En principe :
De deux maux, il faut choisir le moindre. Mais....
Le
président de la BCE confirme son opposition à ce que sa banque centrale se lance dans toute forme de Quantitative Easing et d’achat massif d’obligations d’Etat européennes comme “prêteur en
dernier ressort”. Il n’y a plus aucun moyen d’éviter à terme l’éclatement de la zone euro actuelle, ce qu’à l’évidence veut dorénavant l’Allemagne pour qu’elle n’ait pas finalement à payer la
note des dettes non remboursables de la majorité des États-membres en faillite de l’actuelle zone euro. Ce qui entrainera la France dans la pire crise monétaire, économique et politique de son
histoire depuis la Seconde Guerre Mondiale si elle n’agit pas, comme l’a fait la Grande-Bretagne, pour s’extraire le plus vite possible du “piège européen” et reprendre sa souveraineté monétaire
en rétablissant sa monnaie nationale à la place de l’euro. Une telle mesure lui permettra en toute légalité nationale et internationale (selon la LEX MONETAE) de convertir dans sa monnaie
nationale ses dettes actuellement en euros qui dès lors deviendront supportables. Étant ensuite suivie par d’autres Etats européens exsangues, la France donnerait ainsi l’exemple à suivre… Comme
l’écrit Philippe Villin dans son article du Figaro Magazine daté du 16 décembre 2011: “Plus rapide sera la fin de l’euro, plus limités seront les risques de s’enfoncer dans
l’euroruine”! (fmg)