juge catastrophique le bilan de Sarkozy
Et montre son antipathie envers la personnalité de Sarko !
«Catastrophique, malsaine, inquiétante», tels sont les mots employés. La droite, majoritaire en Suisse, juge sévèrement le bilan de Sarkozy.... », et ce à l’instar de notre blog !
Extraits :
«La situation en France est vraiment catastrophique», estime le conseiller national démocrate-chrétien Luc Barthassat, qui se situe au centre droit. «Je pense même qu'elle est malsaine. Les petits patrons sont surtaxés. Les employés touchent 1300 euros par mois et tournent avec le minimum. Ils ne sortent plus, ne vont plus au resto. Et tout le monde en a ras-le-bol ».
«Tout le monde en a ras-le-bol»
Hansjörg Walter, le président du Conseil national et donc premier personnage de l'Etat suisse, appartient à la droite nationaliste UDC. Il a de la sympathie pour Sarkozy mais pas pour son bilan. «Il n'a pas atteint ses objectifs électoraux. La France doit être réformée. Il faut introduire un vrai frein à l'endettement et assainir les assurances sociales».
Les «fautes graves» de Sarkozy
Hans Fehr, conseiller national UDC, premier parti de Suisse, enfonce le clou. «Sarkozy a promis beaucoup de choses. Mais il a échoué sur le chômage et l'immigration. Beaucoup de Français sont désillusionnés». Werner Lüginbühl, sénateur du parti bourgeois démocratique, pointe aussi «des fautes graves». Il cite la fête au Fouquet's, les vacances aux frais de Bolloré et la volonté de placer son fils à la tête de l'EPAD. «Même dans les cercles bourgeois, il y a une antipathie envers lui ».
Le conseiller national socialiste Jean-Christophe Schwaab dénonce d'ailleurs l'accroissement des inégalités en France, «la distribution des prébendes aux grandes entreprises comme Dassaut, Bouygues ou Bolloré» et le favoritisme qui récompense les proches. Il n'en fait pas cependant un travers spécifique à l'UMP. «Avec DSK, les socialistes auraient été exposés aux mêmes risques».
Les politiciens suisses estiment aussi que la personnalité «bling bling» de Sarkozy nuit gravement à sa réélection. «Il est toujours dans la com', l'esbrouffe, c'est insupportable», relève le conseiller national socialiste Roger Nordmann. «C'est tout le contraire d'une Angela Merkel». Luc Barthassat enchaîne: «Il n'a pas l'image de quelqu'un proche des gens. Il vit dans un autre monde, côté Saint Trop'.» .../...
Par Arthur Grosjean, Berne / tdg du le 20.04.2012
IX - Didier Porte : «J'exige 12 débats entre les deux tours!»
Dans sa chronique hebdomadaire, Didier Porte tire les leçons du premier tour de la présidentielle 2012. Et, reprenant la suggestion de Nicolas Sarkozy, il estime que ce n'est pas moins de 12 débats qui sont nécessaires pour départager les finalistes.
X- PLEASE, NE LÂCHEZ RIEN !