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le blog lintegral

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Métaux précieux, manipulation des marchés, complot des gouvernants et monétisation des dettes

Publié par medisma sur 13 Octobre 2012, 20:03pm

Catégories : #lintegral

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 I- Métaux précieux : Sociétés minières, certains gouvernements et banquiers centraux dans le collimateur

Les banques centrales occidentales, les bullion banks et certaines sociétés minières complotent contre les métaux précieux

Morale de l’histoire: N’achetez JAMAIS les actions des sociétés minières mais TOUJOURS les métaux précieux eux-mêmes

Une légère correction à la hausse du dollar US (l’euro/dollar ayant rebaissé de 1,3175 à 1,28) a empêché l’or exprimé en dollars US de franchir sa forte résistance vers 1.795 - 1.800 l’once, comme on pouvait s’y attendre. Les achats massifs de métaux précieux par les investisseurs ont été, par ailleurs, contrés par des ventes encore plus massives des bullion banks (aux fins de pure spéculation) et des sociétés minières (aux fins d’arbitrage). Il faudra attendre que ces deux derniers acteurs, qui stoppent systématiquement toute hausse soutenue des marchés des métaux précieux le plus longtemps possible, doivent couvrir leurs positions shorts sous l’effet d’une nouvelle baisse du dollar US pour que la résistance précitée soit franchie et que l’or bondisse vers 1.922 et plus haut. En attendant, il est possible que l’or rebaisse vers 1.715. Idem pour l’argent-métal qui est bloqué entre 35,40 et 32. Nous ne rétablirons -au maximum de nos capacités financières- les positions longues sur les métaux précieux (sur lesquels nous avons heureusement pris pour l’essentiel nos profits fin septembre) que sur la cassure à la hausse des 1.800 et des 35,40 ou bien en cas de leur rechute vers 1.715 et 32. Entre ces niveaux, nous nous abstiendrons sauf pour des opérations ponctuelles.

Que les bullion banks (JP Morgan ou HSBC par exemple) vendent les métaux à chaque hausse c’est la mission que les banques centrales occidentales leur ont donnée dans le but de calmer -et si possible d’inverser- la hausse structurelle des métaux précieux (qui démontre la perte du pouvoir d’achat de toutes les monnaies de papier et donc la nocivité des politiques monétaires keynésiennes inflationnistes), mais que les sociétés minières dont l’intérêt bien compris c’est la hausse des dits métaux jouent contre le marché au prétexte de se protéger contre une rechute à court terme des cours cela démontre leur bêtise congénitale mais aussi leurs relations douteuses avec certains gouvernements et banquiers centraux (qui sont très liés avec leurs dirigeants et donc ne manquent pas de les influencer dans un sens préjudiciable aux intérêts de leurs actionnaires). Morale de l’histoire: n’achetez JAMAIS les actions des sociétés minières mais TOUJOURS les métaux précieux eux-mêmes (physique, ETF, options, contrats à terme, etc). Plus vite les sociétés minières feront faillite (les évènements actuels en Afrique du Sud devraient en mettre plusieurs au tapis), plus vite et plus haut les métaux eux-mêmes monteront. Quand les sociétés minières n’auront plus rien à produire (par suite de l’assèchement naturel des gisements) ou bien ne pourront produire qu’à des coûts supérieurs aux prix de marché des métaux (par suite de l’explosion des frais d’extraction, de l’énergie et des divers impôts), donc auront perdu toute compétitivité, c’est alors que la grande hausse des métaux ne pourra plus être contrecarrée par personne. L’autre scénario super haussier pour l’or et l’argent-métal ce serait la perte progressive par le dollar US de son statut de monnaie de réserve mondiale qui est plus proche que la plupart des gens pensent, les administrations Bush d’abord puis Obama surtout ayant massivement aggravé la dette publique et les déficits US qui ne peuvent plus être fixés sauf à provoquer une forte récession déflationniste aux USA dont Wall Street, les grandes banques privées ”too big to fail” et la Federal Reserve (qui détiennent le pouvoir, le locataire de la Maison Blanche étant devenu une potiche décorative) ne veulent à aucun prix… [FMG]

 

II- Offrir de la monnaie gratuite aux banques ne stimule pas l’économie

 

 

 

 

 

 

 

LE FOMC, le comité monétaire de la Réserve Fédérale chargé de la fixation des taux d’intérêts, a décidé que les taux des fonds fédéraux seraient fixés à un niveau inférieur à 1% jusqu’à la fin de l’année 2014, soit pour un an et demi de plus que ce qui avait été prévu lors de sa dernière réunion. Selon Bernanke, ce changement serait dû aux perspectives économiques actuelles.

 

Le raisonnement du comité, s’il n’était pas si risqué, pourrait presque paraître amusant. La Fed est persuadée que conserver une monnaie à un prix qui soit le plus proche possible de zéro – en d’autres termes, une monnaie ‘gratuite’ – permettra à relancer l’économie. Cependant, il se trouve que la relance qu’elle tente aujourd’hui de mettre en place ne sera pas visible avant ces trois prochaines années. Ce n’est pas là ce que j’appelle une relance. Les politiques similaires ayant auparavant été mises en place par la Fed sont la raison pour laquelle nous nous trouvons aujourd’hui dans un tel bourbier. Une monnaie gratuite ne stimule pas la croissance, comme peuvent le prouver les vingt dernières années de l’histoire économique du Japon. Des taux d’intérêts maintenus artificiellement bas découragent l’épargne, distordent les marchés, et entraînent des mal-investissements. Ils n’apportent aucune solution réelle aux maux de l’économie et ne permettent en rien la liquidation des dettes qui pendent à notre cou. Des taux d’intérêts maintenus artificiellement bas entraînent simplement la poursuite de l’endettement d’une économie, et assurent son affaiblissement futur.

 

Ce qui me surprend le plus, c'est que vingt ans après l’éclatement de l’Union Soviétique, et quelques dizaines d’années de plus après que les économistes américains aient rejeté en bloc l’idée de fixation des prix, nous ne soyons pas choqués par le fait que la Fed décide de fixer le prix de la monnaie. Nous savons tous que ce serait une très mauvaise idée que de tenir une réunion et de décider que tel jour, le prix d’une tonne de blé serait de 250 dollars, ou encore que les charpentiers devraient être rémunérés 25 dollars de l’heure jusqu’à fin 2014. Mais nous sommes parfaitement à l’aise avec le fait qu’un comité fixe le prix de plus de la moitié des transactions étant tenues chaque jour au sein de notre économie. Et ont dit que nos marchés sont libres.

 

Les politiques de faibles taux d’intérêts et de quantitative easing mises en place par la Fed ne sont autres que des tentatives de maintenir l’économie sous respiration artificielle. Les 12 membres du FOMC ne semblent pas plus en mesure de gérer l’économie que ne l’étaient les bureaucrates soviétiques. Leurs politiques n’ont jamais fonctionné. Elles ne fonctionneront jamais. L’économie ne pourra pas être relancée tant que la dette ne sera pas liquidée et que de mauvaises décisions continueront d’être prises. Il est temps d’ouvrir les yeux sur les activités de la Fed : elle ne fait qu’utiliser de jolis mots pour maquiller la fixation des prix.

 

Andrew Mellon, secrétaire du trésor dans les années 1920, avait raison lorsqu’il conseillait de ‘tout liquider’. C’est précisément ce que nous avons fait dans les années 1920-21, et la relance fut si rapide qu’on en entendit plus jamais parler depuis. Après le krach de 1929, son conseil n’a plus été suivi, des politiques d’intervention massives ont été mis en place et les Etats-Unis ont été précipités dans la Grande Dépression.

 

Nous commettons aujourd’hui les mêmes erreurs qu’à l’époque. Attendons-nous à ce que la crise actuelle dure plusieurs décennies : cela fait déjà cinq ans que nous y sommes entrés, et selon la Fed, nous n’en sortirons pas avant trois bonnes années.  Il est temps que nous ouvrions vraiment les yeux sur ce que la Fed fait subir à notre économie, puisqu’il est clair que ses politiques n’ont jusqu’ici aidé en rien.

 

  Par Ron Paul  

 

 

III- Inconvénients et inconvénients de la monétisation de la dette

 

 
 
 

 

 

 

 

Bien que la probabilité en soit très limitée avant deux mois, il n’est pas idiot de penser que la BCE finira un jour par se voir forcée de monétiser une importante quantité de la dette des gouvernements européens et des banques commerciales. Il semble donc légitime ici que de discuter des avantages et inconvénients d’une telle éventualité, mais puisque je ne parviens pas à en trouver quelque avantage, je me contenterai d’en énoncer les inconvénients.

 

S’il est un point clé à retenir, c’est que l’inflation monétaire développée par la banque centrale est un problème, tout comme l’est la contrefaçon privée. En effet, elle débouche sur un échange de rien du tout contre quelque chose, ou si vous préférez, n’est autre qu’une forme de vol. Si personne n’oserait dire qu’un contrefacteur privé offre un service utile à l’économie en imprimant des billets de banque pour racheter les obligations de gouvernements en difficulté, pourquoi beaucoup pensent-ils normal que la banque centrale puisse venir en aide à l’économie en achetant des obligations grâce à de la monnaie fabriquée à partir de rien ?

 

Le simple fait de penser que, sous certaines conditions, les impressions monétaires de la banque centrale peuvent ne pas faire de mal (à défaut de faire du bien) à l’économie ne relève de rien de plus que d’un manque de logique et de sens commun. Bien sûr qu’imprimer de la monnaie est une mauvaise chose ! Elargir la masse monétaire ne peut en aucun cas augmenter la richesse totale de l’économie et pourtant, les injections monétaires enrichissent certaines personnes. Si certains deviennent plus riches dans le même temps que la richesse totale de l’économie n’augmenta pas, cela signifie que certains deviennent également plus pauvres, et que ce à quoi nous assistons n’est en fait rien de plus qu’un transfert forcé de richesses.

 

Nous comprenons désormais ce qu’est la monétisation de la dette par la banque centrale : un moyen de transférer de la richesse depuis un groupe de personnes vers un autre. Pour le cas de la BCE et de son utilisation de nouveaux euros dans le cadre du rachat des dettes de gouvernements et de banques insolvables, il s’agirait d’un transfert de richesses vers les investisseurs possédant de ces obligations depuis les mains de toutes les personnes disposant d’épargne en euros. En effet, le coût d’un mal-investissement sur obligations serait non plus porté par ceux qui sont à l’origine de cette mauvaise décision d’investissement, mais par des personnes n’ayant rien à voir avec cette décision. En plus de cela, ce transfert de responsabilité se fait de la manière la plus sournoise qui soit. Si tous ceux qui épargnent en euros recevaient une facture qui leur présente noir sur blanc ce transfert de richesses, nous assisterions sans aucun doute à une révolution. C’est pourquoi il est mis en place par le biais de l’inflation monétaire. Ainsi, seule une personne sur un million est capable de déterminer pourquoi elle est devenue plus pauvre.

 

Le coût porté par les épargnants est un coût caché, puisqu’au lieu d’un transfert immédiat de monnaie, c’est un transfert graduel de pouvoir d’achat qui est mis en place. Les détenteurs d’obligations et les banques jouissent d’une hausse immédiate de leur pouvoir d’achat, parce qu’ils sont les premiers à recevoir la nouvelle monnaie et les épargnants subissent une diminution graduelle de leur pouvoir d’achat dans le même temps que cette nouvelle monnaie est injectée dans l’économie. Il est important de savoir que les effets de cette nouvelle monnaie sur les prix sont aléatoires, dans la mesure où certains en sont plus affectés que d’autres. Tout ceci entraîne des mal-investissements, ce qui signifie que la monétisation de la dette n’apporte pas uniquement un transfert de richesse contraire à l’éthique, mais également une réduction de la richesse globale.

 

Nous pouvons donc nous poser la question suivante : Pourquoi une banque centrale déciderait-elle de monétiser la dette si elle sait pertinemment que sa décision ne viendrait en aide qu’à une poignée de spéculateurs, irait aux dépens d’un grand nombre d’épargnants et entraînerait une réduction de la richesse totale ?

 

Cela n’a bien entendu rien à voir avec la protection des déposants des banques, puisque ces derniers n’enregistrent aucune perte lorsque les actionnaires de leur banque sont anéantis et que les détenteurs d’obligations subissent d’importantes pertes. Selon moi, cela a en revanche quelque chose à voir avec un certain degré d’ignorance et une volonté de s’engager dans des pratiques injustes à des fins politiques et financières.

 

Voici certaines des raisons pour lesquelles l’ignorance joue un rôle important :

 

1. Un grand nombre de personnes ne comprend pas le lien entre l’inflation monétaire et la dégradation de son niveau de vie.

 

2. Les personnes qui dirigent la banque centrale sont généralement de très mauvais économistes, du simple fait qu’un bon économiste ne voudrait jamais occuper leur poste et ne serait de toute façon jamais considéré comme pouvant correspondre à ce type d’emploi.

 

3. La quasi-totalité des hommes politiques ne comprennent rien à l’économie.

 

La volonté de s’engager dans des pratiques injustes à des fins politiques et financières se traduit par les points suivants :

 

1. La capacité de créer de la monnaie à partir de rien offre aux hommes politiques un moyen d’acheter plus de votes qu’ils n’en obtiendraient si leurs promesses devaient être tenues par le biais de la taxation seule.

 

2. L’inflation monétaire donne souvent l’illusion d’une économie plus saine sur le court terme, ce qui peut permettre au président sortant d’être réélu.

 

3. Les personnes qui bénéficient le plus de l’inflation monétaire exercent souvent une influence disproportionnée sur la banque centrale et le gouvernement.

 

4. En raison des promesses faites par les hommes politiques par le passé, un certain nombre d’électeurs a désormais un intérêt à voir se poursuivre les politiques d’inflation, parce que c’est seulement par le transfert de richesses apporté par l’inflation monétaire que ces personnes sont en mesure de recevoir leurs fameux privilèges.

 

En raison de la combinaison de l’ignorance et des intérêts listés ci-dessus, l’inflation monétaire risque encore de s’étendre dans le futur et ce, malgré son caractère dénué d’éthique et économiquement débilitant. La question n’est donc pas de savoir si, mais quand.

 

Par Steve Saville

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