LA NANOTECHNOLOGIE AU SERVICE DE L'INNOVATION : CAS D'UNE ECOLE D'INGENIEURS

Une innovation réussie dans une école d’ingénieurs : De l’idée à la réalisation

"Dis Papa, pourquoi le fil il est transparent et pas l'hameçon ?"  Question innocente d'un petit garçon de 10 ans parti pêcher, un beau jour de l'été 2004, avec son père. Celui-ci aurait pu se contenter de répondre :" Il n'existe pas de matériau aussi solide que l'acier pour résister à l'attraction du poisson, mon enfant." Oui, mais voilà, le papa en question, Vincent Boly, est le directeur du laboratoire de recherche en innovation, dépendant de l'Ecole nationale supérieure en génie des systèmes industriels de Nancy (ENSGSI). Et c'est ainsi qu'à la rentrée universitaire d'octobre, un groupe de cinq étudiants s'est retrouvé avec un hameçon transparent à inventer dans le cadre de leur projet d'innovation de deuxième année.

"Nous avons commencé par une analyse des besoins dans le milieu de la pêche, d'une part, et de la plasturgie, d'autre part",  explique Than-Vy Nguyen, âgée de 21 ans, l'étudiante responsable du pilotage de l'opération. Il fallait d'abord savoir si les pêcheurs étaient intéressés par un hameçon transparent, même s'il était plus cher. Les réactions étant positives, nos jeunes chercheurs ont pu passer à l'étape suivante : la recherche sur la résistance des matériaux plastiques. "Il n'existe pas de métal transparent, la réponse ne pouvait venir que du plastique", précise Than-Vy Nguyen. "Nous avons trouvé la solution dans une technologie naissante: les nanotubes de carbone. Des tubes un million de fois plus fins qu'un cheveu, introduits dans la structure du plastique qu'ils renforcent considérablement.

     Quelques millions de calculs de résistance sur ordinateur plus tard, les chercheurs ont déposé le brevet de leur hameçon et passé le relais à un nouveau groupe d'étudiants chargé de réaliser un prototype et de lancer la fabrication en nouant des partenariats industriels. Principal obstacle : le coût élevé des nanotubes de carbone. "Mais les entreprises qui se lancent aujourd'hui vont bénéficier d'une avance technologique. L'industrie cherche des produits toujours plus légers et résistants", souligne la jeune ingénieure.....

    Cette info insolite en matière d'innovation telle que présentée par une jeune journaliste Bénédicte Alaniou, laissera perplexe certains 'chercheurs' de certaines écoles d'ingénieurs,  grassement payés pour 'ne presque rien faire', et n'oeuvrant que dans le cadre d'une recherche perpétuelle d'innovations en matière d'avantages matériels et financiers, .... Suffit !!

  Qui se sent morveux, qu'il se mouche !!