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Le régime des enflures et des tordues

Publié par medisma sur 8 Juin 2015, 20:01pm

Le régime des enflures et des tordues

 

 

Comment respecter celui qui salit tous les jours la fonction présidentielle ? Cet homme n’a aucun honneur, aucun principe, aucune pudeur.

Il  a osé ! Oh, le cochon ! S’afficher ainsi sur les marches de l’Élysée avec son ex-compagne, comme à la parade tous les deux, nos petits-bourgeois fonctionnaires, devant le sang bleu d’Espagne, elle aux anges de se trouver au devant de la scène, notre Madame Sans-Gêne, et lui le petit boursouflé à la crinière teintée, le réjoui de la crèche à la cravate de travers, le pantalon tire-bouchonné, plus moche et ridicule, plus déplacé que jamais.

Je ne suis pas bégueule ni bas-bleu, mais la danse du ventre d’une Ségolène si peu royale aux côtés du monarque-président qui préside au suicide programmé de la France devant les Bourbons d’Espagne me révulse. J’ai honte, mais j’ai honte !

Il n’est pas une posture qu’il nous aura évitée, ou d’impostures intellectuelles dont il se serait épargné. Derrière la posture et les impostures du Président, c’est tout un régime, socialiste, et toute une basse-cour, d’enflures et de tordues, qui se profile.

On va me reprocher de manquer de respect pour l’institution. Mais comment respecter celui qui salit tous les jours la fonction présidentielle ? Cet homme n’a aucun honneur, aucun principe, aucune pudeur.

Depuis les pantalonnades de la rue du Cirque, et depuis que la concubine répudiée ne nous aura rien épargné, de ses émois, de sa tentative grotesque de suicide et des mensonges du Président, l’institution en a pris un coup dans l’aile, et la cause des femmes a reculé de cinquante ans. Mais la parole s’est libérée.

François Hollande nous fait penser à ces monarques de carton-pâte arrivés par hasard au faîte du pouvoir, marqués de la tache indélébile de leur extraction vulgaire, de leurs manières grossières, de leur indécence ordinaire, de la vilenie qui résume leur caractère.

Jamais les parvenus ne parviennent à se couler dans la gravité de la fonction ou à se soumettre aux devoirs de la charge, naviguant en permanence entre l’enflure de la posture et les impostures des fréquentations, au membre desquelles la cohorte des maîtresses et concubines, et d’épouse en titre, aucune.

Ainsi donc en dispose notre Sardanapale élyséen, autorisant la sortie du sérail, au bon gré de son plaisir et des nécessités du moment, à la suivante connue sur les bancs de l’école.

La suivante ne se sent plus de joie et fait la nique aux autres filles de basse origine de son harem, et aux eunuques qui les entourent, les petits marquis fluets à l’air important qui tentent de faire rejaillir sur eux un peu de l’éclat du monarque-président.

Nous ne supportions plus Nicolas Sarkozy, parce qu’il se croyait Napoléon le Grand quand il n’était que le rejeton abâtardi de Napoléon le Petit. Nous ne voulons plus de François Hollande qui restera comme le plus ridicule, le plus haï, le plus déplacé de tous les souverains et présidents de notre histoire.

Le seul monarque auquel il puisse être comparé, par l’impopularité, est Louis-Philippe, le souverain-citoyen sur lequel les caricaturistes se sont injustement acharnés en lui prêtant les traits d’une poire. Notre pontife de souverain-socialiste, plus que l’autre, est un déplacé, un poncif si insignifiant que les caricaturistes ne se donnent pas la peine de le croquer.

Par  Stephan A. Brunel

Stephan A. Brunel

Administrateur civil, écrivain

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