Masquer la réalité
''Quand il n’y a plus de solution de manipulation disponible pour masquer la réalité de leurs erreurs, les Etats ont généralement le réflexe d’aller faire la guerre. Le Prix Nobel de la Paix Obama, le triste président que les Américains ont fait la bêtise d’élire à deux reprises sous les mandats duquel les inégalités se sont massivement aggravées aux USA alors qu’il prétendait pouvoir les diminuer et qui a donné le pouvoir aux grandes banques manipulatrices de Wall Street (JP Morgan, Goldman Sachs et le reste de la bande) alors qu’il prétendait réformer la finance, pourrait donc nous offrir en prime une attaque de la Syrie et d’autres Etats voisins alors qu’il faut amener tous les belligérants à une table de conférence. Ce qui, outre des pertes humaines et des destructions supplémentaires inutiles, affaiblirait le dollar US puisque le coût de telles opérations serait évidemment prohibitif pour les USA et ferait monter plus encore, avec un pétrole brut pouvant alors se diriger vers les 150 dollars US le baril, les anticipations inflationnistes. Tout en cassant l’espoir de reprise économique qui n’existe que dans le rêve des dirigeants politiques, dont la seule approche est hélas l’utilisation de la “méthode Coué” (François Hollande: “La reprise est là !”), alors qu’il faut revoir complétement les systèmes monétaires et bancaires si l’on veut créer les conditions d’une authentique croissance durable.
La plupart des statistiques étant soit manipulées, soit ne reflétant pas la réalité des phénomènes économiques parce qu’inadaptées, le seul baromètre effectif de nature à prouver que les économies s’améliorent c’est le niveau de l’emploi productif (pas celui des fonctionnaires ou des petits jobs subventionnés). Or, de ce côté là, il n’y a aucun progrès réel qu’il s’agisse des USA ou de l’Europe installés dans le chômage de masse, donc la perte de pouvoir d’achat et la sous-consommation structurelles. Quant aux BRIC et autres pays émergents, le Brésil et la Chine en particulier, leur ralentissement économique ne fait que commencer... ''