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Washington et les occidentaux sont des alliés incontestés de Daesh, d’Al-Qaïda et autres groupes terroristes !

Publié par medisma sur 13 Août 2016, 19:47pm

Washington et les occidentaux sont des alliés incontestés de Daesh, d’Al-Qaïda et autres groupes terroristes !

 

I- Ken O’Keefe : "Croire que l’Occident est en guerre contre Daech est ridicule"

 

Ken O’Keefe (vétéran de l’armée des États-Unis ayant renoncé à sa nationalité) évoque les guerres impériales déclenchées par et pour le pouvoir financier international et met l’atlanto-sionisme face à ses contradictions et son hypocrisie.

Traduction E&R.

 

 

II- Trump : Daesh a été créé par Hillary Clinton et Barack Obama

·        

Pour Donald Trump, Daesh a été créé par Hillary Clinton et Barack Obama. Le super clown des États-Unis et candidat aux présidentielles américaines n'a pas tout à fait tort sur ce coup là. C'est lors d'un meeting au Mississippi que le favori des Républicains a fait cette révélation-choc qui va sûrement réveiller de leur hibernation tous les complotistes.

Donald Trump nous a habitué jusqu'à maintenant avec ses déclarations à sensation que tous les médias français s'empressaient de rediffuser en boucle. Là c'est plutôt silence radio. Pas un article, pas un commentaire.. Rien, que dalle,walou !

     Pourtant ce que nous dit ce miliardaire américain est extrêmement grave dans la mesure où il accuse directement le président  américain et la candidate démocrate aux élections  présidentielles d'avoir créé Daesh, une entité terroriste qui tue des civils partout dans le monde.

     Le candidat Républicain Donald Trump a-t-il perdu la tête ou cherche-t-il mettre à nu l'actuelle administration américaine en disant tout haut ce que tout le monde dans le monde arabe pense tout bas ?

      Je ne suis pas du tout fan de ce nouveau super-clown américain qui bénéficie pourtant d'une très grande popularité dans les sondages, mais j'estime que sur ce sujet, il n'a pas tout à fait tort. Daesh est bel bien une fabrication américaine.

     L'administration américaine a tout fait pour qu'un tel État puisse voir le jour, directement ou indirectement, en massacrant des millions de civils Irakiens, en mettant la majorité des puits de pétrole entre les mains des kurdes, en divisant l'Irak, en tuant Saddam un jour de fête musulmane et en donnant le pouvoir à une minorité de chiites: autant d'ingrédients qui ont fait qu' aujourd'hui on pâtit de la présence de Daesh.

Source : Médiapart

 

III- Afghanistan: les forces spéciales américaines "fuient Daesh" et leur laissent du matériel militaire

En Afghanistan, les forces spéciales américaines agissent au sol.

KEYSTONE (ILLUSTRATION)

AFGHANISTAN - Des militaires des forces spéciales américaines se sont vus contraints d'abandonner une partie de leur matériel suite à une offensive de l'Etat islamique. Les djihadistes ont notamment récupéré des grenades et des munitions.

Les forces spéciales américaines ont dû abandonner en Afghanistan une partie de leur matériel lorsqu'elles se sont fait attaquer par l'EI, selon le Pentagone mardi. Le groupe djihadiste a publié ces derniers jours des clichés montrant des balles, grenades, chargeurs et un drapeau américain.

Une photographie d'identité de l'un des soldats américains a même été diffusée par l'Etat islamique (EI). Selon le Pentagone, les troupes américaines, présentes dans un hôpital de campagne de la province du Nangarhâr, ont été prises pour cible par une offensive des djihadistes.

"Cet hôpital de campagne a été déplacé vers un endroit plus sûr et lors du mouvement de troupes des équipements ont été laissés sur place", a expliqué un porte-parole du Pentagone.

Opérations contre l'EI

"Pour des raisons que l'on comprend aisément, nous n'avons pas mis de vies de soldats en danger pour récupérer ces équipements avant l'opération d'exfiltration de cette zone qui avait déjà été planifiée", a-t-il ajouté. Le Pentagone a insisté sur le fait qu'aucune position américaine n'a été perdue au cours de cet incident.

L'armée afghane a intensifié ses opérations contre l'EI dans la province du Nangarhâr (est) depuis que les djihadistes ont revendiqué deux attentats à la bombe à Kaboul le mois dernier. Ces attaques avaient fait 80 morts et 231 blessés.

Cinq soldats américains ont été blessés récemment dans des opérations d'assistance aux Afghans, a encore rapporté le ministère américain de la défense, sans préciser où et dans quelles circonstances.

 

IV- Washington intensifie son soutien secret aux miliciens d’Al-Qaïda à Alep

 

Selon les médias occidentaux, des milices soutenues par les États-Unis, luttant contre le gouvernement syrien de Bachar al-Assad, ont rompu l’encerclement de leurs positions par les gouvernements russe et syrien dans la ville d’Alep, ravagée par la guerre.

Au cours de violents combats durant le week-end, la coalition de milices sous direction islamiste connue sous le nom de « Jaysh al Fateh » et soutenue par les États-Unis s’est emparée de bases militaires dans le sud-ouest d’Alep et s’est assuré le contrôle d’une route d’accès reliant la ville au reste du pays. Des avions de guerre russes et des forces syriennes et iraniennes au sol ont monté une contre-offensive dimanche ciblant les forces anti-Assad par des bombardements aériens et d’artillerie.

Selon le chef de l’opposition syrienne Anas al-Abdah, l’offensive islamiste a « presque » réalisé « un miracle », mettant les forces anti-Assad en position de « briser le siège et de passer à un stade où nous parlons sérieusement de libérer la ville. » L’offensive a ouvert un étroit couloir reliant Alep à des zones tenues par les rebelles, soulevant la possibilité d’opérations de ravitaillement des forces assiégées en mauvaise posture, soutenues par les Occidentaux.

L’encerclement des groupes extrémistes soutenus par Washington à Alep, réduits à une poche de plus en plus réduite dans les secteurs nord et ouest de la ville face à une offensive syrienne redoublée, soutenue par l’aviation russe et des forces terrestres iraniennes, était vécu comme un renversement humiliant par l’impérialisme américain. Washington a orchestré une guerre civile sans relâche en Syrie depuis 2011, tuant des centaines de milliers de Syriens, sans atteindre l’objectif de renverser le régime de Damas et d’installer un gouvernement néocolonial fantoche.

Pendant la phase d’ouverture de cette guerre orchestrée par les États-Unis et l’OTAN, les milices anti-Assad avaient pris le contrôle de vastes pans de la ville qu’ils cherchaient à utiliser comme base d’opérations et comme objet de pillage. Avant la guerre, Alep comptait entre 1 et 2,5 millions d’habitants , selon diverses estimations. On estime aujourd’hui à quelque 50.000 civils ceux qui vivotent au milieu des décombres. L’ensemble de la ville est restée sans électricité ni eau courante pendant plus d’un an, et des quartiers entiers ont été complètement rasés.

Le gouvernement turc du président Recep Tayyip Erdogan a retiré son soutien aux rebelles ces dernières semaines en représailles de l’implication de Washington dans la tentative ratée de coup d’État militaire du mois de juillet, et les milices soutenues par les Américains risquaient une défaite imminente.

Que le féroce assaut soutenu par les États-Unis se soit déroulé la veille du voyage du président turc à Saint-Pétersbourg pour des entretiens avec son homologue russe Vladimir Poutine n’est pas un hasard. Les cercles dirigeants américains craignent non sans raison qu’Erdogan ne parvienne à un vaste accord avec Poutine, qui fermerait toutes les voies d’approvisionnement restantes nécessaires au soutien de la guerre contre Damas.

La cause de l’inversion soudaine de la fortune des forces antigouvernementales qui, à en croire les informations des médias américains, ont pris l’initiative alors qu’elles faisaient face à une défaite totale, a été discrètement admise dans des articles du New York Times samedi et lundi, intitulés «Le succès militaire en Syrie donne la main à Poutine dans la guerre américaine par procuration » et « L’offensive rebelle en Syrie remet en cause le siège gouvernemental d’Alep. »

Comme le faisait remarquer l’article du Times de samedi, la Central Intelligence Agency (CIA) a fourni aux milices d’Al-Qaïda des quantités pratiquement illimitées de missiles antichars sophistiqués et d’autres armes.

La coalition rebelle soutenue par les États-Unis, dominée par le Front Al Nosra, « recevrait de nouvelles livraisons d’armes antichars, dès que les missiles auront été utilisés », selon les commentaires d’un commandant rebelle faits en 2015, et cités par le Times, samedi.

« Nous demandons des munitions et des missiles et nous obtenons plus que nous ne demandons », a déclaré ce commandant anti-Assad.

Les livraisons de systèmes de missiles avancés Stinger, capables de détruire, entre autres, des avions commerciaux au décollage et à l’atterrissage, ainsi que des hélicoptères militaires, continuent jusqu’à ce jour.

Contrairement aux affirmations de l’Administration Obama que les livraisons avaient été réduites et acheminées exclusivement aux « forces modérées », la CIA a en réalité augmenté son soutien aux milices anti-Assad encerclées dans Alep, au premier rang desquelles il y a les combattants d’Al Nosra.

Comme un nouvel article du Times l’a franchement reconnu lundi : « Un facteur essentiel de l’avancée des rebelles pendant le week-end a été la coopération entre les groupes rebelles traditionnels, dont certains ont secrètement reçu des armes américaines en soutien et l’organisation djihadiste anciennement connue sous le nom de Front Nosra, qui était affilié à Al-Qaïda. »

Le mensonge et l’hypocrisie infinies du Times et de la politique impériale américaine qu’il défend pouvaient difficilement être exprimées plus nettement.

Le journal présente le changement de nom d’Al Nosra et sa désaffiliation d’Al Qaïda comme une chose lointaine. En fait elle a été annoncée à peine une semaine et demie auparavant. Le Times, comme la plupart des médias occidentaux, acclame maintenant le succès supposé sur le champ de bataille de soi-disant « rebelles » qui fin juillet, juraient encore allégeance à un Al-Qaïda censé être la principale cible de la « guerre » de Washington « contre le terrorisme » depuis quinze ans.

De plus, ces dernières semaines, pendant que le renseignement américain équipait les « rebelles » d’Al-Qaïda dans la préparation d’une nouvelle et sanglante offensive, le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, vantait lui, des mesures en vue d’un accord de coopération militaire américano-russe en Syrie dont la pièce maîtresse était censée être des attaques conjointes contre Al Nosra. Alors que Kerry s’engageait à la coopération militaire avec Moscou, avec des opérations « antiterroristes » conjointes, la CIA fournissait une masse d’armes aux forces affiliées à Al-Qaïda, attisant un conflit américano-russe par procuration qui couve et qui a le potentiel d’entraîner de larges zones du Moyen-Orient et de l’Europe dans une guerre.

La destruction d’un hélicoptère russe de transport Mi-8 dans la province syrienne d’Idlib lundi, qui a causé le plus grand nombre de morts pour une seule attaque contre les forces russes opérant en Syrie depuis que Moscou a lancé son intervention l’an dernier, est une illustration sinistre de la dynamique létale déclenchée par l’impérialisme américain de façon toujours plus irresponsable dans la poursuite de l’hégémonie incontestée sur cette nation stratégique du Levant.

La célébration de la victoire des « rebelles » par les médias américains ne peut être prise pour argent comptant et doit être pesée contre les informations du côté du gouvernement syrien, qui ont présenté l’ampleur de la contre-offensive rebelle en termes plus modestes. Quelle que soit l’ampleur réelle de l’avance rebelle sur le terrain, il est déjà clair que les combats intensifiés serviront de base politique à une escalade militaire majeure par Washington.

Dans une interview avec Fox News ce week-end, la candidate démocrate à la présidence, Hillary Clinton, a menacé la Russie, déclarant que « les faits soulèvent des questions sérieuses au sujet de l’ingérence russe dans nos élections, dans notre démocratie. » Clinton a clairement indiqué son intention de poursuivre une escalade massive de la guerre syrienne et de la marche à la guerre contre la Russie si elle entrait à la Maison-Blanche. Elle avait dit l’an dernier : « Nous devons résister à son intimidation [Poutine] et en particulier en Syrie. »

Si l’administration Obama préfère retarder une escalade majeure jusqu’après les élections, la faiblesse de la position américaine sur le terrain l’oblige à envisager des frappes directes contre Damas. Un ancien conseiller de l’administration, Dennis Ross, a suggéré la semaine dernière que la Maison-Blanche devait « commencer à parler une langue que M. Assad et M. Poutine peuvent comprendre, » et d’employer des frappes directes de missiles de croisière et de drones contre l’infrastructure militaire d’Assad.

Au cas où le gouvernement écraserait l’attaque rebelle, on peut escompter que de puissantes factions de l’establishment américain appuieront les mesures les plus agressives contre Assad, qui seront lancées au nom de la sauvegarde des forces mandatées par les Américains, construites à hauteur de milliards de dollars en espèces et en armes et fournis par la CIA.

Même si les forces d’Al-Qaïda complétaient leur offensive et reprenaient le contrôle d’Alep et de la région avoisinante, cela ne ferait que préparer le terrain à une contre-attaque massive du gouvernement et que fournir un prétexte politique adapté à une nouvelle escalade de la part de Washington. Dans le brouillard de la guerre en Syrie, la seule certitude est la tendance sans cesse croissante d’un affrontement américano-russe, qui pose pour l’humanité les dangers les plus graves.

 

Par Thomas Gaist

Mondialisation.ca, 11 août 2016

wsws.org

Article paru d’abord en anglais, WSWS, le 9 août 2016

La source originale de cet article est wsws.org

 

V- Les effets des frappes aériennes contre l’EI ont été volontairement surestimés

 

Il y a près d’un an, l’on apprenait que l’Inspecteur général du Pentagone venait d’ouvrir une enquête pour vérifier les affirmations d’un analyste civil de la Defense Intelligence Agency (DIA), à qui il avait été demandé, entre 2014 et 2015, de manipuler les renseignements sur l’État islamique (EI ou Daesh) afin d’édulcorer la situation et de surestimer les effets de la campagne aérienne de la coalition internationale sur les capacités militaires de l’organisation jihadiste.

Si l’enquête interne du Pentagone est toujours en cours, celle du Congrès, qui s’était aussi saisi de cette affaire, vient de faire l’objet d’un rapport, diffusé le 11 août. Et ce dernier reprend à son compte les accusations portées par l’analyste de la DIA contre sa hiérarchie.

Ainsi, ce rapport établit que, à partir de la mi-2014 [depuis la prise de Mossoul par Daesh], les renseignements transmis par l’US CENTCOM [commandement militaire pour l'Asie centrale et le Moyen-Orient] contredisaient les évaluations initialement faites par ses analystes.

« Les faits sur le terrain ne correspondaient pas aux renseignements » donnés par l’US Centcom, a affirmé le représentant républicain du Kansas Mike Pompeo, qui a pris part à l’enquête. Aussi, a-t-il expliqué, « ceux qui se servaient de ces renseignements ont eu constamment une vision un peu trop rose des succès opérationnels américains contre l’EI ». Et, quand on dispose de mauvaises informations, on ne prend pas les bonnes décisions… Aussi, cette falsification du renseignement est une affaire très grave.

Le rapport indique que 40% des analystes ont subi des pressions « pour déformer ou supprimer des renseignements durant l’année passé ». Et nombreux sont ceux qui ont dénoncé un « encadrement toxique ».

Qui plus est, l’enquête du Congrès a mis en évidence que les communiqués de presse du Centcom publiés lors de cette période décrivaient une situation « significativement plus positive » que la réalité.

Depuis, les choses ont changé : de nouveaux responsables ont été affectés au Centcom, dont le général Joseph Votel, qui a en pris le commandement.

Cela étant, la question est de savoir pourquoi ces renseignements ont été manipulés… Et là, le rapport en ignore les raisons. « Les responsables du Centcom doivent rendre des comptes s’ils ont fait pression sur des analystes pour qu’ils déforment les informations sur la lutte contre l’EI », a estimé Kelly Ayotte, du comité sénatorial de la Défense et des Forces armées.

En raison de son enquête interne en cours, le Pentagone n’a pas explicitement réagi aux conclusions de l’enquête du Congrès. « La communauté du renseignement donne régulièrement un vaste éventail d’évaluations basées sur des données liées à la situation sécuritaire », a toutefois dit un porte-parole. « Ces évaluations et les experts qui les effectuent sont vitaux pour nos efforts, particulièrement quand on prend en compte la nature incroyablement complexe de batailles menées sur plusieurs fronts en ce moment en Irak et en Syrie », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « Les experts sont parfois en désaccord sur l’interprétation de données complexes, et la communauté du renseignement et le département de la Défense sont très ouverts à un dialogue constructif sur ces sujets vitaux de sécurité nationale. »

 

Posté dans OpérationsRenseignement par Laurent Lagneau Le 12-08-2016

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En savoir plus sur http://www.opex360.com/2016/08/12/les-effets-des-frappes-aeriennes-lei-ont-ete-volontairement-surestimes/#l5IPm2GIycKvZ8q0.99

 

Notre bataille pour la libération d’Alep a démasqué tous vos mensonges.

Par Bouthaina Shaaban

Mondialisation.ca, 11 août 2016

Al-Mayadeen

Source : almayadeen.net

 

 

VI- Notre bataille pour la libération d’Alep a démasqué tous vos mensonges.

 

Interrogé le 6 août sur ce qui se passait à Alep, le Général Amin Hoteit décrivait une situation que nous résumerons en ces quelques lignes : 

« À Alep se focalise le plan alternatif étatsunien en Syrie, les USA ayant conçu deux plans pour arriver à leurs fins. Le plan principal consistant à dominer toute la Syrie en remplaçant son gouvernement légitime par un régime suiviste ayant échoué, ils se sont rabattus sur le second ; lequel ne vise plus qu’à dominer le nord du pays. Ce qui signifie la partition de la Syrie suivant une ligne allant de Efrin à l’ouest, à Abou Kamal à l’est, en incluant Alep, Manbej, Raqqa, Deir ez-Zor… ; Alep devenant la capitale du nord et Damas la capitale du sud.

Une partition compromise du fait des derniers succès militaires de l’Armée syrienne et de ses alliés, lesquels ont réussi à assiéger complètement les terroristes opérant à partir des quartiers est d’Alep et à couper leur approvisionnement venu de Turquie qu’il ne faudrait pas croire, un seul instant, non concernée par l’afflux des moyens colossaux mis à leur disposition ; les USA et tous les États de l’OTAN mettant tout leur poids pour briser le siège des terroristes et sauver leur plan.

En effet, mis à part une guerre médiatique des plus féroces usant de l’éternel argument humanitaire des pauvres bougres de terroristes assiégés -lesquels n’auraient rompu aucune trêve bien que le négociateur en chef du « Groupe d’opposition de Riyad », Mohammad Allouche, ait déclaré qu’il allumerait tous les fronts à partir de Genève en avril dernier- et usant surtout de mensonges médiatiques à propos d’une prétendue défaite de l’Armée syrienne visant à faire tomber Alep psychologiquement avant de la faire tomber matériellement ; cinq vagues successives de terroristes ont été lancées contre Alep, avec 8000 attaquants pour la première, 5000 pour la deuxième, 7000 pour la troisième et encore 8000 pour la quatrième, concentrée sur deux axes au sud d’Alep » [1].

28 000 terroristes en moins d’une semaine ! Partant de là, que penser d’une information qui a envahi la presse écrite et télévisée, locale et régionale, ces trois derniers jours ? Il s’agit d’un article intitulé « 360 000 combattants étrangers ont combattu l’Armée syrienne », publié par un centre d’études dont l’acronyme est FCFS, pour « Firil Center For Studies » [2]. Nous n’avons pas réussi à savoir s’il s’agissait d’un centre simplement basé à Berlin ou d’un centre allemand. Il couvre la période du 10 avril 2011 au 31 janvier 2016 et dit avoir fondé son étude sur le nombre de morts publié par divers médias et 51 autres sources régionales et internationales.

En bref, ces 360 000 individus venus se défouler en Syrie par vagues successives sont de 93 nationalités et seraient issus de tous les continents et de tous les pays arabes sans exception. 95 000 auraient trouvé la mort et 90 000 seraient actuellement présents sur le territoire syrien, répartis entre Daech et Jabhat Fateh al-Cham [ex-Front al-Nosra depuis peu]. Environ 45 milliards de dollars auraient été dépensés pour leur équipée en Syrie.

Globalement, les porteurs de nationalités européenne et américaine auraient atteint les 21 500 dont 8500 seulement seraient retournés dans leur pays. La palme du plus grand nombre reviendrait aux porteurs de la nationalité turque, la Turquie ayant annoncé la perte de 350 soldats, officiers et pilotes, prétendument morts dans d’autres circonstances. Viennent ensuite les Saoudiens avec 5990 tués pour 24 500 engagés sous la bannière des organisations terroristes sévissant en Syrie ; les Jordaniens se chiffrant à 3900 dont 1990 tués. Quant aux femmes étrangères, ce sont les Tunisiennes qui l’emportent [NdT].

 ______________________________________________

 

Après ce qui s’est passé à Alep et qui continue, nul n’a encore le droit de se poser des questions sur ce qui se passe réellement en Syrie, malgré les allégations des uns et des autres, car la vérité a atteint le degré de certitude.

Qu’est-ce qui a donc tellement bouleversé les puissances occidentales et l’ensemble des organisations des Nations Unies au moment où l’Armée arabe syrienne réussissait à assiéger les terroristes avant de lancer sa bataille de libération pour les défaire et libérer cette magnifique ville millénaire de leur fureur ?

Pour quelles raisons ces vrais responsables ont-ils lâché leurs mercenaires sur la Syrie, les noyant dans un flot d’argent, d’armes et de munitions, alors que depuis des années les innombrables gangs de terroristes s’acharnent à ravager cette ville, bombardent ses quartiers, assassinent son peuple, pillent ses usines et dévastent ses monuments historiques reconnus héritage de l’humanité, dont la protection et la conservation est du devoir de tous ?

Pourquoi les puissances occidentales ont-elles été frappées d’une sorte d’hystérie, plus que flagrante, suite au décret d’amnistie promulgué par le Président Al-Assad et l’annonce de l’ouverture de couloirs de sécurité pour les civils qui voudraient sortir des quartiers d’Alep contrôlés par les terroristes; leurs déclarations furibondes fusant de toute part, leurs médias s’occupant à expliquer la nécessité de cesser le dialogue avec la Russie et de se décider, une fois pour toutes, à frapper directement l’Armée arabe syrienne et le Hezbollah sur le territoire syrien ?

Nombre de journaux ont, en effet, insisté sur cette nécessité d’« abandonner la politique du dialogue et de recourir uniquement à l’option militaire », dont le Washington Post et le New York Times, dans les pages duquel Dennis Ross, toujours et à jamais disposé à mettre sa plume au service de l’entité sioniste, est revenu pour dire qu’il était « enfin venu le temps de bombarder Assad » [3], afin d’éviter que la situation n’évolue en faveur de l’Armée arabe syrienne :

[Il existe une alternative : punir le gouvernement syrien pour avoir violé la trêve en frappant par des drones et des missiles de croisière les bases, les aérodromes et les positions de l’artillerie de l’Armée arabe syrienne, là où les troupes russes sont absentes… Il est temps pour les États-Unis d’utiliser la langue que M. Assad et M. Poutine comprennent…] ; [Ndt].

Et nombre d’organisations des Nations Unies ont invité à des dizaines de réunions extraordinaires afin d’aiguiser le sens du danger de ce qui se passe à Alep sur l’équilibre des choses, alors que la question est : qui défend qui dans cette ville meurtrie mais toujours résiliente ?

L’analyse objective des déclarations de responsables occidentaux, avec à leur tête Obama, et d’un grand nombre de publications des médias occidentaux largement diffusées à partir du moment où l’Armée arabe syrienne et ses alliés ont commencé à réaliser des progrès significatifs susceptibles de libérer Alep de ces hordes terroristes, ne démontre-t-elle pas que tous ceux-là rendent service au terrorisme et aux terroristes et travaillent à prolonger l’effusion du sang syrien par ces déchets de mercenaires, lesquels ne sont finalement que des pions manipulés par les sionistes, les réactionnaires arabes et l’impérialisme ?

C’est sans aucune honte qu’ils usent de tous les prétextes en omettant de dire que la libération d’Alep réglerait la guerre contre la Syrie en faveur du peuple syrien et de ses alliés, alors qu’il est désormais très clair qu’ils tentent de marquer des points sur le terrain en exploitant des terroristes qu’ils aimeraient substituer au gouvernement syrien.

Ce qui prouve, sans aucun doute possible, que l’Occident sait parfaitement qu’il n’y a pas d’« opposition modérée » et, surtout, qu’il n’éprouve aucune honte à soutenir, en plein jour, les gangs de sanguinaires qui tuent des civils dans notre pays depuis plus de cinq ans.

Ce qui prouve, toujours sans aucun doute possible, que l’intervention russe en Syrie vise, en paroles et en actions, à combattre et à éradiquer le terrorisme, tandis que toutes les interventions occidentales, sous toutes leurs formes, sont destinées à épuiser et à user la Syrie pour servir le projet sioniste, liquider la Cause palestinienne et le droit des arabes sur leurs terres et leurs maisons, tout en visant à satisfaire les intérêts géostratégiques et colonialistes de l’Occident en Syrie et dans toute notre région.

Et en ce moment précis où les combats pour la libération d’Alep font rage et où l’Occident révèle son véritable visage en se tenant fermement aux côtés du terrorisme et des terroristes, l’entité sioniste continue à semer la désolation en Palestine, assassinant des innocents et des résistants, détruisant précipitamment des maisons, grignotant des terres, comblant des puits, ravageant les récoltes d’un peuple soumis à une odieuse occupation.

Ceci, pendant que le Secrétaire à la Défense des États-Unis, Ashton Carter, s’emploie à consacrer tous ses efforts pour rétablir la cohésion du terrorisme criminel, venu d’Israël et de Jordanie, face à l’Armée arabe syrienne dans le sud de la Syrie [4] et tente de semer la zizanie dans la ville de Soueïda et d’autres villes de la région.

Par conséquent, étant donné cette situation ancienne et nouvelle à la fois et vu ce qu’a enduré notre peuple patient et résistant à Alep, nous devons mettre les points sur les « i », appeler les choses par leur nom en affirmant nos positions loin de toute terminologie qui prêterait à confusion. Nous devons dire clairement que :

  • Les forces sionistes et colonialistes mènent une guerre féroce contre la Syrie par leurs intermédiaires arabes, régionaux et internationaux, dans le principal objectif de saper le rôle de la Syrie dans la région et dans le monde arabe, au profit du projet sioniste et des intérêts colonialistes de l’Occident.
  • Le peuple syrien, son Armée et ses alliés se battent, avec honneur, contre le terrorisme sanguinaire publiquement soutenu par l’Occident, Israël et les tyrans des régimes réactionnaires arabes.
  • Toute personne qui porte des armes en dehors du cadre de l’État sert les intérêts du terrorisme et des terroristes.
  • Tout Syrien qui tient à la Syrie, où qu’il se trouve aujourd’hui, n’aspire qu’au retour de la paix et de la sécurité, au retour de ses habitants et à sa reconstruction, loin de l’avidité et de la cupidité des impérialistes et des réactionnaires qui s’en prennent à son indépendance et à son positionnement patriote honorable.
  • Au diable les modifications de bannières des terroristes et les théories justifiant leur fureur, car le terrorisme est un et son objectif est toujours le même. Le seul moyen de s’en débarrasser est de lui résister fermement et d’éliminer, une fois pour toutes, cette plaie redoutable et destructrice.

C’est de cette véritable résistance que dépend le salut de la Syrie, de la région et du monde.

Bouthaïna Chaabane

Conseillère politique du Président Bachar al-Assad et « Fille de la Terre »

08/07/2016

Source : Al-Mayadeen

https://www.almayadeen.net/articles/decision-maker/39527/

Traduction de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

 

 

Notes : 

[1] Entrevue du Général Amin Hoteit / Al-Thabat TV

https://www.youtube.com/watch?v=2BHFGe6i2Yw&feature=youtu.be

[2] 360 000 combattants étrangers ont combattu l’Armée syrienne

http://firil.net/?p=1849

[3] The Case for (Finally) Bombing Assad. By Dennis B. Ross and Andew J. Tabler, Aug. 3, 2016

http://www.nytimes.com/2016/08/03/opinion/the-case-for-finally-bombing-assad.html?rref=collection%2Ftimestopic%2FAssad%2C%20Bashar%20al-&action=click&contentCollection=timestopics&region=stream&module=stream_unit&version=latest&contentPlacement=1&pgtype=collection

[4] La coalition veut ouvrir un front contre l’EI dans le sud de la Syrie

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/07/27/97001-20160727FILWWW00320-la-coalition-veut-ouvrir-un-front-contre-l-ei-dans-le-sud-de-la-syrie.php

 

Madame Bouthaina Chaabane est citoyenne syrienne, conseillère politique du Président Al-Assad et membre de la Délégation de la République arabe syrienne aux pourparlers de Genève.

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