Les Indignés de La Défense délogés par des interventions musclées
Sans ménagement, les forces de l’ordre sont intervenues à deux reprises mardi pour démanteler le campement des Indignés installés à La Défense depuis une dizaine de jours
Selon les Indignés, ces interventions ont été particulièrement « violentes ». Ils déplorent l’attitude de centaines de policiers et gendarmes qui ont « saccagé » leur campement situé sous la Grande Arche de La Défense, installé depuis la fin du sommet du G20 de Cannes, le 4 novembre. Les forces de l’ordre ont confisqué ce qui servait de campement aux Indignés, à savoir les cartons, pancartes et autres bâches installées. Ils ont ensuite encerclé la centaine d’Indignés présents, qui tentaient de reconstituer leur campement, selon l’Humanité.
Les Indignés dénoncent un « harcèlement policier »
« J’y suis j’y reste, je ne partirai pas », « Non à la violence », « Peuple jamais vaincu », criaient les Indignés de La Défense. Plus tard, dans la nuit, les forces de l’ordre auraient, selon un communiqué des Indignés, piétiné la nourriture et les médicaments des manifestants. Particulièrement remontés, les Indignés déplorent cette situation : « ce harcèlement policier ne fait que renforcer la légitimité de cette occupation par ces citoyens déterminés à prendre leurs responsabilités et à résister de manière non-violente face à un Etat qui emploie des méthodes fascistes indignes d’une démocratie ».
Dans la nuit du 14 au 15 novembre, les Indignés et la police s’affrontent :
« Un policier tente de voler notre caméra après nous avoir menacé »
Où sont-ils passés.... ? Ces organisations des droits de l'homme, les associations des droits civiques, les représentants des partis politiques , les candidats à l'élection présidentielle......
Et pourquoi ne dénoncent-ils pas ces agissements policiers dignes des Républiques bananières ?
Dernière minute : Les indignés de la Défense demandent justice
Selon Mediapart, vingt-trois personnes déposent plainte ce mardi 17 janvier, au tribunal de Nanterre, contre l’entrave à la liberté d’expression et les violences policières subies lors de l'évacuation du parvis de la Défense.
Le 16 novembre 2011