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le blog lintegral

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La bombe à retardement pour le clan Sarkozy

Publié par medisma sur 20 Juillet 2011, 23:09pm

Catégories : #lintegral

Les révélations explosives de Médiapart

 I- Préambule : Sarkozy, Hortefeux, Copé, Takieddine, 350 M € et le silence de la presse

TAK-KILL2.pngLes huit mois qui ont précédé les élections présidentielles de 1981 la presse était débordante de l'affaire dite des diamants qui a participé pour une part à la défaite de Giscard. Il s'agissait d'une plaquette d'environ 6 000 € je crois.

Là, nous parlons du président actuel et d'une somme de 350 millions d'euros et la presse se tait toute ou à peu près. On se demande comment tant de scandales à un tel niveau du pouvoir et d'une telle hauteur ne met pas ce même pouvoir à terre.

Nous avons découvert l'intermédiaire sulfureux Takieddine, proche de Hortefeux, Copé et autre Sarkozy par l'affaire Karachi et ses rétro-pots-de vin. En mars dernier il fut arrêté avec 1,5 millions d'euros en liquide revenant de Libye y ayant emmené dans son jet des journalistes du JDD pour interroger Kadhafi. Depuis Médiapart s'est lancé dans une série d'articles le concernant. Nous avons alors appris que, malgré un patrimoine de 40 millions d'euros il ne payait pas un euro d'impôts en France. Ce qui n'a pas inquiété les ministres Copé, qui s'est fait offrir ses vacances par Takieddine, ou Hortefeux quand ils ont été invités dans sa villa de la Côte d'Azur. Du reste le pouvoir ne répond pas aux interrogations de Mediapart sur ce protégé fiscal : Ami proche du premier cercle sarkozyste et marchand d'armes, l'homme d'affaires millionnaire Ziad Takieddine ne paie pas d'impôt en France. Interrogée par Mediapart depuis dix jours, interpellée par le PS lundi, Valérie Pécresse, ministre du budget, se refuse à toute explication. Après le scandale de la fraude fiscale des Bettencourt en 2010, voilà le pouvoir de nouveau menacé en son cœur.

Hormis Le Monde qui en a parlé une fois dans cet article et du contrat Miska dans un autre, aucun des principaux journaux ne semblent s'intéresser à cet homme et ses activités, ses rapports intimes avec le pouvoir, l'affaire Karachi, que ce soit Le Nouvel Obs, Libé ou Le Point, évidemment Le Figaro.

DSC00087.jpgTout ce silence est ahurissant devant des informations d'une très grande gravité. Médiapart révèle qu'après l'affaire Karachi dans laquelle Takiéddine est cité comme un intermédiaire imposé par le ministère de la défense dans le contrat des sous-marins pour le Pakistan, pour lequel Sarkozy a donné son autorisation ministérielle afin que la société Heine au Luxembourg puisse encaisser des commissions venant de la DCNI, après SAWARI II avec l'Arabie saoudite, que ce même Takieddiné a servi d'intermédiaire pour un contrat de 7 milliards d'euros du nom MISKA (dont a parlé déjà Le Monde) avec des commissions prévues de 350 millions d'euros pour ce même Takieddine.

Dans son article Médiapart veut démontrer que les proches et Sarkozy lui-même seraient impliqués dans la volonté de faire signer un contrat avec l'Arabie saoudite par l'intermédiaire de Takiéddine. Il s'agit de l'un des secrets les mieux gardés du clan Sarkozy. L'homme d'affaires Ziad Takieddine, principal suspect dans le volet financier de l'affaire Karachi, devait toucher en 2003 des commissions occultes d'un montant de 350 millions d'euros dans le cadre d'un marché d'armement avec l'Arabie saoudite. Les fonds devaient être versés, sous l'autorité de Nicolas Sarkozy, via une société contrôlée par le ministère de l'intérieur. Documents et témoignages exclusifs.

Cela se passe en 2003. Ce qui est tout à fait étrange c'est que ce n'est ni le ministère de l'industrie, ni celui de la défense, ni celui des affaires étrangères, ni les services tant du Premier Ministre que du Président de la République qui se sont occupés de cet énorme contrat de 7 milliards ! C'est le ministère de l'intérieur. Les noms d'Hortefeux (futur ministre de l'intérieur), Claude Guéant (futur ministre de l'intérieur), Sarkozy (ministre de l'intérieur à l'époque) sont cités comme les responsables des négociations. Dans l'article (payant) on découvre tout le secret qui entoure ces négociations. Secret vis-à-vis des autorités saoudiennes et évidemment françaises. Ce qu'il paraît évident c'est que le ministère de l'intérieur n'avait aucune compétence tant juridique que technique pour se lancer et poursuivre les négociations d'un contrat militaire.

tgaubert.pngChirac pensant que ce contrat avait un objectif secondaire : financer la campagne de Nicolas Sarkozy de 2007 a fait arrêter ces négociations.

Il reste donc que le contribuable Takiéddine qui possède un patrimoine de 40 millions d'euros ne paye pas un euro d'impôts, un intermédiaire qui paye les vacances de Copé quand ce dernier est ministre (une habitude avec ce pouvoir), un intermédiaire qui a commencé à devenir très riche avec les sous-marins pakistanais, qui est proche des Guéant, Hortefeux, Copé et Sarkozy entre autres et qui devait toucher 350 Millions d'euros de comissions sans que cela n'intéresse la grande presse. Pourquoi ?

 Il nous reste un peu plus de neuf mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution  du jasmin.

 

 II- Takieddine, cet homme est une bombe à retardement pour le clan Sarkozy.

 Connu pour être le principal suspect dans le volet financier de l’affaire Karachi, Ziad Takieddine est bien plus que cela. Mediapart est en mesure d'affirmer qu'il est devenu à partir de 2002 un conseiller occulte et un financier de l’ombre au cœur du sarkozysme, de la conquête du pouvoir jusqu'à aujourd'hui, selon de nombreux documents exclusifs que nous nous sommes procurés.

 

COPE-HORT.pngDans ce premier volet d’une série d’articles que nous allons consacrer à Ziad Takieddine, Mediapart dévoile plusieurs photos inédites qui attestent de liens jusqu'ici insoupçonnés, pour certains cachés, de l’homme d’affaires franco-libanais avec le premier cercle du chef de l’Etat. Sont concernés: l’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, l'ancien conseiller de Sarkozy, Thierry Gaubert, l'actuel secrétaire général de l’UMP et ex-ministre du budget, Jean-François Copé, Dominique Desseigne, le patron du Fouquet's, où Nicolas Sarkozy a célébré sa victoire à l'élection présidentielle en mai 2007.

 

De nombreuses notes font également état de relations suivies avec Claude Guéant, proche de toujours de Nicolas Sarkozy et aujourd'hui ministre de l'intérieur. D'autres encore concernent très directement la politique libyenne de réconciliation spectaculaire avec le régime Kadhafi, sur fond de grands contrats, alors que le parlement s’est prononcé en grande majorité sur la guerre aujourd'hui menée.

 

Mediapart peut également révéler que M. Takieddine a reçu, entre 1997 et 1998, 91 millions d’euros pour la vente de frégates à l’Arabie Saoudite, validée en novembre 1994 par Nicolas Sarkozy en tant que ministre du budget. Et ce n'est pas tout: à partir de l'année 2003, Ziad Takieddine aurait par ailleurs consacré 11,8 millions euros à ce qui est décrit comme des «paiements secrets» en provenance de comptes offshore, selon des documents à notre disposition. A l’évidence, Ziad Takieddine est l'homme qui sait tout et donc trop! En mars dernier, submergé par la colère, il a ainsi menacé de «faire sauter le gouvernement» lors d’une conversation téléphonique avec son ami Thierry Gaubert, qui est aussi un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy. Des douaniers venaient d’interpeller M. Takieddine à l’aéroport du Bourget, porteur d’1,5 million d’euros en espèces alors qu’il revenait de Libye.

zt-cope3.pngL’homme d’affaires de 61 ans raccompagnait ce jour-là en jet privé des journalistes du Journal du Dimanche partis interviewer le colonel Kadhafi. Placé en garde à vue comme un vulgaire “porteur de valises”, Ziad Takieddine avait expliqué, sans convaincre, que ces fonds correspondaient à «un transfert entre sociétés commerciales». La justice a ouvert une enquête préliminaire pour «manquements aux obligations déclaratives» et «suspicion de blanchiment», dont on est sans nouvelles depuis lors.

 

Mais jeudi 7 juillet, c’est au domicile du même Thierry Gaubert que des policiers de la Division nationale des investigations financières (Dnif) ont mené une perquisition. Pour, encore une fois, suivre la piste de Takieddine De nombreux témoins entendus par les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, en charge du volet financier de l’affaire Karachi, l’ont en effet désigné comme l’intermédiaire imposé par le pouvoir balladurien: il s'agissait de s’assurer de substantielles «rétrocommisssions» sur les marchés d’armement signés peu avant la présidentielle de 1995. Rétrocommissions que les juges soupçonnent d'avoir alimenté le financement de la campagne électorale d'Edouard Balladur.

 

Ziad Takieddine a effectivement rencontré Thierry Gaubert lors de la campagne de Balladur. M. Gaubert avait suivi Nicolas Sarkozy de la mairie de Neuilly au ministère du budget – dans de petites fonctions de communication. Dans le même temps, Takieddine s’était également rapproché du couple Léotard qui venait skier dans la station Isola 2000 (Alpes maritimes), station qu’il avait gérée jusqu’en 1992. Les deux hommes avaient partagé bien des secrets de cette campagne électorale.

zt-bh3.pngL’élection perdue, M. Takieddine a néanmoins multiplié par 100 sa surface financière grâce aux marchés d’armement signés en 1994 par le gouvernement Balladur — François Léotard était alors le ministre de la défense.

Le yacht, le marchand d'armes et les ministres

Ziad Takieddine est l’homme d’un clan, qu’il aime réunir pour les grandes occasions. Ainsi, ce 27 juin 2002, il célèbre lors d’un fastueux dîner la victoire de la droite à la présidentielle et aux législatives, qui marque le retour en grâce − et au gouvernement  desex-balladuriens.
 
Parmi les invités, Renaud Donnedieu de Vabres, ancien membre de l’équipe de campagne de Balladur, ex-ministre aux affaires européennes et futur ministre de la culture; Jean-François Copé, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement − qui avait soutenu Chirac en 1995 sans retrouver de place dans le gouvernement Juppé; Brice Hortefeux, alors membre du cabinet du ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy; Christian Estrosi, alors député; et… Thierry Gaubert, placardisé depuis sa mise en cause dans des affaires immobilières des Hauts-de-Seine. Étienne Mougeotte, alors vice-président de TF1, et Thierry Dassault, l’un des fils du célèbre avionneur, sont aussi invités.
 
Cet aréopage sarkozyste se retrouve régulièrement dans la propriété de Takieddine au cap d’Antibes. En août 2003, Jean-François Copé et Brice Hortefeux et leurs épouses partent ainsi en mer sur La Diva, le yacht de l’homme d’affaires. Voici, ci-dessous, une des photos de cette journée:

«Je ne suis allé qu’une fois ou deux chez lui, explique Brice Hortefeux contacté par Mediapart, et je n’étais pas au gouvernement. Il avait invité tout le monde à un grand dîner. Je suis peut-être sorti en bateau, mais je n’ai pas fait de croisière avec lui.» Certains, comme Jean-François Copé, séjournent longuement dans sa villa du cap d’Antibes, comme en témoigne cette photo ci-dessous datée du 13 août 2003:

Questionné par Mediapart sur ces vacances mais aussi sur d’autres déplacements à Londres, à Venise et à Beyrouth − dont Mediapart a retrouvé la trace −, Jean-François Copé a confirmé que dans le cadre de «relations strictement amicales», «sans aucun lien» avec ses «activités électives ou ministérielles», il avait été à plusieurs reprises «invité» par Ziad Takieddine.
 
Selon nos informations, l’homme d’affaires a effectivement pris en charge, via la société Translebanon, les voyages de Jean-François Copé et de son épouse à Londres puis à Venise, en octobre 2004. Et encore une fois à Londres, en octobre 2005. En octobre 2003, il fait aussi visiter le Liban à celui qui est alors secrétaire d’État des relations avec le Parlement, comme en témoigne une photo ci-dessous:

Lors de ce voyage, l’intermédiaire des frégates saoudiennes et des sous-marins pakistanais dîne d'ailleurs avec le ministre dans la résidence de l’ambassadeur de France. «Ce voyage comportait en effet une partie officielle et une partie amicale», indiquait-on, dimanche 10 juillet, dans l’entourage du patron de l’UMP.

À l’époque de ces escapades, Jean-François Copé est ministre et porte-parole du gouvernement. En mars 2004, il devient ministre délégué à l’intérieur, puis en novembre 2004, il obtient le portefeuille du budget. Les documents obtenus par Mediapart font apparaître à la date du 7 avril 2004, un «avoir de la famille Copé» s’élevant à 19.050 euros dans les comptes de l’intermédiaire.
L’équipe de M. Copé n’a pas donné d’explication à Mediapart sur ce point. En particulier, il n’a pas indiqué si cet «avoir» correspondait à un remboursement finalement opéré par le ministre. «On ne voit pas de quoi il s’agit», précise-t-on du côté de l’UMP.

Le clan Sarkozy au grand complet

Sur le même relevé de comptes obtenu par Mediapart, apparaît le nom de Pierre Charon, alors conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur. Une somme tellement modeste qu’on s’étonne qu’elle y figure: 110,13 euros. Un voyage en train? Un taxi? Pierre Charon ne s’en souvient pas, même s’il admet lui aussi avoir rencontré «deux ou trois fois» l’intermédiaire, dont «une fois sur la côte». «C’était une relation commune d’amis autour de Brice», explique-t-il à Mediapart.
 
Une autre promenade en mer sur La Diva réunit Thierry Gaubert et Dominique Desseigne, héritier des casinos Barrière et patron du Fouquet’s, où Nicolas Sarkozy a fêté son élection à la présidence de la République en mai 2007. Dans les années 1980, M. Desseigne avait épousé l’ex-femme de Thierry Gaubert, Diane Barrière, décédée en 2001 des suites d’un grave accident. Voici une photo de cette journée en mer:
Précision utile: à l’heure de ces invitations, Ziad Takieddine s’emploie à décrocher − moyennant des contrats secrets de commissions − des marchés d’État au ministère de l’intérieur, alors dirigé par M. Sarkozy.
 
Le projet le plus important concerne à ce moment-là la protection des frontières de l’Arabie Saoudite, le “Saudi Border Guards Development Program”. Nom de code: Miksa. Le marché est estimé à 7 milliards d’euros! Seulement voilà, en décembre 2003, l’Élysée intervient pour stopper le ministère de l’intérieur dans ses négociations. Jacques Chirac va même jusqu’à interdire un déplacement préparatoire en Arabie Saoudite et finalement retire le dossier au ministère de l'intérieur.
 
Or, au sein du ministère, le contrat Miksa était géré en direct par deux hommes: Brice Hortefeux et Claude Guéant, en relation étroite avec Ziad Takieddine. «J’ai été en contact avec lui pour cette seule affaire Miksa, qui finalement ne s’est pas faite», assure Brice Hortefeux, qui admet avoir effectué l’un des voyages de négociations en Arabie Saoudite. «Ziad Takieddine avait des contacts avec les autorités, se rappelle l’ancien ministre. Est-ce qu’il a été utile au pays? Peut-être bien…»
 
Le fait est que l’Arabie Saoudite a, dans le passé, porté chance et fortune à Ziad Takieddine. Ainsi, dans l’entrelacs des circuits de commissions occultes mis en place entre 1993 et 1995 sur deux importants marchés d’armement, l’un avec le Pakistan, l’autre avec l’Arabie Saoudite, Ziad Takieddine a joué un rôle crucial.

11,8 millions d'euros de «paiements secrets»...

Ces deux marchés ont ceci de particulier qu’ils ont connu la même destinée une fois Jacques Chirac élu président de la République en 1995. Suspectant les balladuriens de financement occulte via ces contrats, le nouveau chef de l’État a interrompu, à l’été 1996, le versement des commissions restant dues au réseau d’intermédiaires au centre des soupçons. Ce fut une très mauvaise nouvelle pour Ziad Takieddine.
Mais selon des documents inédits auxquels Mediapart a eu accès, l’homme d’affaires franco-libanais a finalement obtenu une partie non négligeable des commissions qu’il attendait de la vente de frégates. Après avoir engagé un processus arbitral, fin 1996, il a pu ainsi obtenir, en trois versements, 130 millions de dollars sur le «compte secret» n° 3585 ouvert à la banque de la Méditerranée à Beyrouth: 75 millions le 7 avril 1997, 25 millions le 31 décembre 1997 et 30 millions le 31 mai 1998.
Ces fonds sont aussitôt répartis sur d’autres offshore, notamment la Estar Ltd, bénéficiaire de plusieurs contrats de “consultants” signés en 1995 avec la Sofresa, un office d’armement appartenant à l’État français. Ziad Takieddine assure aujourd’hui que l’intervention de Rafic Hariri auprès de Jacques Chirac en sa faveur aurait débloqué les paiements.

De fait, ces arrivées de fonds vont permettre à Ziad Takieddine d’opérer la plupart des achats immobiliers somptueux réalisés à partir de 1998: hôtel particulier à Paris, maison à Londres, villa au cap d’Antibes…
Mais ce n’est pas tout. Un tableau analytique de ses dépenses fait aussi apparaître une rubrique qui est ainsi baptisée: «Paiements secrets». Ces paiements secrets s’élèvent à 11,8 millions d’euros entre 2003 et 2008!

Interrogé, dimanche, par Mediapart sur ces versements secrets et les voyages offerts à des personnalités, Ziad Takieddine a refusé de répondre à nos questions. «Qu’est-ce que vous voulez? Vous voulez abattre un président de la République? Eh bien faites-le, à votre manière, a-t-il commenté. Je n’ai rien à vous dire, sauf vous attaquer.»
 
«Allez donc voir ce que Villepin a touché», a-t-il rétorqué, sans en dire plus. «Je suis un homme propre et vous êtes sale. Vous êtes une des saletés les plus performantes dans la saleté.»

A suivre....

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