I- Pourquoi «Ruby», la jeune prostituée marocaine et protégée de Berlusconi a-t-elle disparu ?
Au centre d’un procès contre l’ex-chef de gouvernement italien Silvio Berlusconi poursuivi pour incitation de mineure à la prostitution et abus de pouvoir (passible au maximum de 3 ans de prison), la jeune prostituée marocaine dite «Ruby Rubacuori», de son vrai nom Karima Mehroug, officiellement témoin à décharge dans le procès, ne s'est pas présentée lundi à l’audience devant le tribunal de Milan. Elle serait en Floride par stratégie... électorale.
Rappel des faits :
Le but est de faire traîner le procès
En effet, d'après les observateurs éclairés de l'actualité politico-judiciaire, ce séjour plus que probable de la jeune femme aux Etats-Unis n'est pas totalement fortuit et découle d'une stratégie bien étudiée par la défense de l'ex-chef du gouvernement.
Cet avis est également partagé par la procureure Ilda Boccassini pour qui l’accusé fait «traîner le procès en longueur, afin qu’il puisse participer à la campagne électorale» en vue des futures élections anticipées qui s'annoncent.
Le «Cavaliere» s'apprête fort vraisemblablement, comme il l'a annoncé en fin de semaine dernière, à briguer pour la sixième fois la tête du gouvernement. Le verdict de l’«affaire Ruby» est attendu en principe pour janvier et une condamnation serait de nature à empêcher Silvio Berlusconi de se représenter.
Au temps des soirées «bunga bunga»
Pour rappel, le «Rubygate» constitue le plus spectaculaire des procès intentés à Berlusconi, accusé de s'être offert les services d'une prostituée mineure, une pratique entraînant d’office des poursuites judiciaires, et de s'être rendu coupable d'un abus de pouvoir pour faire libérer la jeune femme, placée en garde à vue dans une affaire de vol d'un bracelet.
Le scandale a mis en lumière les soirées «bunga bunga» organisées dans une des villas de Berlusconi, à Arcore, près de Milan, auxquelles participaient des dizaines de jeunes femmes aspirant à travailler dans le milieu de la télévision et du spectacle. Selon le parquet, ces jeunes femmes étaient payées ou recevaient des cadeaux luxueux.
Silvio Berlusconi, qui est âgé de 76 ans, nie les accusations – ces soirées, s’est-il défendu, n'avaient aucun caractère sexuel mais étaient l'occasion de «jeux burlesques» – et se dit victime d'une campagne politisée de la magistrature. «J'ai lu dans les médias que ce tribunal avait déjà décidé de me condamner, mais je ne veux pas le croire», déclarait à la barre le milliardaire italien le 19 octobre dernier.
Source : Newsnet/Tdg
II- Un film d'horreur tourné au CERN fait le buzz
Des étudiants britanniques au CERN à Genève ont tourné un film d'horreur dans les sous-sols du centre de recherche. Depuis, il tourne à fond sur le net.
Le film, appelé «Decay» («Décomposition»), a été produit sans l'autorisation du laboratoire, qui n'a cependant pas chercher à interdire sa diffusion sur internet, revèle Le Matin (suisse).
«Nous ne savions pas que ce tournage avait eu lieu, car il n'y a eu aucune demande d'autorisation», a indiqué une porte-parole du CERN, qui a confirmé l'information.
Le LHC (Grand collisionneur de hadrons), l'accélérateur de particules du CERN qui est à ce jour le plus puissant au monde, est au centre du film. La porte-parole a précisé que «les scènes ont été tournées dans les sous-sols du site genevois, mais évidemment pas dans le tunnel du collisionneur, qui est hautement sécurisé».
Le CERN, a-t-elle ajouté, accueille des milliers d'étudiants.
Selon Le Matin, le film a été lancé il y a deux jours sur des sites tels que decayfilm.com ou sur Youtube, et a déjà «été vu des dizaines de milliers de fois».
Il dure 1h15 et peut être téléchargé gratuitement.
Selon le scénario du film imaginé par les étudiants britanniques, le LHC devient incontrôlable et produit des radiations qui rongent le cerveau humain et transforment les gens en zombies.
Dans le film, le directeur général du CERN est présenté comme un personnage sans scrupules, qui fait passer l'avancée de la science avant les intérêts de l'espèce humaine. Le CERN a déjà servi de décor pour des scènes de «Anges et démons», avec Tom Hanks.
(afp/Newsnet)