Il refuse de servir des femmes voilées mais tolère les partouzes en sous-sol

Il refuse de servir des femmes voilées mais tolère les partouzes en sous-sol

INFO PANAMZA. Découvrez Jean Baptiste Debreux, chef cuisinier qui demande à des femmes voilées de quitter son établissement après avoir fermé les yeux sur les parties fines organisées dans son ancien restaurant.

A la recherche de nouvelles saveurs, Jean Baptiste Debreux apprécie le raffinement dans la création de plats. Son esprit novateur le pousse toujours à créer des alliances, des goûts insoupçonnés, à se demarquer des autres.

Tel est le message promotionnel -et aujourd'hui cocasse- du restaurant Le Cénacle, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).

Depuis dimanche matin, son patron Jean Baptiste Debreux (Photo ci-dessous) est au coeur de la tourmente.

Vers 7h du matin, le site communautaire Halalbook fut le premier à relayer une vidéo embarrassante pour la réputation de ce célèbre chef cuisinier. Filmé samedi soir, l'homme y affiche son rejet viscéral envers deux femmes vraisemblablement voilées et verbalement assimilées à des "terroristes". Une traduction anglophone des propos tenus circule déjà sur des forums étrangers.

La journaliste indépendante Nadia Henni-Moulaï a contacté le restaurateur qui,pris à partie, affirme aujourd'hui "regretter" sa virulence nourrie, selon lui, par la perte d'un "ami au Bataclan"…

Un croustillant détail biographique à propos de Jean Baptise Debreux mérite d'être souligné : dans les années 2007-2010, l'homme était le chef cuisinier d'un éminent et sordide restaurant-discothèque de Paris.

Tenu par Bruno Mangel (à l'image, avec Marine Le Pen), cet établissement bling-bling, dénommé L'Aventure, situé aux Champs-Élysées, anciennement détenu par les frères-gangsters Zemmour et très prisé par la hiérarchie policière, avait été médiatiquement exposé dans la foulée des affaires DSK : l'ancien patron du FMI avait rapporté au tribunal ses aventures sexuelles de 2009 en compagnie de prostituées dans les sous-sols du restaurant.

Certes, Debreux n'était pas le patron de L'Aventure, contrairement à sa position actuelle au Cénacle. 

Durant plusieurs années, il a cependant tenu le rôle-clé de l'établissement : celui qui prépara en connaissance de cause la cuisine aux divers flics véreux, voyous, politiciens d'extrême droite, proxènètes et prostituées qui y ont défilé.

Il est vrai que les femmes voilées de Seine-Saint-Denis ne devaient pas faire alors partie de sa clientèle huppée.

Quant aux touristes saoudiennes également voilées qui gravitaient quotidiennement autour des Champs-Élysées, difficile d'imaginer alors Jean Baptiste Debreux leur refuser un plat.

HICHAM HAMZA