On nous cache tout...On nous dit rien
I- Journal hebdomadaire du 10 février 2014
Au sommaire de cette édition :
|
II- Les infos dont on parle peu n°53 (8 Février 2014)
Infos internationales
- Ukraine: une procédure ouverte pour tentative de prise de pouvoir
- Ukraine: les manifestations continuent, le pouvoir plie mais ne rompt pas
- Thaïlande: Violents heurts entre manifestants à la veille des élections
- Liban: quatre morts dans un nouvel attentat suicide
- Nouvelle vague d’attentats à Bagdad : au moins 33 morts
- Libye: explosion dans une école de Benghazi, des dizaines de blessés
- Les violences en Libye ont fait 643 morts en 2013
- Deux explosions en Egypte
- Israel menace d’envahir Gaza
- Plans de construction de 550 nouveaux logements à Jérusalem-Est
- Algérie:Bouteflika envoie en retraite le général Toufik et 100 officiers
- La neutralité du Net menacée aux États-Unis ?
- États-Unis : le nombre des condamnés innocentés en 2013 a atteint un niveau record
- Des milliers de Portugais manifestent contre l’austérité
- L’Europe plancherait sur un système d’arrêt à distance pour les voitures
- SNCF: drones de surveillance
Économie
- Les prix des carburants devraient augmenter fortement d’ici 2016
- Les ménages menacés de ne plus pouvoir déduire la CSG
- Défaillances d’entreprises : 62.252 en 2013 soit 1,7% de plus qu’en 2012
- La corruption coûte 120 milliards d’euros par an à l’économie européenne
- 1 milliard d’euros: le redressement fiscal de Google en France ?
- Shell à nouveau dans le collimateur du gouvernement argentin
- Coût des JO de Sotchi
- Krach financier global en Mars prochain ?
Santé / environnement
- Hécatombe mystérieuse d’étoiles de mer sur la côte ouest américaine
- 1200 médecins signent un appel mettant en garde contre les pesticides
- Le cancer, un fléau qui s’étend inexorablement dans le monde
- Hollande dévoile un troisième plan cancer
- Le documentaire anti-Gasland des pétroliers français
- Des risques de malformations congénitales près des puits de gaz de schiste
- USA: risque de pénuries d’eau à cause du gaz de schiste
III- Le rapport des RG qui dit la vérité sur les événements de Rennes
Les forces de l'ordre ont été contraintes de charger pour contenir la violence des manifestants de gauche, samedi 8 février à Rennes. Photo © MaxPPP
Police.
Valeurs actuelles a pu consulter les informations transmises au ministère de l’Intérieur par la SDIG de Rennes.
Rédigé par les ex-RG, la SDIG (Sous-direction de l’information générale) de Rennes, le rapport confidentiel que Valeurs actuelles a pu consulter met en lumière les informations que le ministère de l’intérieur et certains médias ont voulu cacher.
Les faits
Samedi dernier à Rennes entre 600 et 700 militants de gauche ont saccagé tout un quartier de la ville en protestation contre la tenue d’un meeting du Rassemblement Bleu Marine.
Le rapport de police commence : « le 8 février 2014 en fin d’après-midi, la DDSP 35 (Direction Départementale de la Sécurité Publique, NDLR) mettait en place un dispositif renforcé de sécurisation en raison du risque d’une action de militants d’extrême gauche. Et ledit dispositif est impressionnant, à la hauteur de la gravité des événements : « le service d’ordre engageait 2 compagnies de CRS, 1 escadron de gendarmerie, soit plus de 250 policiers et gendarmes ».
Les militants de gauche attaquent un poste de Police et tentent d’y mettre le feu
Le rapport se poursuit ainsi : « vers 18h30, 400 personnes d’extrême-gauche se rassemblaient (…) pour dénoncer la tenue de cet événement du « Rassemblement bleu marine » (…) à 19h50, (…) ils cassaient des vitrines (5 commerces et 4 établissements bancaires) et poursuivaient leurs exactions (…) où ils tentaient d’incendier un bureau de police en brisant plusieurs vitres et en y jetant un fumigène qui mettait le feu à un fauteuil (…) ». Le document rapporte ensuite qu’« un véhicule était incendié».
La riposte des forces de l’ordre
La réponse policière est décrite à l’image de la situation d’urgence : « au cours des heurts, les forces de l’ordre faisaient usage d’un canon à eau, de grenades lacrymogènes et du flash-ball (…) pour repousser les assaillants. Quatre policiers et un gendarme étaient blessés par des jets de projectile. Au plus fort des événements, 630 manifestants étaient réunis ».
La réponse judiciaire : les casseurs sont relâchés
Selon les informations contenues dans le rapport, trois individus ont été interpellés. Le premier, âgé de 20 ans a été placé en garde-à-vue. Le second, 24 ans, a fait l’objet d’une « audition libre ». Le dernier, 22 ans a été relâché. Toutes les personnes interpellées ont été laissées libres « sans aucune suite judiciaire », précise le rapport de Police.
Dans sa communication à la presse, le préfet de Bretagne, Patrick Strzoda, l’un des meilleurs de France, passe étrangement sous silence les policiers blessés: « lors de ces heurts il n’y a pas eu de blessé mais quatre manifestants ont été interpellés ». Manuel Valls a-t-il veillé à faire « oublier » les policiers blessés ? La question peut être posée après lecture de la dépêche AFP, qui a été envoyée dans la soirée en « oubliant », elle aussi, de faire état des victimes policières. Seul un journaliste de Ouest France, qui lui, était présent sur place et a filmé la soirée, en fait mention. Son article, pourtant très précis, n’a curieusement pas été repris.
Dans la soirée, les journaux nationaux ont tous cité en boucle la dépêche de l’AFP, arrangeant bien les comptes de Manuel Valls. Les manifestants pacifiques de la Manif Pour Tous, qui n’avaient pourtant causé ni dégât ni violence l’an dernier, n’ont pas eu le droit au même régime de faveur.
IV- On nous cache tout...On nous dit rien