Nous avons vraisemblablement vécu la dernière semaine de stabilisation des marchés boursiers et financiers avant leur chute
Alors
que les investisseurs -par nature moutonniers- ont acheté tout et n’importe quoi à n’importe quel prix en janvier 2012, dans un contexte de laxisme monétaire prolongé de la part des banques
centrales occidentales (qui continuent de détruire la richesse avec leur création massive de liquidités ex nihilo et leurs taux d’intérêt zéro à court terme), ce qui a conduit les marchés
financiers à leur surévaluation actuelle, février 2012 a commencé par une tonalité bien différente puisque les hauts récemment atteints (tant sur l’euro/dollar que sur les actions, les
obligations européennes et les matières premières) se révèlent évidemment infranchissables et que les “insiders” vendent puisque aucun problème structurel, tant en Europe (faillites de la
Grèce et de plusieurs autres PIIGS) qu’aux USA (illusion de croissance économique), n’a trouvé de commencement de solution durable. Nous n’avons donc rien à rajouter à nos précédentes
affirmations...
Sauf que, pour ce qui concerne les métaux précieux, les niveaux de 1.766 sur l’or en USD et de 34,40 sur l’argent-métal en USD (comme nous l’avions prévu) se révèlent infranchissables à la
hausse puisque les bullion banks les vendent massivement dans l’espoir d’obliger les sociétés minières qui, en dessous de 1.650 et de 28 sont
perdantes, à arbitrer (c’est-à-dire à vendre à terme) leur production actuelle et future un peu avant que ces cours soient atteints. Un arbitrage qui ferait chuter fortement les cours des
métaux en USD et donc assurerait d’importants profits pour les dites bullion banks. Mais
qui aurait un effet très négatif sur les actions des sociétés minières dont on doit absolument sortir si l’on en a encore.
Il n’y a que l’or en euros qui puisse monter -pour une raison monétaire- étant donné que l’euro/dollar US est incapable de se reprendre et que sa perspective baissière en direction des 1,15 reste inchangée. A noter, par ailleurs, que la vitesse de circulation de la monnaie étant toujours en diminution, il ne peut pas y avoir actuellement de forte inflation (comme expliqué dans notre article précédent du 6 février). [fmg]