L'exposition des banques françaises à la dette grecque
La banque allemande Commerzbank
a refait les calculs de la dette publique grecque : elle a l’évaluée à 400 milliards d’euros, bien loin des 300 déclarés par le gouvernement hellénique !
La Grèce, à l’instar d’autres pays, a trafiqué sciemment ses chiffres d’endettement qui atteignent un niveau record par rapport à son Produit National Brut, lui-même grossièrement sous-estimé vu l’importance de son « économie parallèle ».
la banque allemande Commerzbank a refait les calculs de la dette publique grecque : elle l’a évaluée à 400 milliards d’euros, bien loin des 300 déclarés par le gouvernement hellénique !
Et avec l’insovabilité de la Grèce et l’effondrement des marchés, la trouille s’est emparée de Sarko qui ne sait plus à quel saint se vouer. Car les institutions financières françaises sont lourdement engagées dans ce petit pays de 11 millions d’habitants.
D'après les statistiques de la Banque des règlements internationaux (BRI) à fin 2009, les banques françaises sont exposées à hauteur de 75,172 milliards de dollars (57,41 milliards d'euros). Ce montant les place en tête des banques mondiales les plus exposées en Grèce. Elles sont suivies par les banques allemandes, qui le sont à hauteur de 45 milliards de dollars, la Grande-Bretagne pour 11,28 milliards de dollars et les Pays-Bas pour 8,95 milliards. Pour un montant total de 188,6 milliards de dollars (141,8 milliards d'euros) de créances pour les banques européennes et de 236,2 milliards de dollars (177,3 milliards d'euros) pour les banques mondiales.