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le blog lintegral

actualités, économie et finance, nouvelle technologie, entrepreneuriat, histoire et colonisation...


Ils vous parlent de reprise, nous leur répliquons par des évidences

Publié par medisma sur 21 Janvier 2010, 23:43pm

Catégories : #lintegral

Jeudi 21 janvier

 

mensonges_salades_verite_Boite.jpgInfos News

 Crise financière : comment éviter l’explosion ? par Pierre Larrouturou (Le Monde)
Peut-on soigner une gueule de bois avec un double whisky ? Peut-on sortir de la crise de la dette en accumulant plus de dette encore ? Dans tous nos pays, beaucoup s’alarment aujourd’hui de la fuite en avant des finances publiques mais tous savent que, dans l’état actuel de nos économies, stopper les déficits amènerait à replonger dans une récession profonde. "Il y a une bombe sous la reprise actuelle, c’est l’endettement public" affirmait récemment Pascal Lamy, le directeur général de l’OMC, mais il ne conseillait pas pour autant de stopper les déficits. Que choisir ? Sombrer dans le gouffre de la récession (tout de suite) ou foncer dans le mur de la dette (dans quelques années) ? En quinze mois, la dette publique des Etats-Unis a augmenté de 2.000 milliards, soit 14 % du PIB américain. Pour éviter un effondrement complet de leur économie, les Etats-Unis ont "brulé" en quinze mois l’équivalent de toutes les réserves accumulées par la Chine en vingt ans. Quant à la Chine elle-même, c’est peu dire que son économie est instable : "88 % de la croissance vient de l’investissement.
Jamais, dans aucun pays, on n’a vu une croissance aussi déséquilibrée" explique Stephen Roach, Chef-économiste de Morgan Stanley. Pour éviter la récession, le gouvernement chinois a lancé un plan de relance représentant 13 % du PIB et a obligé les banques à distribuer un maximum de crédits. En un an, les banques chinoises ont distribué en crédits plus de 30 % du PIB. C’est du jamais vu. Dans aucun pays au monde !...
C’est à cause du chômage que nos économies ont tant besoin de dette. Le chômage n’est pas seulement une des conséquences de la crise. Il en est l’une des causes premières. Pour éviter l’explosion, pour stopper "l’hémorragie", il faut donc s’attaquer frontalement au chômage. C’est seulement en donnant au plus grand nombre un vrai emploi et une vraie capacité de négociation sur les salaires qu’on sortira de la crise....

 

 - Comment gagner facilement des milliards sur le dos du contribuable : les banques empruntent à 0,5% à la Fed et achètent des bons du Trésor qui rapportent 3,75% (Daily Beast)

 

Avec un trou de 5,7 mlds dans son budget, l’Illinois, virtuellement en faillite, ne parvient plus à payer ses fournisseurs (Chicago Business)

 

 -  Les Républicains du Michigan veulent imposer aux fonctionnaires une baisse de salaire de 5% durant 3 ans, accompagnée par une révision constitutionnelle suspendant leurs droits à la négociation collective (Yahoo)

 

 - Le Chine a dépassé la France en devenant le deuxième plus grand bénéficiaire des investissements à l’étranger (Quotidien du Peuple)
Selon un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), les investissements directs à l’étranger (IDE) ont chuté de 39% en 2009. Le Chine a dépassé la France en devenant le deuxième plus grand bénéficiaire des investissements à l’étranger, a-t-on appris le 20 janvier du site latribune.fr…
Globalement, les IDE dans les pays développés ont chuté de 41%, surtout en Grande-Bretagne, une baisse de 93%.
Par ailleurs, les IDE dans les pays en développement ont été de 405 milliards de dollars, soit une baisse de 35%, après une augmentation consécutive pendant six ans. Surtout dans les pays d’Amérique latine et des Caraïbes tels que le Brésil (-50%) et l’Argentine (-41%). Sauf la Chine (mais Hongkong, -43%), les pays asiatiques doivent aussi faire face à une baisse considérable, tels la Malaisie (-67%) et la Thaïlande (-54%). Pour les pays africains, les IDE ont chuté de 37%.

Sources  Quotidien du Peuple

 

 - La Maison Blanche demande au Congrès de relever le plafond autorisé pour la dette
Le gouvernement américain a appelé mercredi le Congrès à approuver une augmentation de la limite de la dette fédérale, selon une déclaration rendue publique par la Maison Blanche.
"L’administration soutient fortement l’approbation d’une augmentation de la limite de la dette publique. Une telle augmentation est très importante pour assurer que le financement des opérations du gouvernement fédéral puissent se poursuivre sans interruption et que la solvabilité des Etats-Unis ne soit pas remise en question", a expliqué la Maison Blanche.
Les Démocrates du Sénat américain ont proposé d’autoriser le gouvernement fédéral à emprunter une somme supplémentaire de 1.900 milliards de dollars pour payer ses factures, ce qui permettrait à la dette nationale d’atteindre 14.300 milliards de dollars.
Cette proposition nécessitera au moins 60 voix au Sénat pour que la législation soit adoptée

Sources  Xinhua

La fin d’Opel Anvers
La direction de GM Europe a annoncé jeudi matin, lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire, son intention de fermer l’usine d’Opel Anvers et de procéder à un licenciement collectif, a-t-on appris de source syndicale. L’usine emploie 2600 personnes
Les employés d’Anvers bloquent le parking de l’usine pour protester contre les suppressions de postes…
Quelques sous-traitants sont particulièrement touchés par la fermeture d’Opel Anvers. Agoria, la fédération de l’industrie technologique, estime à au moins 5.000 le nombre d’emplois d’ouvriers industriels menacés dans la région, y compris les emplois d’Opel Anvers, a appris l’Agence Belga auprès du porte-parole d’Agoria, René Konings….
(belga et AP)

- ArcelorMittal pourrait réduire ses effectifs de 10.000 emplois
- ArcelorMittal, premier sidérurgiste mondial, pourrait réduire ses effectifs de 10.000 emplois dans le monde en 2010 selon  le quotidien Les Echos.

- Japan Air Lines en faillite
Japan Air Lines, mise en faillite, a décidé de supprimer 14 liaisons internationales de plus, 17 régionales, de rendre 53 avions et de procéder au licenciement 20.500 salariés.

- CITICORP en une infinie faillite
La Citi, semi-nationalisée  après injection de presque 8 milliards de dollars par l’Etat américain et achats de ses actions toxiques par la Fed et de ses actions cotées à Wall Street par les programmes d'aide, a encore perdu ces derniers jours 7,6 milliards de dollars en sus des 17 milliards de pertes précédentes. A signaler le fait que la Citi applique un taux d'intérêt de 30% sur les cartes Visa des Américains alors qu’elle acquiert de l'argent de la Fed à presque 0%...

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