Mélenchon se rebiffe contre le projet UMP
Le candidat du Front de gauche attaque le projet économique et social de l'UMP et estime que ce projet présenté
aujourd’hui était "une déclaration de
guerre sociale contre les travailleurs et le peuple".
"Malgré les euphémismes, l'UMP propose en fait de mettre fin au principe de la durée légale du travail en renvoyant à des négociations de branches ou d'entreprises. L'UMP propose ainsi un retour à la situation d'avant 1919 et la loi sur la journée de 8 heures. Bel exemple de modernité pour un parti qui ne cesse de critiquer le supposé archaïsme de la gauche", écrit l'eurodéputé dans un communiqué.
Pour l'ex-sénateur PS, "c'est une attaque frontale contre les droits des salariés" et "la proposition de fiscalité anti-délocalisation cache bien mal le retour de l'injuste TVA sociale". "Au lieu de s'attaquer à la finance, les serviteurs de Sarkozy s'en prennent au peuple. C'est une conception très particulière du courage, thème de la convention UMP d'aujourd'hui". "Face à la crise, le courage est du côté de ceux qui résistent à la finance pour rassurer les productifs. Il est du côté du Front de gauche", conclut-il.
Source AFP-22/11/2011
Et Hamon de dénoncer Sarkozy
Lors de l’interview accordé par Benoît Hamon au Point, hier lundi 21/11/2011, il a déclaré à propos de Sarko et de la crise :
"Nicolas Sarkozy dit
que, face à cette crise, il n'y a qu'une seule politique possible, qu'un seul président possible, qui protège, mais c'est un tour de passe-passe. Sarkozy, c'est la triche érigée en méthode de
gouvernement. Il est le président de la triche sur tout. Il triche avec les faits, avec la réalité, il triche sur la violence, sur l'économie, sur la réalité du budget de l'État. Il dénonce la
fraude sociale, mais il n'y a pas président plus fraudeur. Avec Jacques Chirac, nous avions un président menteur, avec Sarkozy nous avons un président tricheur. Au-delà d'un projet politique
différent, qui ne se résigne pas à l'austérité, on a besoin d'honnêteté et nous n'avons pas un président honnête à la tête de la République."