La crise hémorroïdaire
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La crise hémorroïdaire est plus courante que vous ne le pensez, mieux connaître les symptômes et les causes vous aidera à l'anticiper.
LES HÉMORROÏDES, Tout le monde en a, mais personne n’en parle… Découvrez ce que sont les hémorroïdes :
La crise hémorroïdaire ou maladie hémorroïdaire est l’inflammation des veines situées au niveau de l’anus et du rectum.
Comment se traduit la crise hémorroïdaire ?
- Par une impression de chaleur ou de lourdeur au niveau de la zone du périnée. Cette sensation est plus importante au moment de la défécation ou pendant un exercice physique trop intense,
- par des hémorroïdes gonflées et inflammées, visibles lors d’un examen endoscopique pratiqué par votre médecin.
QUI EST CONCERNÉ PAR LA MALADIE HÉMORROÏDAIRE ?
Il est très difficile de quantifier les personnes atteintes par la maladie hémorroïdaire car cette maladie est taboue. Cependant, il apparaît que les personnes entre 45 et 65 ans sont davantage sujettes à la maladie hémorroïdaire et que cette maladie fréquente touche de manière égale les hommes et les femmes .
La maladie hémorroïdaire reste en effet un sujet que beaucoup hésitent encore à aborder.
LES CHIFFRES DE LA MALADIE HÉMORROÏDAIRE
Les données chiffrées de la maladie hémorroïdaire (2) :
- À 50 ans, 1 personne sur 2 a été touchée par une crise.
- Lors d’une consultation proctologique, deux tiers des diagnostics révèlent une pathologie hémorroïdaire.
Quelques enquêtes ont été réalisées pour mieux cerner les données de la maladie.
Une enquête de grande ampleur a conduit aux résultats suivants (3) :
- parmi les personnes interrogées, 39% ont souffert de leurs hémorroïdes au moins une fois,
- au cours de la dernière année, plus d’1/3 de ces personnes ont eu une crise hémorroïdaire,
- 29% des personnes qui ont souffert de leurs hémorroïdes ont consulté un médecin,
- 52% ont suivi un traitement médicamenteux et pour un tiers de ces personnes le traitement a été consécutif à une prescription médicale,
- en cas de crise, les personnes touchées consultent à 75% un médecin généraliste et 25% d’entre elles se tournent vers un gastro-entérologue.
Les progrès de la recherche médicale
La maladie hémorroïdaire fait l’objet de travaux scientifiques aujourd’hui largement développés.
Depuis les années 2000, deux fois plus d’études ont été consacrées à la maladie hémorroïdaire qu’entre 1967 et 2000.
COMMENT PEUVENT ÉVOLUER LES HÉMORROÏDES ?
La thrombose hémorroïdaire
Tant qu’il n’y a pas de complications, les hémorroïdes ne sont pas douloureuses.
Si une douleur se fait ressentir, il peut s’agir d’une thrombose. La thrombose se traduit par des douleurs beaucoup plus intenses. Une thrombose correspond à une boule au niveau de l’anus. Elle apparaît généralement de façon soudaine et porte sur l’ensemble des paquets hémorroïdaires en même temps.
Après un accouchement, les femmes souffrent fréquemment de thrombose.
On distingue les thromboses hémorroïdaires externes, plus fréquemment rencontrées, des thromboses hémorroïdaires internes.
Focus sur la thrombose hémorroïdaire externe
Elle correspond à un caillot de taille variant de quelques millimètres à 2 centimètres. Ce caillot se forme au niveau des veines hémorroïdaires. La thrombose est favorisée par trois facteurs :
- une poussée importante au moment de la défécation,
- le fait de porter des objets lourds,
- un effort physique trop intense.
La douleur de la thrombose hémorroïdaire externe :
- elle provoque une douleur brutale au départ,
- cette douleur est vive et ininterrompue,
- vous ressentez une grosse boule douloureuse qui peut vous empêcher de vous asseoir,
- au moment du passage des selles, la douleur n’est pas plus intense.
Si vous souffrez de thrombose hémorroïdaire, vous devez être mis sous traitement pour la soigner. Il s’agit d’une situation d’urgence qui nécessite de prendre rendez-vous chez un médecin généraliste ou spécialiste.
Focus sur la thrombose hémorroïdaire interne
Elle est rare mais très douloureuse. En général, elle ne dure que quelques jours et est traitée par voie médicamenteuse. Si les médicaments ne parviennent pas à soigner la thrombose hémorroïdaire interne, votre médecin peut exciser le caillot.
LES SAIGNEMENTS
Comme les hémorroïdes sont un réseau artériel et veineux superficiel, leur première manifestation en cas de complications est un saignement rouge vif qui apparaît en fin de selle.
La quantité de sang peut être faible, et retrouvée sur le papier toilette au moment de l'essuyage, ou plus abondante et éclabousser la cuvette des toilettes.
Quoi qu’il en soit, les saignements sont généralement indolores.
En revanche, s’ils sont nombreux et répétés, ils peuvent être à l’origine d’une anémie.
Dans ce cas, le traitement chirurgical est souvent indiqué.
Attention ! Le saignement au moment des selles n’est pas nécessairement une conséquence de la maladie hémorroïdaire.
C’est pourquoi, il est conseillé de consulter un professionnel de santé pour obtenir un avis médical.
LE PROLAPSUS
Un prolapsus hémorroïdaire correspond à la sortie des hémorroïdes internes en dehors de l'anus. Il vous donne l'impression d'un gonflement ou d'une boule volumineuse au niveau de la zone anale.
La présence ou non de prolapsus permet de déterminer le grade (stade) de la maladie hémorroïdaire.
Ainsi, dans le grade 1 de la maladie hémorroïdaire, il n'y a pas de prolapsus.
Selon le stade de la maladie, à savoir de grade 2, 3 ou 4, le prolapsus évolue.
À l’état sain, les paquets hémorroïdaires sont fixés en haut du canal anal. En cas de complications, ils descendent lentement vers l’extérieur au moment des selles. Ils sont alors visibles à l’extérieur de l’anus.
Au grade 2 de la maladie hémorroïdaire, les hémorroïdes peuvent sortir de l'anus lors d'un effort (aller à la selle ou effort physique important), mais se rétractent spontanément dans le canal anal.
Au grade 3, les hémorroïdes sortent plus fréquemment et plus fortement de l'anus. Les paquets d’hémorroïdes nécessitent d’être repoussés avec les doigts à l’intérieur de l’anus.
Au grade 4, ils sont constamment à l’extérieur et vous ne pouvez pas les replacer avec vos doigts dans le canal anal. Il est nécessaire de recourir à la chirurgie à ce stade de la maladie.
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LES SYMPTÔMES DE LA MALADIE HÉMORROÏDAIRE À UN STADE TARDIF
Lorsque la maladie hémorroïdaire évolue depuis plusieurs années, elle peut provoquer :
- des douleurs quotidiennes,
- des saignements qui peuvent être importants et qui peuvent même conduire à l’anémie,
- une extériorisation permanente des hémorroïdes.
Dans cette situation, d’autres symptômes peuvent se greffer :
- des écoulements anaux,
- un prurit, à savoir des démangeaisons.
En cas de présence de ces symptômes, il est nécessaire de consulter un médecin.
Constipation, stress, alimentation… Découvrez les causes et les facteurs de risque de la crise hémorroïdaire.
LES FACTEURS DE RISQUE
De multiples facteurs et différentes causes seraient à l’origine de la maladie hémorroïdaire.
Parmi les causes possibles, on peut retenir :
- une maladie des vaisseaux,
- une maladie du système d'attache des hémorroïdes à la paroi du canal anal.
Les facteurs qui semblent favoriser le déclenchement de la crise hémorroïdaire sont :
- la constipation,
- la diarrhée,
- certains médicaments, comme des laxatifs ou suppositoires pris au moment d’épisodes de constipation,
- l’alimentation, notamment les épices,
- la grossesse,
- l'accouchement,
- le stress,
- les menstruations,
- les efforts physiques importants.
LA CONSTIPATION
La constipation est reconnue comme la principale cause des crises hémorroïdaires (2).
Lorsque les selles sont dures et difficiles à évacuer, les efforts de poussée contribuent au glissement des hémorroïdes vers l’extérieur. Les frottements assez importants qui résultent de la poussée au moment de la défécation favorisent le saignement.
Dans la prise en charge de la maladie hémorroïdaire, la prévention de la constipation est fondamentale.
Un régime riche en fibres permet souvent d’améliorer la situation. La régulation du transit permet d’atténuer les symptômes hémorroïdaires pour 4 patients sur 10 (3).
En plus des fibres alimentaires, la prise de laxatifs peut vous aider à lutter contre la constipation.
Les troubles du transit : ennemi n°1
À l’état normal, le canal anal est fermé. Au moment de l’évacuation des selles, les sphincters s’ouvrent en se distendant. Or, en cas de constipation chronique, ce processus s’effectue avec difficulté.
En cas de constipation, le relâchement des sphincters ne se fait pas. C’est par un effort de poussée que le rectum pourra être vidé. Or, cet effort produit une hypertension abdominale et favorise la sortie des hémorroïdes du canal anal.
En se relâchant, les hémorroïdes peuvent se retrouver à l’extérieur de l’anus et créer une gêne.
15% à 35% des adultes ressentiraient des troubles liés à la constipation. (4)
LE RÔLE DE L’ALIMENTATION
En cas de crise hémorroïdaire, certaines règles hygiéno-diététiques peuvent aider à soulager vos douleurs.
Il est recommandé :
- de manger davantage de fibres alimentaires,
- de ne pas forcer au moment de l’évacuation des selles.
En effet, une alimentation pauvre en fibres et une hydratation insuffisante provoquent le durcissement des selles. Et plus les selles sont dures plus il est difficile de les évacuer.
Si ces règles hygiéno-diététiques ne suffisent pas à vous soulager, vous pouvez prendre des laxatifs pour mieux réguler votre transit.
Dans tous les cas, il est préférable d’en parler avec votre médecin.
Les bienfaits des fibres pour réguler le transit
Les fibres alimentaires sont apportées par pratiquement tous les végétaux. Elles ont la spécificité de ne pas être digérées par votre organisme lors de leur passage dans le tube digestif. Elles sont donc presque entières dans votre intestin.
Leur rôle dans la régulation du transit ?
- Elles modifient le volume des selles : plus nous mangeons de fibres, plus nos selles seront volumineuses et éliminées rapidement,
- elles modifient la structure des selles : plus les selles contiennent des fibres, plus elles contiennent du liquide. Des selles molles sont plus faciles à évacuer,
- elles jouent un rôle d’accélérateur du transit intestinal.
Les aliments à éviter
Certains aliments peuvent être des facteurs de risque de déclenchement d'une crise hémorroïdaire et sont donc à éviter :
- les aliments épicés,
- les aliments gras.
L’alcool et des boissons comme le café ou le thé sont également des facteurs de risque.
LE STRESS
Le stress pourrait être l’un des facteurs de risque de la crise hémorroïdaire.
LE MODE DE VIE
Le mode de vie a une incidence sur la crise hémorroïdaire. Ce sont plutôt les mauvaises habitudes de vie qui peuvent être à l’origine d’une pathologie hémorroïdaire.
Parmi ces habitudes de vie, nous pouvons citer :
- une position assise ou debout prolongée,
- une alimentation pauvre en fibres,
- une activité qui demande de vifs efforts,
- l’obésité.
LES PERSONNES À RISQUES
Certaines personnes présentent plus de risques que d’autres d’être touchées par la maladie hémorroïdaire.
Quelles sont les personnes qui présentent le plus de risques ?
- Les personnes obèses ou en surpoids,
- les personnes qui sont trop souvent assises,
- les personnes atteintes de constipation régulière,
- les personnes qui ne font pas suffisamment d’exercice,
- les personnes qui exercent une activité physique trop intense (cyclisme, haltérophilie, équitation),
- les femmes enceintes,
- les femmes qui viennent d’accoucher.
La dilatation des veines que provoquent certaines maladies cardio-vasculaires, du foie, ou de l’appareil digestif, peuvent favoriser l’apparition de la maladie hémorroïdaire.
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LES MÉDICAMENTS
Il existe plusieurs gammes de médicaments pour soulager la crise hémorroïdaire et traiter les symptômes liés aux crises hémorroïdaires.
Des traitements antihémorroïdaires locaux peuvent être conseillés en cure courte pour atténuer les symptômes. Ils se présentent sous forme de crème, de pommade ou de suppositoire. De composition variable, ils peuvent associer corticoïde, anesthésique local, énoxolone, dioxyde de titane, carraghénates, etc. Les préparations contenant un corticoïde sont efficaces en cas d’œdème et d’inflammation. Elles doivent obligatoirement être prescrites par un médecin. Les préparations contenant des anesthésiques locaux permettent de calmer la douleur. Elles exposent à un risque d'allergie. Les autres substances utilisées visent à lubrifier ou protéger la paroi du canal anal.
Les médicaments dits veinotoniques sous forme de comprimé ou de gélule peuvent aussi être proposés en cas de crises d'hémorroïdes. Ils doivent être pris à doses élevées, en traitement de courte durée. Ils contiennent diverses substances ou extraits de plantes : diosmine, troxérutine, ginkgo, petit houx, hamamélis, marron d’Inde, mélilot, vigne rouge. En l’absence d’essai clinique fiable, ces médicaments ont été déremboursés.
Parfois, le médecin peut décider de prescrire un laxatif de lest (riche en fibres) pour lutter contre la constipation.
La liste des médicaments mise à jour : mardi 23 novembre 2021
Traitements antihémorroïdaires locaux : avec anesthésique et avec corticoïde
DÉLIPROCT
ULTRAPROCT
Traitements antihémorroïdaires locaux : avec anesthésique et sans corticoïde
RECTOQUOTANE
SÉDORRHOÏDE CRISE HÉMORROÏDAIRE
TITANORÉÏNE LIDOCAÏNE
TRONOTHANE
Traitements antihémorroïdaires locaux : sans anesthésique et sans corticoïde
AVENOC pommade
AVENOC suppositoire
TITANORÉÏNE crème
TITANORÉÏNE suppositoire
Traitements antihémorroïdaires par voie orale
BICIRKAN
CYCLO 3 FORT
DAFLON
DIOSMINE ARROW
DIOSMINE BIOGARAN CONSEIL
DIOSMINE EG
DIOSMINE MYLAN
DIOSMINE RPG
DIOSMINE SANDOZ CONSEIL
DIOSMINE TEVA CONSEIL
DIOSMINE ZYDUS
DIOVENOR
ÉLUSANES FRAGON
ÉLUSANES MARRONNIER D'INDE
ESBERIVEN
EUDION
FLAVONOIDES ZENTIVA CONSEIL
FRACTION FLAVONOÏQUE PURIFIÉE MYLAN PHARMA
GINKOR FORT
etc...
LES TRAITEMENTS NON MÉDICAMENTEUX DES HÉMORROÏDES
Lorsque les hémorroïdes internes sont responsables de signes chroniques tels que des saignements, le médecin peut proposer un traitement par ligature, par sclérose (injection d’un produit chimique irritant), par électrocoagulation (brûlure électrique) ou par photocoagulation (brûlure par infrarouge) pendant la consultation. Il crée une zone cicatricielle au sommet de l’hémorroïde distendue de façon à la renforcer. Plusieurs séances sont parfois nécessaires. Ces traitements sont habituellement bien supportés. Des douleurs et des saignements peuvent être observés. Lorsque les hémorroïdes externes sont responsables d’une thrombose particulièrement douloureuse, un traitement chirurgical peut être proposé.
Autres médicaments complémentaires pour éviter durablement la crise hémorroïdaire
Les comprimés Surgam sont utilisés pour soulager la douleur et l'inflammation dans un large éventail de conditions chez les adultes, y compris ceux énumérés ci-dessous.
- La polyarthrite rhumatoïde.
- Arthrose.
- Une forme d'arthrite affectant les articulations de la colonne vertébrale (spondylarthrite ankylosante).
- Douleur dans le bas du dos.
- Troubles aigus des muscles et du squelette, tels que la fibrositis, la capsulite, l'épicondylite.
- Entorses, foulures et autres lésions ou inflammations des tissus mous.
- Douleur et inflammation suite à une intervention chirurgicale.
Comment ça marche?
Les comprimés Surgam contiennent l'ingrédient actif, l'acide tiaprofénique, un type de médicament appelé anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Les AINS sont utilisés pour soulager la douleur et l'inflammation. (NB: L'acide tiaprofénique est également disponible sans marque, c'est-à-dire en tant que médicament générique.)
L'acide tiaprofénique agit en bloquant l'action d'une substance dans le corps appelée cyclo-oxygénase (COX). La cyclo-oxygénase est impliquée dans la production de divers produits chimiques dans le corps, dont certains sont connus sous le nom de prostaglandines. Les prostaglandines sont produites par le corps en réponse à des blessures et à certaines maladies et conditions et provoquent des douleurs, des gonflements et des inflammations. L'acide tiaprofénique bloque la production de ces prostaglandines et est donc efficace pour réduire l'inflammation et la douleur.
L'acide tiaprofénique est utilisé pour soulager la douleur et l'inflammation dans un large éventail d'affections musculo-squelettiques, y compris diverses formes d'arthrite, de maux de dos, d'entorses, de luxations et d'autres lésions des tissus mous. Il est également utilisé pour soulager la douleur et l'inflammation après une intervention chirurgicale.
Les comprimés de Surgam doivent de préférence être pris avec de la nourriture pour éviter d’irriter l’estomac.
Attention!
- Ce médicament peut parfois causer une cystite grave. Pour cette raison, si vous ressentez des symptômes, par exemple si vous devez aller aux toilettes plus souvent, ressentir un besoin urgent d'uriner, ressentir une urine urinaire ou du sang dans vos urines, vous devez cesser de prendre ce médicament et consulter un médecin. rapidement.
- Votre médecin vous prescrira la dose efficace la plus faible de ce médicament pendant le temps le plus court possible nécessaire pour soulager vos symptômes. Cela permet de minimiser les risques d'effets secondaires, en particulier ceux mentionnés ci-dessous. Il est important de ne pas dépasser la dose prescrite.
- MYANTALGIC, Comprimé
Indications thérapeutiques :
- Traitement symptomatique des douleurs modérées à intenses.
Posologie :
- Réservé à l’adulte et l’adolescent à partir de 12 ans.
Contre-indications :
- Hypersensibilité connue au tramadol, au paracétamol ou à l’un des excipients.
- Intoxication aiguë ou surdosage avec des produits dépresseurs du système nerveux central (alcool, hypnotiques, autres analgésiques centraux, opioïdes, psychotropes).
- Traitement simultané ou récent (arrêt de moins de 15 jours) par les IMAO.
- Insuffisance hépatocellulaire sévère.
- Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/mn).
- Insuffisance respiratoire sévère.
- Epilepsie non contrôlée par un traitement adapté.
- Grossesse et allaitement.
Suivre rigoureusement les prescriptions de votre médecin.
- Les Laxatifs
Laxatis de lest
Parfois, le médecin peut décider de prescrire un laxatif de lest (riche en fibres) pour lutter contre la constipation.
Les laxatifs ont pour objectif de faciliter le transit et l’émission des selles. Ils se différencient par leur mode d'action. L'usage prolongé de certains laxatifs est déconseillé.
Les laxatifs de lest modifient la consistance des selles. Ils contiennent des mucilages ou des fibres alimentaires qui permettent d'avoir des selles plus volumineuses et plus molles. Leur effet débute habituellement 48 heures après la prise du traitement.
Les laxatifs osmotiques (lactulose, lactilol, sorbitol, macrogol) ramollissent les selles par un appel d’eau dans l’intestin. Ces substances ont un mode d'action purement physique : elles ne sont pas absorbées par l'organisme et sont excrétées sous forme inchangées. Ce sont les laxatifs à privilégier avec les laxatifs de lest. Ces deux types de laxatifs ont démontré leur efficacité et sont dénués de toxicité. Ils peuvent être utilisés après les mesures hygiénodiététiques et/ou en complément de celles-ci.
Liste des médicaments mise à jour : mardi 23 novembre 2021
Laxatifs osmotiques
Etc...
Laxatifs de lest
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Traitement impérieux d’une durée maximale d’une semaine en cas d'intenses douleurs. Passé ce délai, rendez-vous chez votre médecin pour consultation.
- Surgam 200 1comprimé 3fois par jour no2
- Titanoréïne crème matin et soir et après chaque selle sans dépasser 4 applications par jour
- MYANTALGIC 1 comprimé 3 fois par jour no1
- Duphalac uniquement en cas de constipation