
Le souk
Une situation délétère
A présent, la situation au Maroc est en train de se muer en une véritable crise économique, financière, juridique, culturelle, sociologique, voire politique ... :
L’Etat, qui par son attitude exclusive et insouciante, s’est à tel point détaché du vrai pays qu’on ne s’y aperçoit, même pas des nouveaux courants qui agitent le Maroc. Il ne veut engager aucune discussion avec le peuple : sa place est en haut, celle du peuple en bas.
Mais les « ont-dits » à propos de la gestion des affaires, des dépenses extravagantes, des détournements de fonds importants, du népotisme ambiant, de la tricherie fiscale, de la corruption, du cumul des fonctions, de l’immobilisme et de l’attentisme dans la mise en œuvre des politiques publiques, de l’incompétence de certains responsables... ont contribué à gonfler le grand arsenal de tous les commérages malveillants, le fameux «univers des calomnies». Et le dard de toute cette haine ainsi emmagasinée est dirigé contre le Makhzen lui-même.
Plus dangereuse que la génération d’hier qui n’a plus la force de mordre, se dresse la génération nouvelle qui n’a jamais goûté au pouvoir et qui n’entend pas rester dans l’obscurité.
Le peuple ne croît plus aux prêches et aux paroles qui réconfortent. La perte de crédibilité des autorités est immense, l’oligarchie au pouvoir détestée. Mais, plus importante encore est la prolifération des contestataires qui inondent le peuple sur les réseaux sociaux de discours à la hâte, gorgés de ressentiment. Ils joignent leurs critiques à celles de nombreux opposants vivant en exil aux idéologies radicales et plurielles.
Leur influence est sourde, difficile à évaluer mais réelle et leur parole échappe aux canaux officiels.
Ce qui est certain, c’est que s’est libéré un discours hostile au pouvoir, aux partis politiques et aux médias officiels. C’est un processus délétère qui échappe de plus en plus à ceux qui y participent.
Absence de solution claire
Ce qui est grave, c’est l’absence d’une solution claire aux difficultés du pays et la peur des responsables de ne pas parvenir à contrôler les masses.
Les responsables du pays, gouvernement compris, pensent que la jonction de diverses oppositions si différentes ne pourra jamais s’opérer. Erreur ! Ils sous-estiment qu’il existe un point commun entre toutes : la volonté de les chasser, quitte à s’aventurer en des terres politiques inconnues.
Fiasco intégral du modèle économique et social
Depuis plusieurs décennies, le Maroc vante un modèle économique et social qui a éradiqué la croissance potentielle, créé un chômage permanent, instauré des inégalités criantes, fait exploser la dette et placé le pays sous un régime de souveraineté limitée par la tutelle du FMI.
Déni marocain
Il est persuadé d’être un pays en progrès alors qu’il se paupérise à vitesse accélérée. Il s’est installé dans le déni, c'est-à-dire dans la négation de la réalité. Il persiste à se conduire comme une grande nation africaine en dépit de ses faiblesses structurelles dans les domaines de la maîtrise de ses finances publiques et de la sous-compétitivité de ses institutions financières.
Il est à présent dépourvu de talents, de capitaux et de bonne gouvernance.
Par son incapacité à se réformer, par son ambiguïté sur le renforcement de la bonne gestion publique, par son refus systématique de prendre en compte la logique de rentabilité liée aux projets d’investissement, il entretient l’instabilité et interdit l’élaboration et l’application d’une stratégie cohérente de sortie de crise.
Troublant ! Il se refuse les réformes indispensables à son sauvetage.
Une « nation » plurielle ébranlée
Le Maroc n’a pu façonner l’idée d’une nation. Curieusement, l’idée même d’une nation a été ébranlée.
Le pays se réduit à un conglomérat de communautés, de groupes, d’intérêts, de statuts, de corporations qui n’ont seulement ne ressentent plus la volonté de vivre ensemble, mais s’organisent pour faire sécession. Nombre de marocains ne se voient plus d’avenir commun, ce qui se traduit par l’exclusion et la délinquance chez les uns, par le choix d’exile chez les autres. La solidarité a disparu qui supposait un engagement réciproque et une responsabilité vis-à-vis du destin collectif et des autres citoyens.
L’esprit civique a déserté au profit d’une mentalité de prédateurs d’une jeunesse ayant pour tout héritage un Etat en faillite.
Aujourd’hui, nul ne peut douter qu’à brève échéance, le Maroc connaîtra le même sort que Chypre, l’Egypte, la Grèce ou l’Argentine.
Cette situation n’a rien d’inéluctable, mais la classe dirigeante a fait le choix de la faillite contre celui de la réforme.
Ce modèle à bout de souffle doit disparaître
Et cette situation qui perdure est en train de se muer en une véritable crise économique, financière, juridique, culturelle, sociologique voire politique :
- Le modèle économique en vigueur est donc totalement inadapté. C’est une construction démente qui ne tient plus debout et qu’il faut réformer d’urgence de fond en comble. Ce modèle célébré précédemment par les bien-pensants ne cesse de fabriquer l’inégalité au nom de la légalité.
S’il y avait un prix de la plus mauvaise gestion du monde, le Maroc concourait dans les premières places. Plus il dépense, plus il fiscalise, moins ça marche.
Son prétendu modèle est ingurgité par le gaspillage, l’absentéisme, la fraude fiscale, les détournements de fonds, la corruption, l’incompétence, le népotisme, le cumul des fonctions et mandats, le manque d’effort et de culture civique...
« Jetez les yeux sur le luxe scandaleux de ces responsables entretenus aux dépens du peuple, sur leur faste, sur la magnificence des villas qu’ils habitent, sur la richesse de leurs ameublements, sur l’ostentation de leur manière de vivre, sur la somptuosité de leurs tables et sur la vie d’abondance que mènent leurs épouses et leurs progénitures. »
Et lancer juste un regard sur le dénuement complet de cette population majoritaire, impécunieuse, misérable, manquant de tout...
Qu’éprouveriez-vous au regard de cette angoissante scène ?
Enchantement et ravissement ? Satisfaction et enthousiasme ?
Ou plutôt confusion et déshonneur ? Embarras et gêne ?
Ce modèle doit donc disparaître, il est tout simplement à bout de souffle !
Non seulement les marocains n’on pas pour leur argent, si l’on juge par l’état déplorable de certains services publics, mais en plus les classes moyennes et populaires portent une partie non négligeable du fardeau. Quel est le cerveau cynique et débile qui a imaginé de les taxer perpétuellement et de plus en plus.
Le gouvernement n’a simplement pas compris que la situation avait une dimension sociologique, j’allais dire existentielle.
Qu’il sache que le désespoir est un carburant puissant mais facilement inflammable.
C’est à cette angoisse-là, sourde, profonde, à maturation lente, que l’Etat doit répondre, et non pas aux revendications affichées ça et là qui sont souvent contradictoires, excessives, voire néfastes.
Nécessité impérieuse d’un nouveau modèle de croissance
Dans l’état actuel des choses, l’élaboration d’un nouveau modèle de développement s’avère primordial pour installer l’économie sur une trajectoire de croissance, il faut au préalable de grandes réformes. D’où la nécessité d’un diagnostic analytique qui cible les contraintes en tenant compte de la situation propre du pays.
L’élaboration du modèle en question repose sur les piliers suivants : diagnostic, création d’un environnement favorable au développement qui représente la source durable de la croissance, développement du capital humain et réduction des inégalités sociales.
Pour sortir de cette impasse de crise et opérer des changements profonds, le pays a surtout besoin d’un projet de société car il détermine le reste.
Par capital humain, il faut entendre l’ensemble des connaissances, des qualifications, des compétences et des conditions de vie des individus.
L’importance grandissante de l’économie du savoir stimule l’innovation technologique et en fait le moteur de la compétitivité des entreprises. Il ne se suffit plus d’acquérir des machines et de disposer d’une main-d’œuvre abondante pour augmenter la production des biens et résister à la concurrence.
Quant aux réformes proposées par le FMI et la Banque Mondiale, elles sont de plus en plus contestées. Elles contribuent à accentuer davantage la pauvreté et accroître les disparités au sein de la société.
Les premiers échecs anticipés de la flexibilité du dirham
Dans le cadre de leur politique de flexibilité du dirham, les autorités avaient décidé d’opter pour une marge de fluctuation de + ou – 2,5% dans le premier temps et de faire évoluer cette marge par paliers jusqu’à la libéralisation totale de la monnaie marocaine. Or, l’erreur des autorités financières c’est d’avoir lancer cette politique alors que la situation économique et financière du pays est particulièrement fragile. Désastreux ! Car le dirham ne peut évoluer que dans le sens d’une dépréciation continue liée à l’amplification graduelle de la marge de fluctuation, ce qui correspondrait à une succession de dévaluations dont profiteront exclusivement les grands exportateurs du pays : OCP, entreprises minières, agro-alimentaires et bien d’autres.
Il est vite apparu que la flexibilité a entretenu l’inflation et in fine la dépréciation de la balance commerciale. Ce qui semble démontrer l’inefficacité de la politique de libéralisation adoptée par les pouvoirs publics. Et c’est l’une des raisons de l’aggravation de la situation déjà délicate et pénible du pays.
Il s’agit donc d’une politique délibérée de dévaluation du dirham par paliers successifs. Mais faîtes bien attention car « la question des taux de change est l’une des plus ardues en sciences économiques et peut avoir des conséquences dramatiques sur l’économie réelle et les populations. »
Pour de plus amples informations, voir sur le Net l’article : « Maroc : La flexibilité n’est pas la panacée »
Le 17 janvier 2019, Bloomberg annonce que :
Le Maroc envisage le report de sa politique de libéralisation du dirham.
« Après l’élargissement de la bande de négociation du dirham il ya un an, les autorités vont probablement attendre au moins 2020 avant d’envisager d’assouplir davantage leur emprise sur la monnaie, ont déclaré deux responsables proches du dossier. Ils ont parlé sous condition d'anonymat parce qu'ils n'étaient pas autorisés à parler aux médias...
Rabat ne s’est pas engagé dans un calendrier de libéralisation de la monnaie, mais son passage au ralenti met à nu les vulnérabilités des finances du pays. En 2018, la banque centrale a élargi la bande dans laquelle fluctue le dirham dans le cadre d'un plan plus large d'ouverture de l'économie...
Faisant preuve de plus de prudence, le Maroc a renouvelé le mois dernier sa ligne de précaution en matière de liquidité auprès du Fonds monétaire international.
Ahmed Lahlimi, qui dirige le HCP, a déclaré que la prévision de la croissance pour 2019 sera de 2,9%, en baisse par rapport à l’année écoulée et elle continue d'être tirée par la consommation intérieure basée sur les produits importés, tandis que les exportations ne sont pas suffisamment diversifiées.
Zouhair Ait Benhammou, économiste marocain enseignant à l'Université Paris Nanterre, a déclaré que la libéralisation de la monnaie "est une politique sensée, mais une mauvaise politique".
«Le Maroc utilise certaines de ses réserves pour soutenir le dirham, ce qui n’est pas un bon usage des réserves de change. Mais en même temps, c’est ce qui rend les importations essentielles abordables », a-t-il déclaré. »
Le 24 janvier 2019, le FMI recommande que :
Face à l’atermoiement des autorités marocaines, le FMI leur recommande l’élargissement de la bande de fluctuation du dirham « sans tarder »
Le FMI, dans son dernier rapport rendu public le jeudi 24 janvier, recommande la poursuite de la réforme de la libéralisation du dirham en élargissant davantage la bande de fluctuation, et ce sans « retard inutile ».
L’institution internationale estime que le Maroc « remplit tous les critères pour procéder à l’élargissement de la bande. »
Ce rapport intervient suite au renouvellement de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) d’un montant de 3 milliards de dollars environ.
Les accords de libre échange, des transactions chimériques
Le libre échange qui prône ‘une compétition entre pays sur un terrain plat sans avantage déloyal’ est évidemment une chimère.
Quand le fort attaque le faible, même sur un terrain plat, la partie n’est-elle pas jouée d’avance ? Surtout quand le meilleur et le plus intelligent moyen d’ouvrir les marchés consistait à créer sur place une élite nantie, corrompue, soumise, assujettie au progrès économique et indifférente à ses conséquences sur la vie de la majorité de ses compatriotes.
La situation du pays n’a cessé de se dégrader au cours de ces dernières décennies : Les inégalités se sont dangereusement aggravées et les termes de l’échange se sont fortement détériorés.
Les relations dissymétriques avec les pays industrialisés, principalement européens, font obstacle au développement du pays.
En effet, la libération croissante des échanges entre des pays très disparates – en matière de technologie, de productivité, de niveau de vie, de conditions de travail, de protection sociale, de salaires, d’impôts – oblige bien des pays comme le Maroc à privilégier la compétition essentiellement par la compression des coûts salariaux et des charges fiscales, ou sociales.
Les accords de libre échange doivent être au service d’objectifs économiques, sociaux et environnementaux définis démocratiquement en fonction de chaque situation. Et non négociés à huit clos comme il se fait à présent : Rien ne transpire des négociations. Qui négocient au nom du Maroc ? Quel est leur mandat ? Leur planning... ? Tout est tenu secret. Mêmes les parlementaires évasifs gardent bouches cousues et ne s’embarrassent guère de questions !
Il importe de renverser la dynamique actuelle et de faire de l’organisation de ces échanges un outil démocratique de développement, et non d’asservissement et de régression.
Haro sur le cumul des fonctions et mandats !
Au Maroc, le cumul des fonctions et mandats est presque devenu une coutume.
Or, tout cumul est une ineptie. En effet, on ne peut pas être partout à la fois, et on ne peut bien accomplir plusieurs responsabilités et missions en même temps. On ne peut pas être présent et joignable à la fois.
Pourquoi donc cette attraction magnétique des élus et ministres vers le cumul ?
Est-ce en raison des avantages pécuniaires et autres privilèges qu’il procure ?
Cet aspect financier et de privilèges n’est pas évidemment neutre puisque le cumul s’accompagne souvent d’indemnités et autres gratifications. Cela ternit assurément l’image des institutions et de certains hommes politiques.
Le cas insensé est celui du ministre de l’énergie et des mines et président de commune.
Cette situation n’est pas tolérable. Il est essentiel de :
- rendre incompatible la fonction de ministre avec un mandat exécutif local,
- d’en finir avec les élus inamovibles,
- de limiter le cumul des mandats dans le temps pour les parlementaires et responsables locaux.
Oui, situation intolérable ! Avais-je dit. Car il s’agit d’écarter la situation de conflits d’intérêts ; les ministres devant se consacrer pleinement à leurs fonctions. Il s’agit en outre d’interdire aux parlementaires et aux responsables locaux d’enchaîner plusieurs mandats consécutifs dans le temps. Il s’agit enfin de favoriser le renouvellement des représentants politiques tout en faisant subir à nos institutions une cure de jouvence.
Les maux de cumul des fonctions et mandats sont connus de tous : absentéisme, désinvestissement dans les activités de contrôle de l’activité de l’exécutif, absence de renouvellement du personnel politique, frein à la parité hommes-femmes, débats parlementaires pris comme une caisse de résonnance de problèmes locaux spécifiques...
Cessons la confusion des genres. Chacun à sa place, dans son rôle, dans ses responsabilités. Cela est propice à rapprocher le citoyen de ses « élites » politiques et administratives. Un bon moyen de valoriser leur engagement et au final de renouer le lien déjà distendu entre gouvernés et gouvernants.
Et les gens en ont assez !
Les choses indispensables pour la vie de tous les jours : logement, alimentation, soins de santé, habillement, éducation, eau et électricité, gaz et carburant... deviennent de plus en plus chères.
Les prix grimpent alors que les salaires stagnent. Le sujet lambda ne peut plus rien faire pour se protéger contre l’inflation ambiante. Il en a assez !
Quelles en seront les conséquences ?
(Nous avons évité volontairement l'emploi du subjonctif, assurés de nos prévisions)
Sur les constats qui précèdent, on peut dés à présent oser les pronostics suivants :
1- Les gens au fond du trou... désabusés... ne feront plus confiance à leurs institutions et leurs dirigeants : On n’éprouve d’ailleurs de la confiance envers un système que s’il préserve l’égalité des chances et la méritocratie. Mais cette confiance est à présent sapée.
2- L’Etat-providence fera défaut sur ses engagements qu’il ne pourra pas tenir et la gouvernance deviendra une idée obsolète.
3- Nombre d’entreprises feront faillite en raison de leur endettement excessif, de manque de liquidité et de chute brutale de leurs chiffres d’affaires.
4- Le secteur immobilier connaîtra un effondrement sans précédent : le marché n’étant plus soutenu par les achats des particuliers, désormais incapables de payer les traites d’une maison.
5- Le secteur bancaire sera ipso facto fortement exposé aux risques inhérents à l’immobilier, reflétés par le surendettement des promoteurs et la diminution des transactions immobilières.
6- La consommation se réduira comme peau de chagrin puisque les ménages sont aux abois, endettés et appauvris : ce qui produira un ralentissement brutal de la croissance économique, puis récession, crise, chômage.
7- Les recettes fiscales s’écrouleront... poussant l’Etat sur la paille, à pressurer encore plus leurs contribuables... Ce qui alimentera le cercle vicieux.
8- Les autorités feront appel à des emprunts massifs auprès des institutions financières internationales pour apporter une solution, ne serait-ce que provisoire, aux déséquilibres financiers du pays.
Mais ce que les autorités n’ont pas compris dans la gestion de la crise, c’est que la dette est le problème. Elles ne feront qu’aggraver la crise en pensant qu’elle constitue l’issue miracle. Or, plus de dette implique évidemment moins de croissance !
9- Le ratio d’endettement Dette/PIB passera à plus de 92% ; et si on y intègre le hors-bilan, à savoir les engagements de l’Etat, il dépassera aisément le chiffre de 100%.
10- La prochaine étape de la flexibilisation du dirham aura lieu au cours de l’année en cours. Elle interviendra à une date qui sera tenue secrète et certainement lors d’un week-end.
Heureux exportateurs ! Désespérants importateurs ! Pitoyables consommateurs !
11- S’attendre à une année agricole 2018-2019 particulièrement risquée en raison d’une forte probabilité d’apparition du phénomène El Nino qui a un fort impact sur la sécheresse au Maroc.
Le Climate Prediction Center, qui fait partie de l’Administration nationale américaine des océans et de l’atmosphère, estime qu’il existe près de 80% de chances que les conditions El Niño règnent entre décembre et février prochain. Cela nous laisse penser que le pic de cet El Niño sera vers fin janvier à début février plutôt que fin décembre à début janvier et qu’il serait certainement d’une intensité modérée à pire.
12- La croissance économique connaitra une chute substantielle lors de l’exercice en cours. Pour cette année, il est à prévoir un chiffre de l’ordre de 1,9%. Calamité !
13- Si la table ronde de Genève menée sous les auspices de l’ONU, relative à la question du Sahara, n’aboutit pas à un accord satisfaisant pour les parties participantes, un risque de guerre serait alors plausible, ce qui aurait pour conséquence un impact négatif pour tous, tant au plan économique que financier, humain, matériel et géostratégique.
Ainsi donc :
Appauvris et endettés, le peuple finira par réclamer instamment que son gouvernement « fasse quelque chose... » Le malaise social s’aggravera à coup sûr !
Rien n’est facile si l’on entend réformer le Maroc !
Ecrit le 26 janvier 2019