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Révolution de couleur aux Etats-Unis

Publié par medisma sur 6 Octobre 2020, 20:45pm

Révolution de couleur aux Etats-Unis

Mise en œuvre par le complexe militaro-sécuritaire, les médias et le Parti Démocrate.

« J’ai toujours l’air orange »

J’ai établi que le complexe militaro-sécuritaire, avec l’aide des médias et des Démocrates, se propose de transformer l’élection de novembre en une révolution de couleur. La C.I.A. a beaucoup d’expérience en matière de révolutions de couleur, puisqu’elle en a déclenché dans plusieurs pays dont le gouvernement ne lui convenait pas. Comme nous le savons depuis les attaques de John Brennan (ancien directeur de la C.I.A.) contre le Président Trump, ce dernier déplaît lui aussi à la C.I.A. Du point de vue de cette agence, Trump ne diffère pas d’Hugo Chavez, de Nicolas Maduro, de Charles De Gaulle, de Manuel Zelaya, d’Evo Morales, de Victor Yanukovitch et de beaucoup d’autres.

Le Russiagate fut un coup d’État raté, suivi par un autre ratage: l’Impeachgate. Appréhendant la réélection de Trump, et se rendant compte qu’une fois réélu Trump serait en mesure de s’occuper de la trahison fomentée contre lui, l‘ »Etat profond » a décidé de le renverser par une révolution de couleur.

La preuve qu’une révolution de couleur est en cours est abondamment fournie par CNN, MSNBC, le New York Times, NPR(National Public Radio), le Washington Post et de nombreux sites internet ouverts par la C.I.A. et par les fondations et entreprises à travers lesquelles elle agit, tous œuvrant à expulser Trump du Bureau Ovale. Le public américain ne comprend pas à quel point les institutions d’une société libre ont été pénétrées et retournées contre la liberté. Tous ces médias, toutes ces organisations sont en train de faire croire aux Américains que Trump ne quittera pas sa fonction lorsqu’il perdra, ou volera les élections et qu’il faudra l’y forcer. Je reçois des emails de lecteurs britanniques et européens selon lesquels les médias d’Europe et du Royaume Uni préparent les esprits à accepter une révolution de couleur de la C.I.A. contre le Président Trump. Les médias et les politiciens européens et britanniques tiennent pour acquis que Trump ne pourra pas être réélu parce que :

  1. c’est un agent de Poutine
  2. il abuse de son pouvoir
  3. il représente ces racistes que sont les « Trump deplorables »
  4. c’est un coureur de jupons – « attrapez-les par le minou »
  5. c’est à cause de lui que l’Amérique a le plus grand nombre de cas et de morts du Covid dans le monde
  6. il ne soutient pas l’OTAN (une sinécure pour beaucoup d’Européens)
  7. il nous est étranger, il n’appartient pas à l’Oligarchie (« Establishment »), « il n’est pas comme nous »
  8. il a les cheveux orange (l’orange étant considéré comme une couleur vulgaire).

Vous pouvez allonger la liste à votre gré.

Les médias américains, européens et britanniques envisagent deux scénarios qui établissent la nécessité d’une révolution de couleur pour chasser Trump de la Présidence:

  1. Trump perd l’élection, refuse de quitter son poste et doit en être délogé, sinon c’est la mort de la démocratie.
  2. Trump gagne frauduleusement l’élection et doit être chassé, sinon c’est la mort de la démocratie.

Aucun scénario n’imagine que Trump puisse l’emporter grâce au vote populaire. Cette éventualité n’est même pas envisageable. Selon les médias, Trump ne peut que perdre ou bien voler l’élection.

Comme les Antifas et les Black Lives Matter sont maintenant bien rôdés aux manifestations violentes, ils seront lâchés de nouveau sur les villes américaines dès qu’on apprendra que Trump a été élu. Les médias expliqueront que cette violence est nécessaire pour nous libérer d’un tyran, et ils encourageront la violence comme le fera le Parti Démocrate. La C.I.A. aura la certitude du bien fondé de cette violence.

Trump, isolé dans son propre gouvernement, lequel n’a pas été capable d’inculper le clan Obama pour avoir monté un coup contre le Président des États-Unis et tenté de le renverser – Barr et Durham représentent l’Oligarchie (« Establishment »), non pas le Président ni la loi – sera coupé de Twitter, Facebook et de tous les médias, presse comme télévision. Tout ce qu’apprendront les Américains et le reste du monde, c’est que Trump a perdu et doit partir, ou qu’il a gagné en trichant et doit partir. Il sera impossible pour Trump ou n’importe qui d’autre de réfuter ces accusations. Les Républicains, qui manquent d’intelligence comme de volonté, s’aplatiront. Les Républicains ne sont pas des gens combatifs. Ils croient que dénigrer le complexe militaro-sécuritaire est antipatriotique. Ce qui en fait des cibles faciles.

La C.I.A., le « National Endowment for Democracy », « Radio Liberty », etc. ont utilisé des révolutions de couleur contre d’autres qui faisaient obstacle à l’État américain de Sécurité Nationale. Seul Maduro leur a résisté victorieusement. Jusqu’ici.

Le « Secret Service » a coopéré avec la C.I.A. et les chefs d’État Major dans l’assassinat du Président John F. Kennedy. Que pourra bien faire un Président Trump réélu lorsque le Secret Service refusera de repousser les Antifas et les Black Lives Matter lorsque ceux-ci feront irruption dans la Maison Blanche ? Il est hors de doute que le Secret Service est pénétré par la C.I.A. Sinon, comment le Président Kennedy aurait-il pu être assassiné ?

La démocratie américaine est sur le point d’être abolie à jamais, et les médias du monde entier présenteront cet événement comme étant le victorieux renversement d’un tyran.

 

Par Paul Craig Roberts :

Titulaire d'un doctorat obtenu à l'université de Virginie, il est diplômé de l'Institut de technologie de Géorgie, de l'université de Californie (Berkeley) et de l'université d'Oxford, où il a été membre du Merton College.

De 1975 à 1978, Roberts est employé au Congrès. C'est durant cette période qu'il rédige la loi Kemp-Roth, une loi de réduction fiscale.

Au début des années 1980, il est sous-secrétaire du Trésor dans l'administration Reagan, et se fait connaître comme l'un des pères fondateurs de la Reaganomics, notamment par sa contribution à la réforme du « Tax Act » de 1981.

Le ministre français de l'Économie et des Finances, Édouard Balladur, reconnaissant ses compétences, lui décerne la Légion d'honneur en mars 1987 pour son « renouvellement de la science économique et politique après un demi-siècle d'interventionnisme ». Sa participation à la campagne de lutte contre la drogue aux États-Unis est par ailleurs remarquée.

Roberts est membre du Cato Institute et de l'Hoover Institution. Dans les années 1980-1990, il enseigne l'économie politique au Center for Strategic and International Studies.

Il a été rédacteur et chroniqueur de divers journaux, notamment The Wall Street Journal et BusinessWeek, et il est l'auteur de huit ouvrages

Il s'est opposé résolument à la politique menée par le Président George W. Bush.

En politique extérieure, ses convictions sont à l'opposé de celles des néoconservateurs. Il s'est montré favorable à l'ouverture d'une enquête indépendante sur les attentats du 11 septembre 2001, a marqué son opposition à la guerre en Irak et a appelé les élus du Congrès à voter la mise en accusation de George W. Bush. Il est également très critique envers la politique américaine vis-à-vis de l'Iran.

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