« En Afrique, la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis et d’autres puissances occidentales ne sont pas en mesure de gérer, avec leurs groupes multinationaux, la concurrence économique de la Chine et d’autres pays émergents. Voulant maintenir à tout prix le contrôle des sources énergétiques et des minéraux stratégiques du continent, ainsi que de ses zones d’importance géostratégique, ils soufflent sur le feu des tensions et des conflits internes pour justifier leur intervention militaire, dont l’objectif est d’étouffer les luttes de libération des peuples. À cette fin ils n’ont aucun scrupule à utiliser des groupes jihadistes, dont les militants de base, convaincus de combattre l’impérialisme occidental, finissent par en être l’instrument. Ils les ont utilisés en Libye pour désagréger le pays de l’intérieur, pendant que l’OTAN l’attaquait avec des chasseurs-bombardiers et des forces spéciales infiltrées. Même le New York Times, après l’attaque en Algérie, admet que Kadhafi avait raison quand il prévenait que l’abattage de l’État libyen aurait provoqué le chaos, en laissant les mains libres aux jihadistes. Le New York Times cependant ne dit pas que l’OTAN fait la même chose en Syrie, confirmant que cela entre dans sa propre stratégie de la tension. » (Manlio Dinucci)
Et « Il appartient aux peuples... de combattre par leurs propres moyens les courants rétrogrades, les ingérences et les guerres destructrices impérialistes qui favorisent l’extension de ces courants, renforcent l’exploitation et l’oppression des peuples. Face à cette collusion réactionnaire interne et externe, ils doivent compter sur la mobilisation interne de leurs populations et sur la solidarité des forces de progrès dans le monde...» (PADS)